Le groupe a mis en ligne son bilan financier pour l'année fiscale en cours, finie le 31 mars 2018. Le groupe revendique des revenus de 1 055,6 milliards de yens (8 milliards d'euros) entre avril 2017 et mars 2018, un chiffre d'affaires doublé par rapport à l'année précédente.
Le bénéfice opérationnel explose avec 177,5 milliards de yens (1,3 milliard d'euros), contre 29,3 milliards de yens (221 millions d'euros) un an auparavant. Enfin, le bénéfice net s'établit à 139,5 milliards de yens (1 milliard d'euros), contre 102,5 milliards de yens l'année dernière (775 millions d'euros).
Nintendo est largement porté par la Switch, dont les ventes sont de 15,05 millions d'unités sur l'année fiscale écoulée. Le fabricant parvient donc à réaliser son objectif, d'ailleurs relevé en cours de route.
Du côté des jeux, Super Mario Odyssey est en tête avec 10,41 millions d'unités vendues, contre 9,22 millions pour Mario Kart Deluxe 8 et 6,02 millions pour Splatoon. Enfin, 6,4 millions de consoles 3DS ont été vendues.
Enfin, le constructeur profite de la publication de ses résultats pour annoncer du changement à sa tête. L'actuel directeur marketing, Shuntaro Furukawa, deviendra PDG en juin. Sa nomination doit encore être validée lors de l'assemblée générale du 28 juin.
Il remplacera Tatsumi Kimishima, qui avait pris les commandes suite au décès de Satoru Iwata. Il récupèrera donc une société en bonne forme.
Commentaires (20)
#1
Nintendo a retrouvé les planches à billet. Et encore, la Switch a un énorme potentiel sous le coude. Le jour où ils sortiront un jeu Pokemon classique sur cette console, ça sera le casse du siècle.
#2
On peut estimer qu’ils ont planifié les sorties de manière à lisser le jackpot dans le temps.
#3
#4
J’aimerais beaucoup revoir tous les Paco Rabanne du jeux vidéos qui prédisent depuis 10 ans la mort de Nintendo… Et que dire de tous les experts qui voyaient la Switch faire un flop monumental pire que la Wii U !
Bien content que Nintendo reprenne des couleurs et reconstitue son trésor de guerre, je sais qu’ils en feront bon usage, eux :-)
#5
Avec plus de 45ans d’existence dans le secteur du jeu vidéo, Nintendo a pu apprendre quelques trucs. Avec la WiiU, ils ont compris qu’il ne faut pas faire confiance aux éditeurs tiers pour lancer leur console. Avec la Switch, Nintendo reprend la stratégie habituelle, c’est a dire sortir des jeux régulièrement pour garder la hype autour de la console, mais contrairement à d’habitude (comme pour la Wii), ils chouchoutent quand même un peu les éditeurs tiers, voir carrément laisse à Ubisoft un jeu crossover entre les Lapin Crétin et Mario (alors, là, si c’est pas la meilleurs façon d’acheter la fidélité d’un éditeur).
Du coup, la Switch reste quand même la plateforme faite pour jouer principalement à du jeu Nintendo, mais on a quand même quelques jeu tiers pour lier les gap entre 2 jeux.
Nintendo Labo est une superbe démonstration d’utilisation de la console. J’ai vu un mec proposer par exemple un concept de Pokemon Snap sur la switch avec un Toy Con “appareil photo”.
#6
Peut être même 2018.
https://images.p-nintendo.com/o/2018/04/5ae1840aa782cc.jpg
#7
C’est peut être un remerciement pour être resté plus fidèle que les autres éditeurs sur la WiiU.
#8
L’un ne va pas sans l’autre. Si un tel crossover a réussi à voir le jour, c’est que les 2 entreprises étaient déjà en relation forte. Ubisoft, il me semble que c’est le seul gros éditeur tiers a avoir développé un gros jeu exclusif pour la WiiU avec ZombiU. A coté, les autres éditeurs n’ont fait que reprendre leurs jeux pour les adapter à la console, en rajoutant quelques mécanismes utilisant la mablette qui n’apportent rien.
La série des Just Dance doit aussi beaucoup aux consoles de Nintendo. Lorsque l’on regarde comment Nintendo essaie d’amener le jeu vidéo au delà de l’écran au point que les joueurs deviennent eux même acteurs d’un spectacle (le jeu vidéo en tant qu’activité sociale), Just Dance semble être tout à fait le genre de jeu que Nintendo voudrait voir développer. Tu danses, tu fais le shows, mais tout le monde s’amuse.
