Google veut limiter les apparitions de de RT et Sputnik, la Russie passe aux menaces
Le 22 novembre 2017 à 09h44
1 min
Internet
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Le patron d'Alphabet, Eric Schmidt, annonce que le moteur de recherche travaille à « déclasser » certains sites, nommant Russia Today et Sputnik, tous deux financés par l'État russe. Il estime que le classement est une méthode préférable à une censure pure et simple.
Cette déclaration arrive en pleine enquête du Congrès américain, sur l'ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle de novembre 2016. Facebook, Google et Twitter ont été auditionnés par des sénateurs, tout en montant un large arsenal contre la désinformation, dont l'efficacité est encore à prouver. Cela alors que les pays multiplient ce type d'actions en ligne.
En réaction, la Russie promet des représailles si Google vient à agir contre ses deux médias. Le régulateur des médias a demandé des clarifications au groupe américain, avant d'éventuelles mesures. « Il est évident que nous défendrons nos médias » a déclaré Alexander Zharov, le responsable du régulateur, le Roskomnadzor.
Le 22 novembre 2017 à 09h44
Commentaires (9)
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Abonnez-vousLe 22/11/2017 à 10h21
Incroyable, cet article a été affiché par google dans la section économie..
Le 22/11/2017 à 10h29
Je pense que pas mal de monde chez Google devra faire attention à l’origine de leur thé, voire prendre un goûteur et un compteur Geiger !
Le 22/11/2017 à 10h35
Google, la petite société pas comme les autres qui était contre la censure.
Moins de 20 ans après : Google est devenu un monstre bien plus grand que IBM et se pose en censeur…
Le 22/11/2017 à 11h23
Qu’elle est loin la neutralité de l’algorithme…
Le 22/11/2017 à 11h30
Google décide pour toi, ce qui est bien, où mal.
“Don’t be evil” il disaient avant. Et maintenant ?
Le 22/11/2017 à 11h42
Ce n’est pas de la censure, c’est de la priorisation d’information " />
Le 22/11/2017 à 14h00
Maintenant, si G. décide lui-même de ce qui est bien et ce qui est mal, il n’a plus de difficulté à «don’t be evil»
Le 22/11/2017 à 16h01
Aaaah, cette merveilleuse “Ère de la scolarisation”, ou tous les citoyens doivent être formatés dans la pensée unique (par opposition à la pensée critique) et spécialisés dans une tâche particulière au service de l’entreprise… (Au détriment de la polyvalence et l’autonomie).
Que c’est beau… De voir la presse toute ensemble derrière les mesure anti fake news, et tout ce qui contredirait les discours officiels, jusqu’au grand groupes, trop heureux de pousser dans ce sens.
Le 22/11/2017 à 22h35