En dépit des vagues de licenciements dans la tech, l'open source et Linux recrutent

En dépit des vagues de licenciements dans la tech, l’open source et Linux recrutent

En dépit des vagues de licenciements dans la tech, l'open source et Linux recrutent

« En dépit de ce que disent les journaux, 57 % des entreprises augmenteront leur personnel cette année », a déclaré Hilary Carter, vice-présidente de la recherche et de la communication à la Fondation Linux, lors de son discours d'ouverture de l'Open Source Summit North America à Vancouver, au Canada, rapporte ZDNet.

En dépit des nombreuses annonces de licenciements, ces derniers temps, le taux de chômage dans le secteur technologique n'aurait augmenté que de seulement 2,3 % en avril, et la demande de talents techniques resterait « forte en particulier dans le cloud et les conteneurs, la cybersécurité, l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique », relève ZDNet : 

« Qu'est-ce que ces domaines technologiques ont en commun ? La réponse est qu'ils dépendent tous fortement des technologies open source et Linux. »

Et ce, quand bien même Red Hat a, lui aussi, annoncé le licenciement d' « un peu moins de 4 % » de ses employés.

Si la Fondation Linux a constaté que les postes techniques de haut niveau sont ceux qui subissent les plus fortes réductions, elle relève que 70 % des entreprises interrogées « offrent à leur personnel technique existant des possibilités de formation aux nouvelles technologies », parce qu' « il n'y a pas assez d'experts dans les technologies en vogue, telles que Kubernetes et l'IA générative » : 

« Si votre entreprise ne souhaite pas vous aider à acquérir de nouvelles compétences, c'est un signal d'alarme. La Fondation Linux a constaté que l'investissement dans l'amélioration des compétences est vital pour les entreprises qui cherchent à suivre les technologies émergentes et à rester compétitives sur le marché. »

80 % des professionnels des ressources humaines s'appuieraient en outre sur les certifications pour prendre des décisions en matière d'embauche, les diplômes universitaires n'étant plus considérés comme suffisants pour témoigner des compétences des postulants : « les entreprises qui ont répondu à l'étude de la Fondation Linux ont estimé que l'amélioration des compétences (91 %) et les certifications (77 %) sont plus importantes qu'une formation universitaire (58 %) ».

« Les temps ont été durs », relève Jim Zemlin, directeur exécutif de la Fondation Linux, au sujet des vagues de licenciements ces derniers temps, « au nom de la réduction des coûts » : 

« Mais l'open source est à contre-courant de ces tendances. La Fondation Linux elle-même, par exemple, a connu le meilleur premier trimestre de son histoire. Je vois donc un peu d'espoir là où il y a de l'obscurité. »

Commentaires (5)


80% des nullos des RH qui n’ont jamais rien fait ni compris de technique/scientifique font plus confiance aux certifications qu’aux diplômes universitaires.
Ca explique tout! :-)



bistouille a dit:


80% des nullos des RH qui n’ont jamais rien fait ni compris de technique/scientifique font plus confiance aux certifications qu’aux diplômes universitaires. Ca explique tout! :-)




Les RH, pour en avoir côtoyé un certain nombre au cours de ma carrière (pas encore fini), autant en recrutement qu’en suivi de carrière, et bien c’est confirmé:



QUE DES NUISIBLES !! :cartonrouge:



Franchement une fonction qui mérite d’être réduite au minimum du minimum dans une boite. Et ils ont tous cette manie et ego de se croire Dieu le Père surtout en entretien d’embauche de l’extérieur (alors que le manager qui recrute est le seul vraiment compètent pour juger et décider de sur le candidat)
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Et la phrase qui tue et montre bien la vacuité du job de RH (grosse boite du CAC40 qui fabrique du matériel électrique) durant un entretien annuel avec le RH du service:



Tu es acteur de ta mobilité



traduction:



Si tu veux changer de fonction dans la boite, et bien tu te démerdes, c’est ton problème, pas le mien, je vais quand pas faire l’effort de t’aider quand même !



Si la Fondation Linux a constaté que les postes techniques de haut niveau sont ceux qui subissent les plus fortes réductions, elle relève que 70 % des entreprises interrogées « offrent à leur personnel technique existant des possibilités de formation aux nouvelles technologies », parce qu’ « il n’y a pas assez d’experts dans les technologies en vogue, telles que Kubernetes et l’IA générative »




Je ne sais pas si ca renvoie une bonne image des postes techniques de haut niveau sur l’open source et Linux. Ca donne l’impression que l’open source c’est volatile: il faut suivre la hype.



bistouille a dit:


80% des nullos des RH qui n’ont jamais rien fait ni compris de technique/scientifique font plus confiance aux certifications qu’aux diplômes universitaires. Ca explique tout! :-)




Si encore les certifs étaient vues comme la validation de l’expérience acquise avec une techno et l’approfondissement de celle-ci, ça aurait une valeur.



Mais comme au final c’est qu’un business commercial grâce auquel je me retrouve à devoir dépatouiller des “experts certifiés” (en quoi je sais pas) alors que je n’en ai quasi aucune. J’ai du mal à voir leur intérêt.


J’ai l’impression que les certifications informatique c’est comme les diplômes de certaines écoles de commerces : si t’as les moyens de payer la scolarité ça t’es accordé automatiquement quel que soit ton niveau de compétence.



Me souviendrais toujours dans une boite où j’ai bossé de ce DSI bardé de certifications dans tous les domaines que la boite avait été cherché et payait une fortune justement pour ça que j’ai entendu demander à une hotline qu’on lui épelle “startx”, j’ai failli m’étouffer et le gars à l’autre bout à dû lui aussi halluciner.
Le même gars que j’ai regardé galérer 25 minutes à chercher pourquoi il n’arrivait pas à se connecter au réseau de la boite sur une machine, à réinstaller des pilotes, lancer des dizaines de lignes de commandes, etc … et qu’au final j’ai eu pitié de lui et en ouvrant la porte de la machine (ce qu’il n’a jamais eu l’idée de faire) je me suis aperçu que la carte réseau avait été mal vissée et était simplement sortie de son slot …



C’est devant ce gars là que j’ai compris ce qu’était réellement le principe de Peter, voir la loi de Dilbert et que l’esbrouffe paye bien plus que la compétence technique.


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