Le contrôleur européen des données tire à boulets rouges sur les contrats entre Microsoft et les institutions européennes

Le contrôleur européen des données tire à boulets rouges sur les contrats entre Microsoft et les institutions européennes

Le contrôleur européen des données tire à boulets rouges sur les contrats entre Microsoft et les institutions européennes

Le contrôleur européen de la protection des données (EDPS) avait dévoilé en octobre dernier les résultats préliminaires de son enquête sur les contrats entre Microsoft et les institutions européennes. Y apparaissait alors de « sérieuses préoccupations » 

La semaine dernière, le contrôleur a mis en ligne « ses conclusions et recommandations sur l'utilisation des produits et services Microsoft par les institutions de l'UE ». Plusieurs griefs sont détaillés.

« L'accord de licence entre Microsoft et les institutions de l’Union européenne a permis à Microsoft de définir et de modifier les paramètres de ses activités de traitement effectuées pour le compte des institutions », laissant ainsi le champ libre à Microsoft d’agir comme « un contrôleur ».

L’EDPS explique aussi que « les institutions de l'UE ont été confrontées à un certain nombre de problèmes liés à la localisation des données, aux transferts internationaux et au risque de fuite de données ».

Elles n’ont également « pas été en mesure de vérifier l'emplacement d'une grande partie des données traitées par Microsoft » ni ce qui a été transféré hors de l’Union. Elles ne disposaient que de « peu de garanties pour défendre leurs droits et veiller à ce que Microsoft ne divulgue des données à caractère personnel que dans la mesure où le droit de l’UE le permettait ».

D’autres points noirs sont évoqués dans le rapport, qui formule au passage des recommandations pour améliorer la situation. 

Commentaires (12)


What did you expect ?

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Comment les “autorités” Européennes ont pu penser, un instant, que les données allaient sagement rester en Europe? On nous prend pour des neuneus c’est évident&nbsp;<img data-src=" />


Tu crois pas que si de grandes administrations présentaient un vrai cahier des charges ce serait déjà plus safe? Il me faudrait les relire mais pour le contrat MS avec la Défense, il me semble (même si l’ensemble reste discutable) que les choses sont qd même mieux cadrer sur la donnée, l’hébergement etc.&nbsp;

Il me semble…


Contractuellement je pense que oui. Maintenant ça reste une entreprise américaine avec les lois américaines qui s’appliquent (cloud act). Donc contrat ou pas…


De toute façon depuis le Cloud Act le gvt US a accès à toutes les données des entreprises US

Et les serveurs peuvent être n’importe où dans le monde - c’est la nationalité de l’entreprise qui importe

Alors le contrat….. ils s’en tamponnent - ca doit juste faire rire la NSA








SwAY256 a écrit :



Contractuellement je pense que oui. Maintenant ça reste une entreprise américaine avec les lois américaines qui s’appliquent (cloud act). Donc contrat ou pas…







Une entreprise américaine sur le sol européen, c’est les lois européennes qui priment. Et heureusement.









ericfr a écrit :



Et les serveurs peuvent être n’importe où dans le monde - c’est la nationalité de l’entreprise qui importe

Alors le contrat….. ils s’en tamponnent - ca doit juste faire rire la NSA







Faux, faux, faux et archi faux encore. Faut arrêter de colporter ce genre de légendes urbaines.









Ricard a écrit :



Faux, faux, faux et archi faux encore. Faut arrêter de colporter ce genre de légendes urbaines.





Beh si, c’est la triste vérité :

https://fr.wikipedia.org/wiki/CLOUD_Act





Cela dit, même hors Cloud Act, que l’Union Européenne ne soit pas souveraine de ses propres données est en soit complètement délirant.

Dépendre à ce point d’un prestataire privé c’est la passoire assurée.



Lisez les sources que vous citez : le CLOUDAct ne concerne que les citoyens US…








kedemferre a écrit :



Lisez les sources que vous citez : le CLOUDAct ne concerne que les citoyens US…







Merci.<img data-src=" />









Norde a écrit :



Beh si, c’est la triste vérité :

https://fr.wikipedia.org/wiki/CLOUD_Act





Cela dit, même hors Cloud Act, que l’Union Européenne ne soit pas souveraine de ses propres données est en soit complètement délirant.

Dépendre à ce point d’un prestataire privé c’est la passoire assurée.







Une loi étrangère, quelle qu’elle soit, n’est pas, et ne peut pas être “supérieure” à la loi locale. Et heureusement.

Ce sujet a déjà été largement débatu ici (et ailleurs).



J’ai répondu à ta critique du commentaire suivant :



“Et les serveurs peuvent être n’importe où dans le monde - c’est la nationalité de l’entreprise qui importe

Alors le contrat….. ils s’en tamponnent - ca doit juste faire rire la NSA”





Et si, c’est bien la nationalité de l’entreprise qui importe.

Même si pour le reste c’est du goulbi goulba (le cloud act ne s’applique que dans le cas de citoyen ou d’association majoritairement américaine et s’il n’y pas à pas conflit avec le droit local et la NSA c’est PRISM et ça n’est pas légal).



On s’est mal compris je pense <img data-src=" />


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