Le conseil de surveillance de Facebook annule quatre décisions et en confirme une seule

Le conseil de surveillance de Facebook annule quatre décisions et en confirme une seule

Le conseil de surveillance de Facebook annule quatre décisions et en confirme une seule

Il y a deux mois, il prenait en charge ses premières affaires. Le conseil de surveillance précise que, aucun des cas « n'a eu de réponses faciles et les délibérations ont révélé l'énorme complexité des questions en jeu ».

Le détail des cinq décisions est disponible par ici. L’une d’elles concerne la France (décision 2020-006-FB-FBR) et plus particulièrement une vidéo et un texte en français dans un groupe public Facebook sur la Covid-19.

« La publication faisait état d’un scandale à l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (l’agence française responsable de la réglementation des produits de santé), laquelle a refusé d’autoriser l’utilisation de l’hydroxychloroquine combinée à l’azithromycine pour lutter contre la COVID-19, mais a autorisé et encouragé l’utilisation du remdesivir », explique le conseil.

« L’utilisateur a critiqué l’absence de stratégie sanitaire en France et a déclaré que « le traitement de [Didier] Raoult » est utilisé ailleurs pour sauver des vies. La publication de l’utilisateur s’interrogeait également sur ce que la société avait à perdre en permettant aux médecins de prescrire en urgence un « médicament inoffensif » dès l’apparition des premiers symptômes de la COVID-19 », ajoute-t-il.

Sa décision est la suivante :

« Le Conseil de surveillance a annulé la décision de Facebook de supprimer une publication qui, selon la société, « présente un risque imminent… de danger physique ». Le Conseil a estimé que la règle de Facebook relative à la désinformation et au danger physique imminent (qui fait partie de ses Standards de la communauté sur la violence et la provocation) était indûment vague et a recommandé, entre autres, que la société crée un nouveau Standard de la communauté sur la désinformation en matière de santé ».

Le conseil de surveillance rappelle que ces décisions « sont contraignantes pour Facebook et  [il demandera] à l’entreprise de les mettre en œuvre ». Le réseau social dispose de sept jours.

Commentaires (8)


Facebook, policier, juge et bourreau. C’est beau…
Et en plus, son conseil se permet de critiquer le standard et peut imposer ses décisions à Facebook.



Je pleure. 20k demande d’étude, 5 traité en 2 mois.
Putain c’est merveilleux…


Dont une fake news qui doit être réactivé. :D


dylem29

Dont une fake news qui doit être réactivé. :D


Il manquerai plus qu’en plus d’être réactif et efficace, ils ne fassent pas d’erreur.


Haha au final Facebook conforte les toxiques comme Raoult :incline:



(quote:1851977:ProFesseur Onizuka)
Haha au final Facebook conforte les toxiques comme Raoult :incline:




De suite le truc toxique c’est plutôt votre réponse qui va encore lancer un énième débat :bravo:



On s’en secoue la nouille de votre jugement personnel (?).



Pour pas être totalement HS, je rajouterais que ça ne m’étonne même pas de la part de FB d’agir de la sorte en mode bulldozer pour se rendre compte des mois plus tard que c’est eux les boulets …


Le ministère de l’information qui se réunie sur ce qui peut être dit ou pas. Nice


FP censure sous couvert de fake news, vieille méthode des états totalitaires, c’est beau pour une entreprise qui profite du libéralisme, on peut seulement prôner la liberté d’expression avec des caricatures dans des journaux satiriques.
Mais quand le débat devient complexe et que y’a de l’argent en jeux c’est plus la même liberté d’expression.
La fake news devrait être censuré sur des faits tangibles et réels pas sur un sujet en étude, discussion, comme la chloroquine etc.
A la rigueur s’ils veulent se dédouaner, ils pourraient mettre une banderole pour informer comme quoi le sujet fait polémique et que l’information n’est pas garantie


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