Laure de La Raudière demande d'enseigner les « humanités numériques » dès le collège

Laure de La Raudière demande d’enseigner les « humanités numériques » dès le collège

Laure de La Raudière demande d'enseigner les « humanités numériques » dès le collège

La députée d'Eure-et-Loir, spécialiste du numérique, alerte sur l'enseignement des mathématiques, qu'elle estime insuffisant pour former les ingénieurs et informaticiens dont le pays a besoin.

Elle en appelle au gouvernement, pour qu'il donne une meilleure place à cette matière dans sa réforme de l'éducation. Elle souligne également le besoin de plus de femmes dans les métiers scientifiques et techniques. En parallèle, elle souhaite que les « humanités numériques et scientifiques » soient enseignées dès le collège, pour former les élèves aux enjeux de ces outils. Le cours de technologie doit être transformé en cours de culture numérique, à son avis.

« Elle regrette que cette nouvelle matière, essentielle pour maîtriser les enjeux (atouts et risques) liés au numérique ne soit pas également appliquée dès le collège, comme elle le propose depuis longtemps » précise le communiqué. Elle demande une formation à raison d'une heure par semaine, sur des sujets allant de la gestion de l'identité numérique à la lutte contre la désinformation, en passant par les démarches en ligne ou la création d'un site.

Commentaires (18)


Plus de femmes dans un domaine, ça ne se décrète pas.

Les filles sont libres dans ce pays, si elles ne veulent pas faire de science, c’est leur choix.


C’est pour cela qu’on a inventé la “discrimination positive” <img data-src=" />



&nbsp;Où tu as des avantages liées à ton genre (ou autre), pas en fonction de tes compétences ou talents.



Il y a mêmes des écoles de dévs où ils n’acceptent que les filles… (je ne me rappelle plus son nom)








Jarodd a écrit :



C’est pour cela qu’on a inventé la “discrimination positive” <img data-src=" />



&nbsp;Où tu as des avantages liées à ton genre (ou autre), pas en fonction de tes compétences ou talents.



Il y a mêmes des écoles de dévs où ils n’acceptent que les filles… (je ne me rappelle plus son nom)





Ce qui est un scandale sans nom.



Il s’agit de proposer des choix plus tôt que le lycée.

Se rendre dans une filière où tu as su pendant des années qu’il a une majorité de gars, vaut mieux avoir pensé à ce choix avant qu’une fois qu’on sait ça.

À un âge où tu dois choisir ce que tu veux faire plus tard mais où tu en as aucune idée, donc hésitant, tu choisis ta filière par familiarité avec les sujets proposés, l’environnement que ça t’inspire. Je conçois que forcer une parité par “quota” ça me titille aussi, mais dans les mesures qu’elles proposent ici ça laisse le choix sans forcer. Je préfère cette manière personnellement.



Mais outre la féminisation de ce genre de filière, c’est surtout l’éducation numérique de tous les jeunes qui est à faire. De l’éducation civique numérique, dans l’idée, c’est une bonne chose. Et si ça séduit plus de personnes qui ne se réorienteront pas plus tard car ils se seront rendu compte (trop tard ?) qu’ils se sont mal orienté, tout le monde y gagne.

Là c’est leur mettre les billes dans la tête pour mieux choisir.


«&nbsp;La députée d’Eure-et-Loir, spécialiste du numérique, alerte sur l’enseignement des mathématiques, qu’elle estime insuffisant pour former les ingénieurs et informaticiens dont le pays a besoin. »



C’est pas grave, on double les heures de philosophie, on a besoin de plein de chômeurs supplémentaires&nbsp;








Jarodd a écrit :



Il y a mêmes des écoles de dévs où ils n’acceptent que les filles… (je ne me rappelle plus son nom)





« école interdite aux chiens et aux mecs »



ça sonne super bien. Je n’imagine même pas les réactions si c’était dans l’autre sens, interdit aux femmes.









tpeg5stan a écrit :



« école interdite aux chiens et aux mecs »



ça sonne super bien. Je n’imagine même pas les réactions si c’était dans l’autre sens, interdit aux femmes.





Sale misogyne.

Les femmes sont bafouées, payées moins que nous et condamnées aux boulot de merde et a tailler des pipes.

Il faut donc les protéger et les favoriser, et on emmerde le principe d’égalité, so 20e siecle.

Maintenant tu te tais et tu vas bosser, au lieu de venir entretenir cette situation de fait. Remercie Dieu d’être un homme et d’avoir autant de facilité pour tout, dans la vie.









Drepanocytose a écrit :



Plus de femmes dans un domaine, ça ne se décrète pas.

Les filles sont libres dans ce pays, si elles ne veulent pas faire de science, c’est leur choix.





Effectivement, le choix leur revient au final.

Mais à condition qu’on leur ai proposé le choix, qu’on leur ait pas mis des batons dans les roues tout au long de la scolarité.

A mon époque révolue depuis TRES longtemps, le cour de travaux manuels était séparé en 2 :

Les filles étudiaient l’essoreuse à salade, les garçons le moteur de mobylette. Dans ces conditions, ça crée pas vraiment des vocations.



Plus récement, quand ma nièce a voulu se diriger vers un bac technique (méca : machine-outils etc.) et que les conseillers d’orientation ont tout fait pour l’envoyer en coiffure ou langue.









