Fibre : Orange gagne en Mayenne, l'État exclut un repartage des déploiements

Fibre : Orange gagne en Mayenne, l’État exclut un repartage des déploiements

Fibre : Orange gagne en Mayenne, l'État exclut un repartage des déploiements

Hier matin, Orange et le département de la Mayenne ont officiellement signé la délégation de service public pour le réseau d'initiative publique local, censé amener la fibre aux zones rurales d'ici 2022. Il doit engendrer un coût de 141 millions d'euros (au lieu des 182 millions anticipés), dont 29 millions financés par le département et l'État.

Xavier Niel était présent à l'inauguration, avec la promesse du FAI de fournir ses Freebox aux futurs clients. Comme nous le révélions, il ne s'agit pas (encore) d'un accord national entre Orange et Free.

L'événement a été l'occasion d'une accolade entre le secrétaire d'État Julien Denormandie et les deux opérateurs. Selon Le Figaro, le représentant du gouvernement a fermé la porte à une nouvelle répartition des déploiements dans les agglomérations moyennes, où Orange déploie la grande majorité de la fibre pour le compte des quatre opérateurs.

« Nous n'allons pas rouvrir cette boîte de Pandore qui est le redécoupage des zones RIP et AMII. Il nous faut un cadre stable pour aller plus vite » a-t-il déclaré. La position a de quoi surprendre, alors que l'Agence du numérique (qui pilote le plan) et l'autorité des télécoms, l'Arcep, plaident pour revoir le partage des travaux sur ces 12 millions de lignes.

En fait, le seul vraiment opposé à ces discussions est Orange. Une plainte de SFR court toujours contre ce dernier, pour obtenir plus de déploiements. Il pourrait donc passer en force, si la justice le suit sur ce terrain.

Commentaires (6)








LeBrief’ a écrit :



L’événement a été l’occasion d’une accolade entre le secrétaire d’État Julien Denormandie et les deux opérateurs.





“ah bon ? il a pas de nom de famille ?”



Entre le Secrétaire d’État qui tente de rassurer la collectivité locale de la Mayenne et l’opérateur Orange qui étaient présents devant lui et les choix finaux d’un gouvernement, il y a autant de marge qu’entre les affirmations ubuesques d’Altice/SFR concernant le fibrage intégral de la France sur ses fonds propres et les déploiements effectifs.


La position ne me surprend pas du tout.

Entre une “mauvaise” situation dont on connait le résultat (orange fibre tout, on sait que ça aboutira et que ça marchera) et se lancer dans la recherche d’une meilleure situation qui peut durer très longtemps (les opérateurs se battent pour faire ou ne pas faire chaque brin de fibre à déployer pendant des mois, pendant ce temps là, aucun déploiement).



J’ai l’impression d’avoir inversé la bonne et la mauvaise situation dans mon paragraphe précédent. Ceux qui sont dans des zones où il y a bataille judiciaire entre les opérateurs n’auront que leurs yeux pour pleurer, ils pourront attendre longtemps d’être connecté !


“Il nous faut un cadre stable pour aller plus vite » a-t-il déclaré. La position a de quoi surprendre



Un accord remis en cause est encore plus surprenant.

L’instabilité juridique est digne des vieux régimes.



On aurait encore droit à un revirement stupide de l’Arcep?

On voit ou ça nous mène.

 


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