En commission, les sénateurs punissent le référencement de la zoopornographie par les moteurs

En commission, les sénateurs punissent le référencement de la zoopornographie par les moteurs

En commission, les sénateurs punissent le référencement de la zoopornographie par les moteurs

La Commission des lois du Sénat a adopté la proposition de loi sur la maltraitance animale. Le texte sera examiné en séance le 30 septembre et 1er octobre.

Déjà adopté par les députés, le texte indique que le fait de diffuser des images de sévices graves ou d’un acte de cruauté ou d’atteintes sexuelles « est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».

Les sénateurs réunis en commission ont insisté pour que les moteurs de recherche soient soumis à la même sanction lorsqu’ils référencent ces contenus. « Les moteurs de recherche permettent de rendre visibles les images zoopornographiques. Sans leur présence, un public non averti, comme des mineurs, a beaucoup moins de possibilité d’accéder à ces images », expose cet amendement.

Ainsi, « le déréférencement par Google de certains contenus zoopornographiques a été très efficace pour diminuer la visibilité de certains sites internet. Ce qui aujourd’hui relève de la bonne volonté temporaire des moteurs de recherche doit dorénavant devenir une obligation pour eux ».

Le dispositif reste problématique : le moteur de recherche ne référence ces contenus que parce que l’éditeur a choisi de l’exposer.

Dans cet autre amendement, l’article incriminant ces pratiques ne sera pas applicable « lorsque l’enregistrement, la détention, la diffusion ou la consultation de ces images vise à apporter une contribution à un débat public d’intérêt général ou à servir de preuve en justice ». Les sénateurs n’ont cependant pas ajouté le référencement à cette liste d’actions.

Commentaires (11)


Et quid des contenus furrys, dans tout ça ? C’est la même catégorisation ?


Non car les personnages de furry sont humanoïdes, donc la loi ne les concernera vraisemblablement pas.



Par contre les hentai a base d’animaux (parce que oui, ça existe) seront sûrement concernés aussi même si c’est tellement minime et que les sites de hentai ont tellement été bloqués à cause de contenus pedos entre autre qu’il ne reste déjà plus grand-chose de ce type disponible en France.


SomeDudeOnTheInternet

Non car les personnages de furry sont humanoïdes, donc la loi ne les concernera vraisemblablement pas.



Par contre les hentai a base d’animaux (parce que oui, ça existe) seront sûrement concernés aussi même si c’est tellement minime et que les sites de hentai ont tellement été bloqués à cause de contenus pedos entre autre qu’il ne reste déjà plus grand-chose de ce type disponible en France.


Si tu prends le cas de dérivés de Zootopia, la limite est floue…
S’ils sont humanoïdes bipèdes anthropomorphes, ces personnages sont bien des animaux à la base.


MuadJC

Si tu prends le cas de dérivés de Zootopia, la limite est floue…
S’ils sont humanoïdes bipèdes anthropomorphes, ces personnages sont bien des animaux à la base.


En général dans le scénario de ce genre de porno, ce n’est pas le cas. Si quelqu’un fait un hentai sur Zootopia, ça ne sera pas interdit par la loi (mis à droit pour les droits d’auteur).



Il faut bien rappeler que le problème avec la zoophilie ce n’est pas le fait que ça soit des animaux en soi, mais le fait qu’ils ne puissant pas exprimer de consentement libre et éclairé. Ce qui est l’une des règles qui définissent un rapport sexuel consentant. Si les dits animaux ont une intelligence similaire à un être humain, ce n’est plus du tout la même chose, même si ça reste des animaux.



Après j’imagine qu’il doit y avoir plein de petites subtilités dans la loi.



Sans leur présence, un public non averti, comme des mineurs, a beaucoup moins de possibilité d’accéder à ces images




Faudra vraiment m’expliquer un jour ce que les gens peuvent taper pour accéder à ce genre de contenu sans le vouloir…



Je ne suis bizarrement jamais tombé sur des images/vidéo de zooporn… Le fait que je n’ai jamais rien cherché en relation avec ça doit éventuellement aider 🤷


Quand j’avais 12 ans … c’est les potes qui partageaient ce genre de liens



Tomber dessus par inadvertance ça doit effectivement être compliqué, faudrait demander à un jeune de maintenant


Autant Google ou Bing ont les moyens d’investir une palanquée de dev juste sur cette question, payer les amendes pour les cas qui seraient passés au travers des mailles du filet (j’ai du mal à voir comment ils pourraient en filtrer 100%), et ignorer les faux positifs.
Mais j’ai du mal à voir comment ça serait possible pour les plus petits. Et j’imagine même pas si quelqu’un veut un jour essayer de créer un nouveau moteur de recherche : y’a tellement d’injonctions qu’il faut avoir les moyens d’un GAFAM pour avoir une chance d’essayer les respecter … Et dans le même temps les européens se plaignent de ne pas avoir de GAFAM/BATX local 😑



Ça ne serait pas plus simple de d’attaquer aux sites, et en 1er lieu à ceux qui référencent ce genre de trucs ?


Concernant le cas des furrys et autres trucs dérivés : je ne pense pas que ça tombe sous le coup de cette loi sur la maltraitance animale. Ça ne consitute pas un « sévice grave ou un acte de cruauté » je pense. Ils doivent viser les cas de gens qui abusent de vrais animaux …
(Je vais passer à une autre actu, celle-là commence à me donner la nausée 🤮)



(quote)
Ainsi, « le déréférencement par Google de certains contenus zoopornographiques a été très efficace pour diminuer la visibilité de certains sites internet. Ce qui aujourd’hui relève de la bonne volonté temporaire des moteurs de recherche doit dorénavant devenir une obligation pour eux ».




Je trouve qu’ils sont vachement informés sur ce sujet particulièrement.
Étonnant, surtout quand d’autres sont incapables de donner le montant du SMIC ou le prix d’un croissant, par contre pour le référencement de site zooporno, là on sent la maîtrise du sujet.


Avec de la chance on verra moins d’enculeurs de mouches.



(reply:1901966:SebGF) Malheureusement, je crains que non…



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