La nomination des nouveaux présidents de la CNIL et du CSA validée par le Parlement
Le 31 janvier 2019 à 09h56
1 min
Droit
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Les deux personnalités désignées par Emmanuel Macron pour prendre la présidence de la CNIL et du CSA ont été approuvées à une large majorité par les parlementaires, suite à des auditions organisées mardi et mercredi.
Seuls 7 députés et sénateurs ont voté contre la nomination de Marie-Laure Denis à la présidence de la CNIL, sur 59 votants (en commission des lois). Le chiffre est encore plus bas pour Roch-Olivier Maistre, puisqu’un seul élu a voté contre à son accession à la tête du CSA, sur 67 votants (en commission de la culture).
Plus rien ne s’oppose désormais à leur nomination formelle.
Durant son audition à l’Assemblée, Roch-Olivier Maistre s’est notamment montré ouvert à une fusion avec la Hadopi, et surtout demandeur d’une nouvelle extension du périmètre d’intervention du CSA.
Le 31 janvier 2019 à 09h56
Commentaires (14)
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Abonnez-vousLe 31/01/2019 à 10h01
J’pense que je vais ajouter “fascisme niveau débutant” ou “totalitarisme niveau intermédiaire” dans mes hobbies et intérêts sur mon curriculum vitæ. Je sais… C’est mentir… M’enfin apparemment ils aiment ça en haut-lieu, et une carrière dans la Sainte Haute Fonction Publique c’est pas dégueu’.
Le 31/01/2019 à 10h11
Ah ! voilà qui est raccord avec la direction prise par notre “république”.
Un périmètre d’action plus large et plus de pouvoir au CSA, ce bel organisme connu pour son opacité et sa connivence avec le milieu de l’audiovisuel. Dire que la Hadopi paraitrait presque sympathique à côté…
Avec ça je ne vois vraiment pas ce qui pourrait mal se passer " />
Le 31/01/2019 à 10h32
“Les deux personnalités désignées par Emmanuel Macron pour prendre la présidence de la CNIL et du CSA”Et la séparation / indépendance des pouvoirs, on en parle ou pas ?Comment un seul mec, peut contrôler autant de chose… sans contre pouvoir, sans contrôle !?
Le 31/01/2019 à 10h49
Le 31/01/2019 à 10h50
C’est avec contre-pouvoir (Assemblée nationale/Sénat) et pour le
“comment”, c’est fondé sur l’article 13 de la constitution et 51 de la
loi n° 2017-55 sur les AAI/API.
En terme d’indépendance, le RGPD, prévoit la possibilité pour le président de nommer la présidence de la CNIL.
Le 31/01/2019 à 10h55
D’où l’intérêt d’une audition par le parlement. Aux parlementaires de faire leur travail de contrôle des institutions et de l’exécutif dans ce cas particulier.
Le 31/01/2019 à 11h20
Avec un modeste salaire de 15 000 euros/mois, à comparer au salaire médian des Français… et le non remplacement d’1 fonctionnaire sur 2 ce n’est pas pour l’aristocratie seulement pour les sans-dents " />
Le 31/01/2019 à 11h29
Le 31/01/2019 à 12h14
Mais depuis l’arnaque du quinquennat avec l’élection des députés juste après la présidentielle, les députés ne sont plus que des godillots dont l’exécutif à droit de vie ou de mort sur leur carrière " />
Le 31/01/2019 à 12h32
Moi, je ne vote pas pour un parti à toi de faire de même.
Je te rejoins que le septennat avait des avantages.
Le 31/01/2019 à 13h25
Je m’en fou des 2 personnes… peut importe ! Le problème n’est pas là.
Les gens sont peut être très bien. Mais moi, mon patron, il me fait un contrat de travail… si il y a un problème, il y a des clauses de séparation.
Pourquoi faire une confiance aveugle dans nos représentants politiques, sans contrat avec eux, sans contrôle, sans sanction possible si ils font de la merde… !?
Enfin ! Il faut arrêter d’être naïf ou trop gentil !
Est-il normal que notre président de l’exécutif ai autant de pouvoir sur les autres pouvoirs ?
Sans pensez qu’ils sont “tous pareils”…. je soulève le point qu’on n’a aucun moyen de contrôle sur nos politiques…
Et qu’entre une dictature et la démocratie… il existe pleins d’autres régimes politiques. Ce n’est pas blanc ou noir !
Le 31/01/2019 à 13h32
Et tous les 5 ans le patron rouvre le poste et tout le monde peut candidater ?
Le 01/02/2019 à 09h08
Le 01/02/2019 à 09h14
C’est le principe d’un CDD non?