European Bus System of the Future 2 : garage autonome d’un bus avec la RATP et le CEA
Le 03 avril 2018 à 09h22
2 min
Sciences et espace
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Dans le cadre de cette expérience, le véhicule de transport en commun électrique d'Urbanway a été modifié par Iveco afin d'être piloté de manière autonome.
Le CEA apporte son expertise sur l'intelligence artificielle et la robotique, tandis que la RATP assure le pilotage du projet, l'intégration des sous-systèmes et le développement de l'interface entre le bus et le système de gestion de flotte. Deux cas d'usages sont mis en avant :
- À l’arrivée au dépôt du conducteur, le bus démarre en mode autonome, quitte sa place de parking au 3ème sous-sol et se dirige vers la sortie du dépôt. Le conducteur prend son service à la sortie du dépôt et démarre sa journée.
- À la fin de son service, le conducteur laisse son bus à l’entrée du dépôt. Une fois le mode autonome activé, le véhicule se gare en totale autonomie à la place pré-attribuée par le système automatique de gestion de la flotte, en descendant vers les espaces de garage en sous-sol puis en rejoignant directement la place qui lui a été attribuée.
Cette démonstration s'inscrit dans le cadre du dispositif de recherche European Bus System of the Future 2 (EBSF 2) lancé en 2015, et co-financé par l’Union européenne. Son but est de développer une nouvelle génération de systèmes de bus urbains.
Le 03 avril 2018 à 09h22
Commentaires (11)
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Abonnez-vousLe 03/04/2018 à 09h17
Ce qui est devenu une priorité depuis le décès d’un conducteur un matin au démarrage du bus (démarrage, tour de contrôle du bus, les freins se libèrent car il a oublié d’activer le frein de park, il tente d’arrêter le bus et se fait écraser…)
Si ça peut rendre leur vie plus “cool” les chauffeurs seront content de laisser les bus se garer tout seuls :)
Le 03/04/2018 à 10h56
C’est comme ça que je vois la conduite autonome. Quelque chose qui rend service.
Contre les esprits chagrins qui trouveront mille arguments contre … je rêve de convois de camions autonomes électrique qui transportent les marchandises sur les autoroutes entre 1 et 5 heure du matin laissant la voie dégagé pour les usagers en plein jour, réduisant les accidents la fatigue des chauffeurs etc etc …
Les métiers à haut risque et triste d’un point de vu humain comme dactylo, mineurs, paysans ont disparus et j’espère que ces disparitions continuerons : chauffeurs routier, caissière, opérateurs etc …
Le 03/04/2018 à 11h27
Le problème, c’est que sans paysan, pas de nourriture. Automatiser à l’extrême, c’est ne pas faire attention à la Terre, celle qui est censé nourrir les plantes et animaux que l’on consommera ensuite ; donc nous nourrir.
Aujourd’hui, ces paysans sont devenus des “exploitants agricoles” : ils font quoi ? Gérer un budget et gérer des machines. Bien loin de la base de leur métier : la terre.
Le 03/04/2018 à 12h54
Le 03/04/2018 à 12h59
Oui ça s’appelle le ferroutage.
Le 03/04/2018 à 13h36
Le 03/04/2018 à 15h01
Le 03/04/2018 à 18h19
Le 04/04/2018 à 07h59
Le 04/04/2018 à 08h46
Bonne remarque, ça aidera à limiter encore plus le problème, c’est sûr. Cependant, il y aura toujours des cas où la voiture sera hors service, et pour une raison ou pour une autre, refusera de sortir de son emplacement.
Le 04/04/2018 à 10h31