La Nasa met son télescope spatial Kepler en veille le temps de récupérer des données

La Nasa met son télescope spatial Kepler en veille le temps de récupérer des données

La Nasa met son télescope spatial Kepler en veille le temps de récupérer des données

L'agence spatiale avait prévenu en mars dernier : le satellite risquait de tomber en panne sèche. Pour rappel, il est spécialisé dans la détection d'exoplanètes grâce à la méthode des transits (lire nos explications).

La pression ayant récemment chuté et atteint un très bas niveau, décision a été prise par la Nasa de mettre le satellite en veille afin d'économiser son énergie. Il se réveillera début août pour transmettre au Deep Space Network les données qu'il a en mémoire sur la 18e campagne d'observation.

L'agence prévoit ensuite de relancer les opérations jusqu'à ce que le satellite tombe en panne sèche.

Commentaires (14)


En panne de quoi? Pression de?








Arona a écrit :



En panne de quoi? Pression de?



Carburant, pour les 2.



Quelqu’un saurait pourquoi utiliser du carburant et pas des panneau solaire ou quelque chose de plus longue durée ?


Si je dis pas de connerie, les panneaux solaires servent à l’électronique et les moteurs au positionnement. Il n’est pas possible de faire bouger un satellite dans l’espace avec uniquement de l’électricité, il faut du carburant et Kepler a besoin d’être parfaitement positionné pour pouvoir faire ses acquisitions.








odoc a écrit :



Si je dis pas de connerie, les panneaux solaires servent à l’électronique et les moteurs au positionnement. Il n’est pas possible de faire bouger un satellite dans l’espace avec uniquement de l’électricité, il faut du carburant et Kepler a besoin d’être parfaitement positionné pour pouvoir faire ses acquisitions.





C’est ca. Même les moteurs ioniques nécessitent un gaz.









Stel a écrit :



Quelqu’un saurait pourquoi utiliser du carburant et pas des panneau solaire ou quelque chose de plus longue durée ?









  • La poussée ne peut-être créée qu’en réaction à la poussée d’un autre élément.

  • L’énergie dans un système est toujours conservée







    Selon la formule E = 12.m.v^2 (Avec E l’énergie cinétique, m la masse et v la vitesse), tu peux voir que pour faire avancer un truc très lourd (ta sonde spatiale) il faut :



    • Soit balancer un truc lourd dans la direction opposée (charge qu’il faudra embarquer au décollage, t’empêchant d’avancer)

    • Ou encore mieux balancer un truc pas trop lourd, mais très rapidement (genre à des vitesses proche de celle de la lumière).

      (A noter que la formule ci-dessus ne fonctionne pas avec des vitesses proche de la lumière, mais osef, l’idée y est)



      En conséquent, le courant électrique généré par ton panneau solaire ne peut pas faire avancer ton vaisseau, il n’accumule ni ne perd de matière, et dans le vide spatial il n’y a pas vraiment de matière sur laquelle s’appuyer. En supposant que tes panneaux solaires vont accueillir l’énergie nécessaire pour exciter quelques atomes qui vont ensuite être éjectés à grande vitesse, il te faudra donc :

    • Un réservoir de matière à éjecter

    • Une très grande surface de panneaux solaires pour recevoir l’énergie nécessaire à fournir dans ton moteur.



      Le vide spatial du système solaire n’était pas complètement vide de matière, un autre système existe (à l’état expérimental), il s’agit de la voile solaire dont la poussée est exercée par les particules quelle reçoit (et qu’elle arrête net). Le photon bien qu’ayant une masse nulle, exerce la poussée selon la formule p=hv/c . Mais dans ce cas la poussée obtenues est très faible : ce mode de navigation est adaptée pour les vols très lointains, genre vers la sortie du système solaire (avec une poussée faible mais sur une grande durée, ce qui permet d’aller très vite), mais c’est inutilisable pas pour manœuvrer un telescope spatiale.




Si le but, c’est d’orienter les panneaux solaire, on peu le faire avec juste de l’électricité, via des roues de réaction. D’ailleurs le satellite en question en est équipé (c’est quasiment toujours le cas dans les satellites d’observation astronomique). Le seul problème, c’est que, sur les 4 roues, il y en a deux qui ont lâchée début 2013… Comme il en faut 3 pour s’orienter en 3D, ils ont compensé le manque avec les propulseurs. Aujourd’hui, on passe à la caisse : C’est la fin.


Merci <img data-src=" />


Ok mais ne peut on pas juste bouger la lentille du telescope la ou on veut regarder ( au lieu de bouger le telescope en entier) ?


j’aurais tendance à penser que le machin est tout d’un bloc (pour plein de raisons)








Arona a écrit :



En panne de quoi? Pression de?





ben la pression quoi .. a cause de la coupe du monde :v



Je rajouterais quand même que l’électricité fournie par les panneaux&nbsp; permet tout de même, si l’appareil est équipé avec des volants d’inertie, d’orienter le satellite en le faisant tourner sur lui même&nbsp; (à défaut de le faire avancer…)


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Oui, il suffit de bouger la lentille, qui est un miroir de je cite:



“ Pour y parvenir, l’engin spatial, qui pèse un peu plus d’une tonne, dispose d’un télescope de 0,98 mètre de diamètre équipé d’un détecteur de 95 millions de pixels qui lui permet de mesurer l’intensité lumineuse d’une étoile avec une précision photométrique effective d’environ 40 ppm pour une étoile de magnitude apparente de 12”



Bon, autant bouger les panneaux solaires avec finalement.

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Geronimo54 a écrit :



Je rajouterais quand même que l’électricité fournie par les panneaux  permet tout de même, si l’appareil est équipé avec des volants d’inertie, d’orienter le satellite en le faisant tourner sur lui même  (à défaut de le faire avancer…)



Sauf que comme mentionné ci-dessus, il y a 2 volants d’inerties sur les 4 qui sont HS. Or il en faut 3 pour que le système fonctionne correctement. Ici la parade est obtenue en orientant le télescope par rapport au soleil (dont le rayonnement le fait tourner sur lui-même), ce qui ne permet pas de choisir la zone de ciel observée et ne stabilise pas l’observation pas sur le long terme.







Stel a écrit :



Ok mais ne peut on pas juste bouger la lentille du telescope la ou on veut regarder ( au lieu de bouger le telescope en entier) ?



Il y a les roues de réaction (ou volants d’inerties), pour pourvoir pointer le telescope vers le bon endroit. Malheureusement 2 roues sur les 4 sont en rade. Cf (ci dessus). Enfin les roues ne permettent que de stabiliser l’orientation du télescope, pas sa trajectoire qui doit aussi être très stable pour les observations. Les observations durent plusieurs dizaines de jours et doivent repèrer des variations infimes de luminosité.



Au niveau de l’optique, il ne me semble pas possible de bouger les lentilles pour voir ailleurs. Cela amènerait le télescope à voir flou, la collimation ne se faisant que sur un seul point. (Si personne ne le fait, c’est que c’est certainement très compliqué à faire).



Si effectivement, avec un jeu d’optique on a réussi à rendre la vue à Hubble (qui voyait flou, on n’avait pas jugé utile de le tester avant de l’envoyer dans l’espace <img data-src=" /> ).

Au doigt mouillé j’aurai tendance à dire que modifier le pointage du télescope en temps réel par modification du positionnement des lentilles, implique très certainement de devoir aussi modifier la forme des lentilles. Les lentilles de grand format étant solide, c’est compliqué à faire.




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