La mécanique de la tectonique des plaques

La mécanique de la tectonique des plaques

La mécanique de la tectonique des plaques

« Grâce à une simulation 3D de notre planète, une équipe de géophysiciens issus notamment de deux laboratoires du CNRS a répondu pour la première fois à cette question vieille de 50 ans », explique le Centre national pour la recherche scientifique.

Les scientifiques avaient généralement deux points de vue différents. « Pour certains, le moteur de la danse des plaques tectoniques se trouverait dans les zones dites de subduction, là où les plaques océaniques plongent sous les plaques voisines et s'enfoncent dans le manteau sous-jacent ».

« Pour d'autres en revanche, les responsables seraient les mouvements de matière, dits de convection, qui ont lieu à l'intérieur du manteau. Sous l'effet de la chaleur dégagée par les entrailles de la Terre, les roches les plus profondes remontent vers la surface ».

Pas de jaloux finalement : « les géophysiciens ont pu montrer que le mouvement des plaques tectoniques était en réalité le résultat de ces deux phénomènes à la fois, et que leur contribution relative avait évolué au cours de l'histoire géologique de la Terre », explique le CNRS. 

De plus amples informations et des vidéos sont disponibles sur le site du CNRS

Commentaires (8)


D’ailleurs pour ceux qui aiment ce genre de news, y’a le site de l’Esprit Sorcier, ils ont une chaîne Youtube et en ce moment ils partagent des vidéos sur la Fête de la Science.


Pour être précis, ils avaient déjà répondu — heureusement — à la question de savoir quelles sont les forces impliquées dans la mécanique du globe. C’est cette réponse qui est employée pour programmer les simulations.

Ce qui est nouveau, c’est d’avoir finalisé des paramètres de simulations permettant de reproduire de manière raisonnable ce que l’on observe sur Terre.  Ces simulations permettent ensuite de quantifier plus précisément l’importance des divers mécanismes en œuvre dans tel ou tel phénomène de la tectonique.  À terme, la finesse de la simulation (maillage spatio-temporel) et de la paramétrisation s’améliorant, la simulation devrait permettre d’obtenir un modèle réaliste du comportement de la Terre ; présent élargi d’abord, puis passé et futur.

 Le CNRS ne le dit pas, mais je serais fort surpris d’apprendre qu’il y ait quelque nouveauté dans cette annonce en terme de modèle des forces, ou que l’on s’attende à en trouver. A priori, il s’agit juste de mécanique et de thermodynamique très classique (et très sophistiquées).

 


NB : n’étant pas géologue je déduis l’adjectif très sophistiqué de trois facteurs dont l’un supposé : 1) le nombre de maille assez faible (5.10⁷), 2) le nombre de pas de temps réduit (3.10⁵), 3) et la durée de simulation de 9 mois avec des moyens que l’on suppute importants. Si on compare avec des modèles sophistiqués d’interactions atomiques classique, le coût en calcul pour par pas de temps et par maille à l’air tout simplement astronomique géologique.


Merci pour ses explications. <img data-src=" />




« Grâce à une simulation 3D de notre planète, une équipe de

géophysiciens issus notamment de deux laboratoires du CNRS a répondu

pour la première fois à cette question vieille de 50 ans »





La question était donc : “Qu’est-ce qui fait danser les continents ?” <img data-src=" />


Du coup, la réponse est à côté de la plaque (ohoh), puisqu’on ne sait pas si c’est la salsa ou le flamenco








John Shaft a écrit :



Du coup, la réponse est à côté de la plaque (ohoh), puisqu’on ne sait pas si c’est la salsa ou le flamenco





Ni salsa ni flamenco, c’est bien évidemment la tektonik.



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