La société de production Elephant (Emmanuel Chain) et Webedia « se marient »

La société de production Elephant (Emmanuel Chain) et Webedia « se marient »

La société de production Elephant (Emmanuel Chain) et Webedia « se marient »

Créée par Emmanuel Chain et Thierry Bizot, Elephant est notamment productrice de Sept à huit, de Fais pas ci, fais pas ça, du Grand Oral, de Tamara, etc.

Les deux protagonistes expliquent que le nouvel ensemble « Elephant-Webedia ambitionne de créer des programmes à forte valeur ajoutée éditoriale : dans tous les formats, sur tous les écrans, pour toutes les générations et en lien étroit avec les talents confirmés et émergents ».

Elephant sera le studio de production du nouvel ensemble. De leur côté, Emmanuel Chain et Thierry Bizot (cofondateurs d'Elephant) rejoignent le comité exécutif de Webedia. Les équipes d’Elephant restent basées dans leurs locaux parisiens.

Selon Les Echos, Webedia croque ainsi 51 % d'Elephant, mais le montant de la transaction n'est pas précisé.

Commentaires (16)


« Elephant-Webedia ambitionne de créer des programmes à forte valeur ajoutée éditoriale : dans tous les formats, sur tous les écrans, pour toutes les générations et en lien étroit avec les talents confirmés et émergents »



« à forte valeur ajoutée éditoriale » = « de merde » ? Je prends note de ce nouvel élément de novlangue.



Et sinon euh… Mais que fait @Adlc_ ?




« Elephant-Webedia ambitionne de créer des programmes de merde : dans tous les formats, sur tous les écrans, pour toutes les générations et en lien étroit avec les talents confirmés et émergents »



Ah oui tu as raison, ça fonctionne aussi <img data-src=" />


La télévision, ce média d’arrière-garde… :

* contrainte de suivre un horaire déterminé

* contrainte de devoir choisir entre plusieurs choses intéressantes le même soir alors que les reste des créneaux sont chiants à mourir

* aucune interactivité avec le public (je parle au sens téléspectacteurs pas public sur place)

* outils de mesure plus que douteux (bonjour les miliers de boities médiamétrie)

* etc.



De toutes façons c’est bien simple : la moyenne d’âge des téléspectateurs est d’une cinquantaine d’années. La télé ne vis que par le biais des anciennes générations qui ne sont pas familiarisées avec les nouvelles technologies numériques.


J’aurais vu le studio s’appeler Golden Sourcil, mais bon 😋


Pas surprenant que ces deux là s’associent, entre fabriquant de merde forcément ils se comprennent.








yope7 a écrit :



La télévision, ce média d’arrière-garde… :

* contrainte de suivre un horaire déterminé

* contrainte de devoir choisir entre plusieurs choses intéressantes le même soir alors que les reste des créneaux sont chiants à mourir

* aucune interactivité avec le public (je parle au sens téléspectacteurs pas public sur place)

* outils de mesure plus que douteux (bonjour les miliers de boities médiamétrie)

* etc.







  • pas contraint de suivre, ça fait quand même quelques décennies qu’on a des magnétoscopes, et depuis au moins une décennie, la version en numérique (via la box ou un boîtier quelconque, perso j’ai un mini-PC pour ça avec tuner TNT)

  • même remarque (on est en 2019 quand même)

  • c’est pareil pour les vidéos en ligne

  • Mediametrie c’est fiable (sinon ils auraient mis la clé sous la porte depuis longtemps) ; t’as des arguments pour affirmer le contraire ?

  • etc ?







    yope7 a écrit :



    De toutes façons c’est bien simple : la moyenne d’âge des téléspectateurs est d’une cinquantaine d’années. La télé ne vis que par le biais des anciennes générations qui ne sont pas familiarisées avec les nouvelles technologies numériques.





    Il y a encore des tas de gens de moins de 50 ans qui regardent la télévision, et même qui ont plus de 50 ans et qui maîtrisent tout à fait le fait de regarder une vidéo en ligne (pas trop dur faut dire).



Je pense que j’ai mal exprimé ma pensée.



&nbsp;Je parle de la télévision en tant que canal de diffusion. Je suis d’accord avec tes contre-arguments mais justement tu dévies sur d’autres canaux (le magnétoscope et plus généralement l’enregistrement). La télévision by design possède toutes ces contraintes et il fallut développer des fonctionnalités adjacentes (et notamment utiliser le web !) pour faire disapraître ces contraintes.



Par rapport à Médiamétrie, je ne remet pas en cause leur travail seulement la méthodologie pour laquelle je reste sceptique (échantillonage). C’est la même que pour les sondages d’ailleurs. Je trouve ça très light quand des millards de publicité sont en jeu.


En tout cas je m’excuse pour mon ton péremptoire dans le premier post. Les sentiments ont guidé mes mots !








yope7 a écrit :



Par rapport à Médiamétrie, je ne remet pas en cause leur travail seulement la méthodologie pour laquelle je reste sceptique (échantillonage). C’est la même que pour les sondages d’ailleurs. Je trouve ça très light quand des millards de publicité sont en jeu.





La méthodologie de l’échantillonnage permet de réduire l’échantillon (et donc le coût), et est fiable, c’est juste des mathématiques (plus précisément de la statistique).

La statistique, c’est utilisé dans plein de domaines, pour vérifier la qualité de production d’une usine, pour estimer des tests médicaux, etc.

