La Commission européenne n’est pas satisfaite. Bing, en tant que contrôleur d’accès désigné par le DSA, est soumis à un certain nombre d’obligations. Le 14 mars, l’Europe avait ainsi demandé à Microsoft des informations portant sur les risques liés à l’IA, « notamment Copilot in Bing et Image Creator by Designer ».
Selon la Commission, dans une note du 17 mai, les réponses étaient incomplètes. Une nouvelle demande a été envoyée, cette fois juridiquement contraignante.
« La demande d'informations repose sur le soupçon que Bing pourrait avoir enfreint le DSA en ce qui concerne les risques liés à l'IA générative, tels que les "hallucinations", la diffusion virale de "deepfakes", ainsi que la manipulation automatisée de services susceptibles d'induire les électeurs en erreur. »
La Commission précise que l’amende pourrait aller jusqu’à 1 % du revenu annuel ou du chiffre d’affaires mondial, assortie d’une sanction périodique pouvant grimper jusqu’à 5 % du revenu journalier moyen ou du chiffre d'affaires annuel mondial du prestataire, si Microsoft ne répond pas dans les temps. Si les informations fournies se révèlent « incorrectes, incomplètes ou trompeuses », la même amende pourra être appliquée.
L’Europe rappelle toutefois qu’une telle demande d’information est un acte d’enquête « qui ne préjuge pas des éventuelles autres mesures que la Commission pourrait ou non décider de prendre ». Selon les éléments fournis, une procédure formelle pourrait être ensuite ouverte.
Commentaires (6)
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#2
Ca permet de collecter des statistiques d'usages pour ensuite conclure que le risque en l'état est acceptable.
Et donc qu'une simple surveillance/vigilance est suffisante pour se prémunir d'un dommage grave dans le futur.
#3
#3.1
#3.2
Sinon par défaut, oui, il va sortir ce qui est statistiquement possible pour lui.
#4
Personnellement, je me suis amusé à essayer d'installer GPT4-x-Alpaca-13B-ggml-4bit_2023-04-01 en local sur mon vieux PC (i7-5820K CPU @ 3.30GHz, 32 Go de RAM, RTX 3060 Ti), ça fonctionne, c'est lent mais ça fonctionne.