Un an après le lancement de cet indice, le constat de nos confrères est amer : « Notre analyse démontre que l’indice pèche tant dans sa construction par les pouvoirs publics que dans sa diffusion par les distributeurs ». UFC-Que Choisir regrette qu’une « grande majorité de vendeurs en ligne ne répondent pas encore à leur obligation d’afficher l’indice de réparabilité : seuls 42 % des produits sont mis en vente avec le logo visible à proximité du prix ».
C’est le grand écart entre certains : « Ainsi Leroy-Merlin (100 %) ou Boulanger (95 %) font figure de bons élèves, quand d’autres comme Amazon (22 %) ou Carrefour (0 %) n’ont dans le meilleur des cas qu’une considération toute relative de leur obligation légale ». Nos confrères rappellent que « les contrôles officiels pour vérifier le bon respect de la loi ne débuteront qu’à partir du 1er janvier 2022 »… ceci explique peut-être cela.
Autre point négatif : « La réglementation impose également aux distributeurs de mettre la grille de calcul à disposition des consommateurs qui en font la demande, tout en leur laissant le champ libre quant au canal de diffusion. Mais la comparaison au moment de l’achat sur le critère de la réparabilité ne sera possible que si l’indice est bien affiché d’une part, et si la grille est aisément accessible d’autre part (par exemple par un logo cliquable) ».
Au final, « seuls 28 % des produits répondent à cette double condition. Charge sinon aux consommateurs de chercher par eux-mêmes cette grille sur le site du fabricant, où elle est parfois reléguée sur une page difficile d’accès, ou d’en faire la demande auprès du vendeur, du fabricant ou de l’importateur sans grande chance de succès. Seules 10 % de nos demandes aux fabricants ont abouti à récupérer la grille de notation. Les demandes aux vendeurs sont toutes restées stériles ».
Pour télécharger le rapport détaillé de nos confrères, c’est par ici que ça se passe.
Commentaires (12)
#1
Je regrette que l’on puisse pas accéder aux détails de la note.
Un site essaye de les compiler:
https://www.indicereparabilite.fr/
#1.1
Faut le savoir sur ce site que pour trier par indice de réparabilité, faut choisir un tri par tarif…
#1.2
site pas super bien conçus qui freeze a cause d’une popup qui s’ouvre automatiquement et impossible de naviguer si on ne la quitte pas ou si elle est bloquée …
#2
Quel est l’indice de réparabilité de la sonnette ? …
#3
Tiens, je suis étonné que le score lamentable d’Amazon n’ait pas encore fait bondir tous ses admirateurs qui encensent en permanence sont grand respect du client.
#3.1
Entre les retours gratuits et autres refund je vois qu’Amazon monétise sa rue de la paix juste avant le début de la case 20.000.
Et comme les blagues les plus longues sont toujours les meilleures en économie de l’attention on est pas sortis de l’orbite.
Quant à l’économie circulaire sensée résoudre ce type de problème : à supposer que l’indice de post-rotation n’est pas prévu ni souhaité (merci l’UFC de le rappeler) dans le cas précédent, ou le second, on nous prend donc toujours pour des cons.
#4
Le problème dans l’orbite c’est la chute permanente.
“Oui mais pour placer les produits on fait des économies d’échelles”, tu m’étonne Newton…
#5
Tant que l’ubiquitaire qu’on sonne acteur ne passe pas sous les échelles the sky is no limit !
La caverne c’est une autre unité : le Ma, mon cher Pascal.
#6
Le moment est attendu mais toujours non chronométrable.
#7
C’est bien ordinaire : tout silex finissant en quatz, appliquer de manière restreinte une nouvelle calcédoïne sans tenir compte des idoïnes chronophages relève d’une mythologie, et non d’une inertie.
#8
C’est l’indice de réparabilité, ça ne concerne pas vraiment Amazon qui travaille l’indice de remplacement total
#8.1
L’affichage de l’indice de réparabilité, ça concerne surtout le client pour les réparations hors garantie. Amazon est hors la loi en ne l’affichant pas même si, en effet, le client typique d’Amazon s’en fout des problématiques de développement durable.