Europol démantèle VPNLab, qui était utilisé comme appui pour des « actes criminels graves »

Europol démantèle VPNLab, qui était utilisé comme appui pour des « actes criminels graves »

Europol démantèle VPNLab, qui était utilisé comme appui pour des « actes criminels graves »

Une action coordonnée entre dix pays – dont la France – a été menée le 17 janvier. « Les autorités chargées de l'application de la loi ont maintenant saisi ou arrêté les 15 serveurs qui hébergeaient le service de VPNLab.net, le rendant ainsi indisponible ».

Les forces de l’ordre « se sont intéressées au fournisseur après que de multiples enquêtes ont révélé que des criminels utilisaient le service VPNLab.net pour faciliter des activités illicites telles que la distribution de logiciels malveillants », indique Europol.

« À la suite de l’enquête, plus d’une centaine d’entreprises ont été identifiées comme étant à risque de cyberattaques. Les organismes d’application de la loi travaillent directement avec ces victimes potentielles pour atténuer leur exposition ».

Commentaires (8)


J’ai du mal à comprendre. Demain ils vont démanteler les autoroutes parce que des criminels roulent dessus ?
Et ensuite marie de levallois ? /s



Noathym a dit:


J’ai du mal à comprendre. Demain ils vont démanteler les autoroutes parce que des criminels roulent dessus ? Et ensuite marie de levallois ? /s




le maire de levallois est tombé depuis longtemps ;) france antifric bonjour :D




Exagone313 a dit:


Ils ont apparemment fait de la publicité pour leur service en encourageant des activités illégales sur le dark web. Mais ça me semble quand même bizarre, si on imagine qu’un tiers pourrait aussi recommander ce service et donc en faire la publicité.




la problématique c’est qu’après si hidemyass, hidester et autres vpn plus ou moins graveleux tombent, proton sera en première ligne dans le viseur.



toutes ces initiatives qui mettent le béton sur la vie privée et la confidentialité finiront toujours dans le même viseur que ce que megaupload a subi : être une plaque tournante se paie forcément un jour, le juridique ne supporte pas l’opacité.


Je suppose qu’ils ont obtenu un mandat pour la saisie du matériel.
Ensuite c’est la justice qui doit décider si VPNLab a une responsabilité.


On interdit bien, l’alcool au volant, la vitesse excessive, … alors qu’on peut très bien conduire correctement dans chacun de ces 2 cas (mais c’est faux pour la plupart des gens) ; et puis les armes à feux (certaines), les chiens d’attaque (ditto), …
Je ne dis pas que c’est juste, ça ne l’est probablement pas, à moins qu’ils sachent parfaitement comment le service était utilisé.


Ils ont apparemment fait de la publicité pour leur service en encourageant des activités illégales sur le dark web. Mais ça me semble quand même bizarre, si on imagine qu’un tiers pourrait aussi recommander ce service et donc en faire la publicité.



Exagone313 a dit:


Ils ont apparemment fait de la publicité pour leur service en encourageant des activités illégales sur le dark web.




Pas plus que tous les VPN qui se disent “bulletproof” et “zero-log”…



Le problème c’est le double discours sur les VPN qui à la fois vous protègent contre les “méchants” gouvernements mais qui doivent aussi rendre des comptes aux “gentils” gouvernements.


Et dont la seule preuve de leur “protection” est la plaquette commerciale.



Ca m’impressionne toujours de voir des gens se ruer sur un énième intermédiaire à la fiabilité aléatoire en pensant qu’ils vont être “sécurisés” et “anonymes”.



(reply:1925328:SebGF) C’est encore et surtout un énième fournisseur obscure dont personne n’a jamais entendu parler, sauf des criminels, ce pourquoi ce fournisseur a spécifiquement été conçu, il existe deux gros drapeaux rouges chez certains fournisseurs : “bullet-proof” et “lifetime subscription”.




Pour une utilisation normal (sauf Netflix), Mullvad sont très fiable et ont fait leurs preuves, il n’y a jamais eu le moindre scandale à leurs sujet en plus de 10 ans de service et ils sont constamment en recherche pour améliorer leurs fiabilité et réduire le besoin de confiance chez leurs utilisateurs, ils ont été les premiers à adopter WireGuard et à militer pour l’open-source et la transparence du système. Cela dit, ils sont presque les seules.


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