Les sondages (sauf mal menés) sont assez fiables.



Tu doutes des statistiques en tant que science ?







yope7 a écrit :



En tout cas je m’excuse pour mon ton péremptoire dans le premier post. Les sentiments ont guidé mes mots !





Il n’y a pas de mal, je n’ai pas vraiment fait attention à ton ton, si mesuré par rapport à d’autres ici.









OlivierJ a écrit :



La méthodologie de l’échantillonnage permet de réduire l’échantillon (et donc le coût), et est fiable, c’est juste des mathématiques (plus précisément de la statistique).

La statistique, c’est utilisé dans plein de domaines, pour vérifier la qualité de production d’une usine, pour estimer des tests médicaux, etc.

Les sondages (sauf mal menés) sont assez fiables.



Tu doutes des statistiques en tant que science ?





Il n’y a pas de mal, je n’ai pas vraiment fait attention à ton ton, si mesuré par rapport à d’autres ici.





Je ne suis pas assez compétent sur ce sujet pour avoir un avis pertinent. Mais je trouve que sur le web on a la possibilité de savoir de manière beaucoup plus précise le nombre de personne s’étant connecté et ayant visionné le contenu (modulo certains biais : les robots, les vues de 3sec comptabilités, etc.).









yope7 a écrit :



Je ne suis pas assez compétent sur ce sujet pour avoir un avis pertinent. Mais je trouve que sur le web on a la possibilité de savoir de manière beaucoup plus précise le nombre de personne s’étant connecté et ayant visionné le contenu (modulo certains biais : les robots, les vues de 3sec comptabilités, etc.).





C’est en effet déroutant pour le profane (dont j’ai fait partie avant de faire des études comportant des statistiques), mais il suffit d’environ un millier de personnes (surtout si elles sont échantillonnées pour représenter raisonnablement la population totale sondée) pour refléter avec une probabilité d’erreur faible ce que pensent plusieurs millions de personnes.



En très gros, la taille de l’échantillon croît comme la racine carrée de la population à sonder, donc très grossièrement 100-200 personnes pour 10 000, mais seulement 1000-1500 pour 100 x plus (soit 1 000 000). Dans les petits nombres ça ne fonctionne pas, par exemple pour représenter l’avis de 100 personnes il faut en sonder plus de la moitié (peut-être même beaucoup plus, je n’ai plus les formules exactes en tête).



Comme tu l’as dit, pour le Web il y a d’autres aspects qui rendent la comptabilité pas facilement fiable. Côté télévision, Mediamétrie dispose de méthodes qui fonctionnent raisonnablement pour savoir qui est devant le poste et qui regarde. On doit pouvoir trouver des infos à ce sujet.



Sur Wikipedia par exemple (https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_des_grands_nombres ) un article un peu simplifié, avec à la fin un petit paragraphe sur les sondages :



En statistiques, la loi des grands nombres (en anglais Law of Large Numbers) exprime le fait que les caractéristiques d’un échantillon aléatoire se rapprochent des caractéristiques statistiques de la population lorsque la taille de l’échantillon augmente. La taille de l’échantillon à considérer ne dépend que faiblement de la taille de la population visée : que le sondage soit fait au Luxembourg ou aux États-Unis, il suffit, pour obtenir des précisions environ égales, de prendre des échantillons de tailles égales.



Là c’est plus mathématiques mais avec des exemples concrets :

https://images.math.cnrs.fr/La-fourchette-d-un-sondage.html


Merci pour ces précisions ;)








OlivierJ a écrit :



Là c’est plus mathématiques mais avec des exemples concrets :

https://images.math.cnrs.fr/La-fourchette-d-un-sondage.html









Pour cela, nous allons utiliser un autre théorème essentiel en Probabilités, le théorème de la limite centrale.



Non, théorème central limite… Triste venant d’un blog hébergé par le CNRS <img data-src=" />



C’est pas bien grave, d’ailleurs je suis allé relire la page Wikipedia pour voir, et ce n’est pas totalement illogique :



https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_central_limite



Le nom du théorème fait référence à un document scientifique écrit par George Pólya en 1920, intitulé Über den zentralen Grenzwertsatz der Wahrscheinlichkeitsrechnung und das Momentenproblem4 [Sur le théorème [ayant rapport à la notion de] limite central du calcul probabiliste et le problème des moments).



Historiquement, et conformément à la traduction du titre, c’est donc bien le théorème qui est central, ce qui rend l’appellation « théorème de la limite centrale » impropre en toute rigueur. Elle est cependant souvent employée, les mathématiciens français considérant que l’adjectif « central » s’applique au centre de la distribution, par opposition à sa queue.








OlivierJ a écrit :



Historiquement, et conformément à la traduction du titre, c’est donc bien le théorème qui est central, ce qui rend l’appellation « théorème de la limite centrale » impropre en toute rigueur. Elle est cependant souvent employée, les mathématiciens français qui utilisent la mauvaise traduction considérant que l’adjectif « central » s’applique au centre de la distribution, par opposition à sa queue.





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Mais je sais bien, rien n’est grave, tout comme “digital” employé par un “spécialiste” du numérique ou ne pas connaître le montant du SMIC quand on est ministre du travail par exemple (coucou aux gens qui ont des problèmes de compréhension et qui croient que je dis que ces situations ont existé)



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