Framasoft s’explique sur l’indisponibilité de Framapic
Le 15 octobre 2018 à 09h16
2 min
Logiciel
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Le service d'hébergement de photos était inaccessible du 17 août au 24 septembre. L'association explique que cette indisponibilité suit « une vague de plusieurs signalements par semaine » nécessitant son intervention.
Ces réclamations n'ont pas été du goût de l'hébergeur du service, Hetzner, qui a laissé à Framasoft « 24 heures pour migrer framapic.org hors de son réseau ». Après une tentative infructueuse de solution, il a été décidé de déplacer le service ailleurs.
Quelques limitations ont été mises en place pour éviter de nouveaux problèmes, à commencer par le bannissement des nœuds de sortie du réseau Tor. Un choix « douloureux » pour l'équipe convaincue de l'intérêt de ce réseau, mais « un nombre conséquent de signalements concernaient des images envoyées via Tor ».
De plus, les adresses IP ayant déjà fait l'objet d'un signalement seront aussi bannies du service, ce qui était déjà plus ou moins le cas précédemment. D'autres blocages pourraient intervenir si cela s'avère nécessaire à l'avenir.
Framasoft précise que la fermeture temporaire de Framapic ne constituait pas un blocage des usages du fait de son initiative CHATONS misant sur la décentralisation. Ainsi, d'autres hébergeurs proposaient un service similaire.
Le 15 octobre 2018 à 09h16
Commentaires (13)
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Abonnez-vousLe 15/10/2018 à 09h37
c’est pour ça qu’on peut pas avoir de jolie chose… " />
Le 15/10/2018 à 11h16
Le 15/10/2018 à 11h16
Comme attendu, on se dirige lentement et sûrement vers la fin des petits hébergeurs, si l’hébergeur est légalement responsable des contenus, seuls Google, Facebook and cie ont les moyens de gérer tout ça.
Le 15/10/2018 à 12h03
Le 15/10/2018 à 13h16
Ne pas tirer de mauvaises conclusions par un raisonnement erroné.
Un hébergeur n’est pas responsable a priori des contenus.
Par contre, il se doit de supprimer promptement le contenu signalé.
Comme en lisant les mentions légales du site (qui sont en fait celle de framasoft.org), il est plus facile de contacter leur hébergeur qu’eux-même pour signaler des violation de propriété intellectuelles, je comprends que leur hébergeur soit chagriné et leur demande de partir.
De plus, ils ne respectent pas le 7. de l’article 6 de la LCEN (lien au début de mon message) qui demande à ce que l’on puisse signaler par un dispositif facilement accessible et visible permettant à toute personne de porter à leur connaissance des violations graves de la loi.
Ne pas respecter cette obligation est puni de un an d’emprisonnement et de 75 000 Euros d’amende pour le dirigeant de la personne morale et d’une amende 5 fois supérieure pour la personne morale elle-même.
Quand on veut héberger des images, il faut étudier un minimum ses obligations.
Et je passe sur le fait que leurs mentions légales mentionnent encore la loi du 6 janvier 1978 sans aucune référence au RGPD qui est devenu la norme.
La seule chose qu’on peut conclure, c’est qu’en tant qu’hébergeurs d’images, ce sont des charlots par rapport au respect de la loi.
Le 15/10/2018 à 15h50
Non l’idée c’est de les multiplier en fait plutôt que de tout centraliser et que les gens qui ont des sites hébergent eux-mêmes leurs images, même quand c’est l’État français !
(oui je paie un CHATONS pour mes partages et j’héberge toutes les illustrations et les fichiers de mes sites).
Le 15/10/2018 à 15h52
Le 15/10/2018 à 18h32
T’as l’info sur https://framapic.org/about
> Comment peut-on faire pour signaler une image ?
> Veuillez contacter l’administrateur : Association Framasoft, Framasoft
Le 15/10/2018 à 18h56
> Comme en lisant les mentions légales du site (qui sont en fait celle de framasoft.org)
Non, elles sont potentiellement différentes selon le service. Potentiellement, parce qu’il y a quand même beaucoup d’infos identiques (ce qui concerne Framasoft, généralement l’hébergeur…)
> il est plus facile de contacter leur hébergeur qu’eux-même pour signaler des violation de propriété intellectuelles,
Y a quand même un lien très clair dans nos mentions légales : « Pour nous contacter : Framasoft»
C’est moins chiant que d’aller sur le site de l’hébergeur pour le contacter.
Le 15/10/2018 à 19h31
Sauf que cette page n’est pas pointée par un lien sur la page principale (j’ai même vérifié en regardant le source de la page). On ne peut donc pas savoir qu’elle existe.
Sauf que sur Framasoftsur laquelle j’étais tombé par les mentions légales (qui est le bon endroit pour mettre ce genre de choses), je ne sais pas sur quel lien cliquer pour signaler une image.
Et sauf que cela ne répond pas bien à ce que j’ai cité de la LCEN pour les signalements concernant les cas d’apologie des crimes contre l’humanité, du terrorisme, la pornographie enfantine (sur un site d’images, ça peut arriver assez facilement), etc. et que vous risquez gros d’un point de vue pénal.
Si ce qui est dit ci-dessous est vrai (j’ai tendance à le croire) :
Le 15/10/2018 à 22h30
Le 15/10/2018 à 22h50
Ce n’est pas moi qui risque la prison.
De plus, je ne suis pas juriste mais juste un lecteur attentif de NXI. Par contre, il y a des avocats ou juristes qui traînent par ici, mais je ne vais pas les dénoncer. " />
Vu comme vous semblez gérer le truc, le seul bon conseil que je peux vous donner c’est d’arrêter ou de faire intervenir un juriste.
Et ce n’est pas en me le demandant de la sorte que j’aurai envie de travailler avec vous.
Bordel, je vous ai indiqué ce qui n’allait pas et l’article de loi principal. Lisez-le. Le juridique, c’est comme l’informatique : quand on a un problème on essaie de chercher d’où il vient. En tout cas, c’est la démarche que j’ai eu et qui m’a permis de comprendre rapidement pourquoi l’hébergeur vous a demandé de déménager framapic. J’ai même débordé dans mes remarques sur le RGPD.
Le 16/10/2018 à 00h03
De toute façon, même avec un moyen technique de signalement de contenu illégal, ça revient à quoi: remplir un log de modération qui doit ensuite être traité à postériori, à la main, tous les jours même le dimanche.
On peut alléger la charge en blacklistant tous les hash déjà reportés mais de nouveaux fichiers feront toujours surface. L’hébergement de contenus d’origine publique réclame pas mal de main d’oeuvre, et c’est pas facile à gérer quand c’est basé sur du volontariat.