Bourrique a écrit :



Effectivement, le choix leur revient au final.

Mais à condition qu’on leur ai proposé le choix, qu’on leur ait pas mis des batons dans les roues tout au long de la scolarité.

A mon époque révolue depuis TRES longtemps, le cour de travaux manuels était séparé en 2 :

Les filles étudiaient l’essoreuse à salade, les garçons le moteur de mobylette. Dans ces conditions, ça crée pas vraiment des vocations.



Plus récement, quand ma nièce a voulu se diriger vers un bac technique (méca : machine-outils etc.) et que les conseillers d’orientation ont tout fait pour l’envoyer en coiffure ou langue.





Mais oui.

Les pauvres. Et mon frère quand il a voulu faire de la coiffure on lui a demandé de devenir mécano…



Tu as tout dit : ton époque est révolue depuis TRES longtemps, ca fait bien longtemps que ça ne se passe plus comme ça.



De même qu’il va falloir a un moment arrêter de se repentir collectivement sur l’esclavagisme d’il y a 200 ans, va falloir aussi arrêter de ressasser la misogynie des grands pères et vivre dans son temps.




Sans ressasser le passé, la mysoginie ambiante est toujours là.

Ma nièce, c’était l’année dernière.

Et les vieux croutons encore aux commandes, eux n’ont pas (encore) évolués.

Donc quand tu biaises les choix dés le départ, forcément à l’arrivée, y’a plus une grande mixité.








Bourrique a écrit :



Sans ressasser le passé, la mysoginie ambiante est toujours là.

Ma nièce, c’était l’année dernière.

Et les vieux croutons encore aux commandes, eux n’ont pas (encore) évolués.

Donc quand tu biaises les choix dés le départ, forcément à l’arrivée, y’a plus une grande mixité.





Ta nièce est peut être simplement mauvaise, va savoir.



En tous cas, si problème il y avait ( et je n’y crois pas), ce n’est sûrement pas en créant un problème encore plus grand (rompre le principe d’égalité) qu’on résoudra le premier










Drepanocytose a écrit :



…il va falloir a un moment arrêter de se repentir collectivement sur l’esclavagisme d’il y a 200 ans…







Les guerres du Vietnam et d’Algérie c’était les années 5060, leurs assassins sont encore en vie et toujours pas jugés <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Ta nièce est peut être simplement mauvaise, va savoir.



En tous cas, si problème il y avait ( et je n’y crois pas), ce n’est sûrement pas en créant un problème encore plus grand (rompre le principe d’égalité) qu’on résoudra le premier





Le problème vient surtout du fait de laisser les profs et les conseillers d’orientation “conseiller” les élèves sur le choix de leur orientation.

Ce “conseil” est souvent plus du forçage qu’autre chose, ils ne connaissent rien à l’élève si ce n’est que ce qu’ils en ont bien voulu voir en classe et les orientent en fonction de leurs préjugés et des directives de leur rectorat.



(pour la petite anecdote, avant d’entrer au lycée, les profs disaient qu’il y avait trop d’ingénieurs en France et qu’il fallait aller en littéraire. L’année suivante, ces mêmes profs sont venus dire que la France manquait d’ingénieurs et qu’il fallait faire Scientifique&nbsp;<img data-src=" /> )

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Je crois que le mieux au final, c’est de laisser faire ce que l’élève préfère et surtout de comprendre qu’il est illusoire de croire qu’à 15 ans voir 18 ans, il sache déjà ce qu’il veut faire.

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js2082 a écrit :



Je crois que le mieux au final, c’est de laisser faire ce que l’élève préfère et surtout de comprendre qu’il est illusoire de croire qu’à 15 ans voir 18 ans, il sache déjà ce qu’il veut faire.







Testé et approuvé avec mes enfants



Votre mépris pour le boulot accompli par les enseignants en troisième&nbsp; et les conseillers d’orientation-psychologue n’a d’égal que les clichés&nbsp; soit disant contre lesquels vous vous offusquez.&nbsp;



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BlobDan a écrit :



Votre mépris pour le boulot accompli par les enseignants en troisième&nbsp; et les conseillers d’orientation-psychologue n’a d’égal que les clichés&nbsp; soit disant contre lesquels vous vous offusquez.&nbsp;



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On est bien d’accord.

Il y a des gamins qui, clairement, n’ont pas le niveau de leurs ambitions, et c’est a la fois très mauvais pour eux et contreproductif de les laisser aller où ils veulent.



On verrait alors des hordes de crétins en classe scientifique parce que papa maman leur auront bourré le mou que c’est là que doivent être les meilleurs…



Oui et non, je me suis vu refuser des avis positifs pour aller dans des écoles d’informatiques (BTS etc..) par les conseillés d’orientation/profs car je n’était sois disant pas assez bon en math (au final j’ai eu mon BAC avec mention) et que vu que je me débrouillais en SVT je devait aller dans cette branche.

J’ai du ramer comme un fou dans une fac ou l’informatique représentait 1/5° des modules avec Physique et Chimie.&nbsp;

Au final, j’ai réussit et je fait le taf qui me plait mais on ne peux pas dire qu’ils m’ont franchement aider.


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