La plateforme à destination des parents « pour lutter contre l’exposition des mineurs aux contenus pornographiques en ligne » est désormais accessible. Comme prévu, elle recèle de nombreuses informations pour protéger les jeunes yeux des contenus X.
Sur la page « Vos Questions », des conseils sont donnés pour aiguiller ces jeunes vers… les sites légaux identifiés par la Hadopi, « laquelle propose un recensement en ligne de plus de 400 plateformes, sites et services culturels légaux (secteurs du livre, de la musique, de l’audiovisuel et des jeux vidéo) ».
Des plateformes labellisées qui peuvent néanmoins proposer des contenus réservés aux plus de 16 ans.
Relevons aussi qu’il est possible de dénoncer les sites pornographiques accessibles aux mineurs. Selon l’article 227-24 du Code pénal, le fait de laisser en ligne un contenu pornographique librement accessible à un jeune est puni de 3 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Et depuis la loi du 30 juillet 2020 sur les violences conjugales, une telle infraction est constituée même lorsque le site se contente d’une simple déclaration de majorité pour contrôler son accès.
Jeprotegemonenfant.gouv.fr offre une passerelle vers les services de Point de contact, et même la plateforme Pharos… laquelle ne prévoit pas une telle infraction parmi celles qu’il est possible de signaler (pédophilie, trafic de stupéfiant, terrorisme…).
Commentaires (15)
#1
je suis toujours impressionné par les noms de domaine qui sont choisis
#1.1
oui je ne sais pas ce que c’est que cette mode ridicule des noms de sites ou de marque commençant par “je” ou “mon”…
Des marketeux ont dû trouver que “jeprotègemonenfant” passait mieux que, par exemple, “protégersonenfant” ou “protégezvotreenfant”…
#1.2
C’est totalement intentionnel, mettre un « je » entraîne un sentiment de culpabilité aux parents qui ne suivraient pas les conseils prodigués par ce site. Alors qu’un « protégezvotreenfant », n’est qu’un simple conseil.
#2
Existe-t-il des outils libres sur Windows permettant de faire du contrôle parental?
#2.1
Windows a déjà ça en natif : quel intérêt d’avoir un truc tiers, qui sera en plus moins bien intégré (et donc moins efficace) au système ?
#3
Ca concerne tous les enfants, ou seulement les futurs hackers à capuche ?
#4
Et depuis la loi du 30 juillet 2020 sur les violences conjugales, une telle infraction est constituée même lorsque le site se contente d’une simple déclaration de majorité pour contrôler son accès.
Sauf erreur, c’est le cas sur tous les sites pornos, sur twitter et bien d’autres… Ils ont trouvé un moyen de contrôler l’âge autrement ?
#4.1
Suffit de demander aux gendarmes et aux policiers de vérifier à chaque inscription.
#5
Ils ont une liste exhaustive des sites visés ? Une liste toute faite serait bien plus utile pour moi.
#5.1
https://dsi.ut-capitole.fr/blacklists/index_en.php
Ça ?
#6
j’adore le choix de l’illustration.
On imagine bien les questions que se pose le gosse.
#7
“Bordel c’est quoi ce captcha ?” ?
#8
C’est bien pensé, il y a même une catégorie “sexual_education”, « website which talk about sexual education, and can be misdetected as porn ».
Mais bon, avec seulement 4 millions de sites, ils ont encore beaucoup beaucoup de boulot…
Et par contre, ils speekent a good english à l’université de Toulouse : « but it’s the main one is “pornography” » (et en plus c’est “adult”, pas “pornography”)
#9
Et merci pour le lien
#10
Oui mais je suis sur que 99 % des gens n’en connaissent pas le dixième donc a priori efficace si les mesures de blocages le sont (le gros du travail amha).
C’est ptete a cause de la section “mixed_adult” ils ont essayé “mixed_pornography” mais ça a donné des trucs pas concluants.
Il me semble que c’est ce qui se rapproche le plus d’une liste officielle (cité ici) , elle est utilisé et recommandé un peu partout dés qu’il faut blacklister.
Et de rien.