Dreem change de PDG
Le 08 mars 2021 à 08h17
1 min
Économie
Comme l’explique les Echos, Hugo Mercier et Quentin Soulet de Brugière assument leur choix : « Le premier, jeune PDG très présent dans les médias vient de quitter cette start-up spécialisée dans le sommeil. Le second, davantage tourné vers la communauté scientifique en ancien CTO, prend le relais et veut concrétiser le virage BtoB accéléré l'an dernier ».
Hugo Mercier explique être présent durant la phase de lancement et de recherche d’investisseurs. Il passe maintenant les commandes à son directeur technique alors que la société a entamé depuis un moment un virage vers les professionnels de la santé
Le 08 mars 2021 à 08h17
Commentaires (19)
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Abonnez-vousLe 08/03/2021 à 08h31
#1
Pourquoi vous faites de la pub pour cette escroquerie ?
Le 08/03/2021 à 09h19
#1.1
Alors pour avoir discuté avec des médecins et chercheur d’un centre du sommeil c’est pas forcément une escroquerie, et y a des résultats chez certains patient qui sont assez encourageant.
Après pour plusieurs médecins c’est surtout un super moyen de diagnostique, les patients reviennent avec beaucoup de données qui permettent de poser un diag et de trouver les bons traitements :) encore une fois il ne faut pas jeter bébé avec l’eau du bain.
Le 08/03/2021 à 09h59
#1.2
il y a plusieurs aspects à leur produit.
Le premier est très vendeur est discutable j’en conviens, c’est l’aspect “Mieux dormir sans traitement”. Mis à part un “coach du sommeil” c’est pas grand chose d’autre. A part guider l’utilisateur dans une sorte de prise de conscience de son rythme naturel, je vois rien d’autre. Je ne dirais pas que ce soit placebo, mais plutôt didactique. La solution est en nous, et sauf cas clinique, c’est majoritairement vrai. Ensuite je demande à voir comment cela se concrétise, mais je trouve que ca reste commercial.
En revanche, sur l’aspect collecte d’information sur notre rythme de sommeil, cela peut aider des vrais spécialistes du sommeil à aboutir plus facilement vers un diagnostique, et pourrait éviter le passage obligé d’une ou plusieurs nuits en centre du sommeil pour les cas les plus légers.
Donc l’idée de faire uniquement de la vente aux professionnel de santé ne me parait pas une hérésie, contrairement à la vente directe au consommateur. Car l’idée est bien d’apporter un outil au praticien qui aura ensuite à charge d’analyser l’information et de poser un diagnostique.
Le 08/03/2021 à 08h56
#2
Une note de la rédaction sur la signification de BtoB ?
Le 08/03/2021 à 09h11
#2.1
souvent noté aussi B2B, ça signifit Business to Business en ‘opposition’ au B2C Buisness to Customer
Donc au lieux de chercher à vendre au client finaux il cherchent à vendre à des intermédiaire/ professionnel ( dans leur cas, je sais pas trop qui ils visent )
edit: grilled
Le 08/03/2021 à 09h07
#3
Je pense que c’est B2B écrit atypiquement, soit “Business to Business”, c’est à dire qu’ils visent les entreprises (ou autres organisations, dont scientifiques et médicales) et plus les particuliers.
Sinon un tout petit rappel en quelques mots, ou une phrase maxi, de ce qu’est le produit serait utile, et ça manque trop souvent dans les briefs.
Le 08/03/2021 à 09h21
#4
Ah oui, B2B tout de suite je capte mieux dans mon logiciel interne ! Merci.
Le 08/03/2021 à 09h49
#4.1
Pour compléter ton logiciel interne si ces acronymes viennent à apparaitre prochainement, il y a aussi le BtoC “Business To Customer” qui est simplement la “vente aux particuliers”. C’est vrai que l’utilisation de ces termes anglosaxons et qui plus est en version réduite est parfois (souvent) casse pied…
Le 08/03/2021 à 10h20
#4.1.1
On peut aussi préciser de manière plus générale que 2 (two en anglais) ressemble a “to” donc c’est devenu une abréviation
Comme ça il a la clé pour plein d’autres abréviation
Le 08/03/2021 à 11h14
#4.1.2
A vrai dire je connaissais justement ces abréviations mais avec le “2” au lieu de “to”… qui me semble plus logique parce qu’en lisant BtoB, j’ai l’impression d’un acronyme à 4 mots alors que le “to” n’est pas abrévié, d’où la confusion.
Le 09/03/2021 à 07h09
#4.1.3
Business to consumer en fait :) (particulier)
Le 09/03/2021 à 08h19
#4.1.4
merci pour la correction
Le 08/03/2021 à 09h29
#5
Tu as des metas analyses qui prouvent que ca fonctionne au delà de l’effet placebo ?
Le 08/03/2021 à 10h37
#5.1
T’as plusieurs étude qui remontent la qualité d’acquisition des données (qui évite d’aller dormir dans un centre du sommeil)
https://dreem.com/clinicaltrials
Après y a pas de méta analyse parce qu’il me semble qu’il n’y pas encore assez (voir pas du tout) d’études publiées sur l’efficacité du dispositif. Déjà qu’on comprend pas encore bien le fonctionnement du cerveau pendant son sommeil.
Dans l’absolu le step 1 c’était de prouvé que l’appareil fonctionne et mesure bien, le step 2 c’est de réussir à agir sur le sommeil et c’est pas gagné.
Le 08/03/2021 à 10h15
#6
Sans etudes sérieuses sur le produit et sa reel efficacité pour moi ca reste un scam.
Le 08/03/2021 à 11h57
#6.1
J’ai le Dreem 1 et j’ai vu aucune diff.
Le 08/03/2021 à 14h38
#6.2
Si il servait au soin directement oui, comme il était initialement proposé. Sans études c’est purement spéculatif.
Mais pour l’aspect B2B on parle juste d’un outil permettant des relevés empiriques. L’efficacité ce sera aux professionnels concernés de l’estimer et de voir s’il leur est utile ou non. Au pire ca servira juste d’un bon objet contondant pour assommer les sujets aux troubles du sommeil récalcitrants.
Le 08/03/2021 à 11h02
#7
N’hésitez pas à lire => https://www.biorxiv.org/content/10.1101/662734v1
Le 08/03/2021 à 19h28
#8
Pour dormir, suffit d’avoir un anesthésiste avec ces cocktail, ça assomme bien.