L’homologue de la CNIL pour le land de Hambourg indique que le Comité européen de la protection des données (EDPB) a rejeté sa demande visant à imposer des mesures pour empêcher le partage de données entre WhatsApp et Facebook. Ce scénario n’ayant pas été jugé urgent.
Alors que l’EDPB a constaté plusieurs indélicatesses sur l’autel du RGPD, notamment sur la base légale, ou encore des incohérences entre les informations communiquées aux utilisateurs de Whatsapp et les engagements pris par l’éditeur envers les autorités de protection, la CNIL de Hambourg ne comprend pas la tiédeur ambiante.
Elle indique que le CEPD s’est contenté de réclamer une enquête à la CNIL irlandaise, autorité chef de file. lrich Kühn, commissaire adjoint auprès de l’autorité allemande regrette cette opportunité manquée. « Malgré nos demandes répétées depuis plus de deux ans d'enquête et, le cas échéant, de sanctionner la question des échanges de données entre WhatsApp et Facebook, l'Irish Data Protection Commission n'a pris aucune mesure à cet égard ».
Commentaires (6)
#1
De toute façon c’est déjà trop tard : pour les utilisateurs de Whatsapp qui ont accepté les nouvelles CGU, Facebook a déjà partagé les données qui les intéressent et aucune législation ne les fera revenir en arrière maintenant, vu qu’elles sont fusionnées avec le reste dans leurs bases… Au mieux cela empêchera - sauf “bug technique” opportun - des partages futurs sur de nouvelles data.
C’est la méthode revendiquée par Mark depuis le début : “move fast, break rules, aplogize and continue”. Tant que les états accepteront de se faire dominer par une entreprise privée, aucune raison que cela change !
#1.1
+100000
Dès lors que WhatsApp a fait savoir ses changements de politique de données en Janvier dernier, j’ai quitté la plateforme
.
Tous mes proches m’ont fait les gros yeux, mais se sont finalement pliés à utiliser la plateforme de remplacement que j’avais choisi pour rester en contact avec moi.
#1.2
Un moment donné, les gens s’en tapent de foutre leur vie sur FB… donc laissons les. Quand ils se verront refuser un boulot ou verront leur photos privées leakés, ils comprendront. Il faut parfois toucher le fond pour rebondir. Perso, je n’ai pas de compte FB et je le vis très bien…
#2
J’aimerais bien que la CNIL française adopte le même ton que celle de Hambourg…
#3
La CNIL irlandaise a-t-elle les moyens humains et finnanciers de traiter tous les demandes à la domiciliation européenne de Facebook, Google, Microsoft &Co??
#4
et a-t-elle les mains libres pour sanctionner le locataire du 4 Grand Canal Square à Dublin ?