#9
#10
Je dirais plutôt que le principale problème des éditeurs sur une console Nintendo, c’est Nintendo leur vision du jeu et leur jeux. Ces derniers phagocytent la quasi totalité du marché du jeu sur la plateforme : tu achètes une console Nintendo, c’est pour jouer avant tout aux jeux Nintendo.
Du coup, les éditeurs tiers doivent se contenter des miettes entre 2 sorties, pas assez intéressant pour réellement investir sur un portage sur la console.
Et c’est seulement là que viens le problème de la puissance, en effet, les AAA tiptop moumoute avec des texture 4k et des effet visuel à te décoller la rétine, pour faire un portage correct, ça nécessite une masse importante de boulot, refaire une partie importante du boulot autour des graphismes, des textures, des modèles et des effets visuels. Tout ça pour un jeu qui aurait beaucoup de peine à trouver une place dans une ludothèque déjà bien occupé par Zelda, Mario ou Pokemon.
Cependant, ceux qui peuvent tirer vraiment profit des console Nintendo, c’est tous les petits jeux à budget raisonnable qui n’ont pas à vocation d’être un flagship, le genre de jeux que l’on va jouer entre 2 sessions d’un jeux principal. Pour la Switch, Nintendo semble avoir fait un énorme effort pour porter les moteurs de jeu les plus en vogue sur la console. Pour un indé, utilisant souvent l’un de ces moteur, et ne demandant pas souvent une bête de course, le portage du coup, cette fois-ci, ne demande pas énormément d’effort pour une plateforme qui ne demande que ça.
Il suffit de voir le classement de l’eshop de janvier: Fifa 2018 se trouve à la 20ième, là où Stardew Valley est 2nd, Shovel Knight est 9ième et même Snake Pass est 14ième.
En comparaison, sur la PS4, Fifa 2018 trust la première place et il y a très peu de jeu Inde.
Les consoles Nintendo ne sont pas des plateforme à AAA. C’est pour les jeux Nintendo et les petits jeux. Et Nintendo a justement choisi de ne pas s’occuper des AAA, Sony et MS le font très bien, ça s’entretue déjà très bien entre ces 2 là (et demi si l’on compte le PC). Non Nintendo s’intéresse plus à la niche laissé vide à coté. Personne ne va lui faire chier. Il construit ses petits truc comme il souhaite.
Nintendo, c’est plus de 45ans d’expérience dans le jeu vidéo et même 129ans dans le jeu tout court. Leurs jeux vidéos sont des cas d’école de game design. Leur dernier “jeu” Nintendo Labo, c’est encore du génie. C’est l’essence de leur idée de ce que doit être un jeu : un jeu où la machine n’est qu’une assistance. On retrouve cette même idée dans 1,2,3 switch
edit : Tout simplement Nintendo ce n’est pas la 5ième roue du carrosse, Nintendo est sur un tout autre carosse.
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La Super Nes a 26-28ans (90 au Japon, 91 aux USA et 92 en Europe). Dès, rien que le fait que sa sortie s’est fait sur 2ans, ça laisse une idée que l’industrie du jeu vidéo n’était vraiment pas la même.
A l’époque, le jeu vidéo dans les salon n’était pas encore développé, la concurrence avait même tendance à considérer que les console de salon était un prolongement de la borne arcade. Sega a ainsi cru pouvoir tirer son épingle du jeu en portant de nombreux titre arcade sur sa console, SNK et sa Neogeo s’est totalement raté.
Matériellement, la SNES n’était pas folichon. Après, à part SNK, la concurrence ne faisait pas beaucoup mieux non plus. Les PC n’étant pas destiner à jouer, ils n’avaient pas une architecture faite pour. Cependant, déjà en 91, je jouais à fligth similator 3 (sortie en 88) qui n’avait pas tant que ça à rien à envier à StarFox sortie en 1993 (5ans plus tard).
Les éditeurs de jeux ont développé dessus car ils n’avait rien d’autre comme support, ils crevaient la dalle. Nintendo avait tellement peur de ces crevards plombent une fois de plus le jeu vidéo qu’il a inventé le “Nintendo Seal of Quality”.
Et bon, on est encore loin des AAA. 20 personnes sur un jeu c’était un énorme projet.
Pas forcément, mais quand bien même, si tu as l’argent pour 2 consoles, l’une des deux sera une nintendo.
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Cela n’empêche pas que techniquement parlant, la SNES n’était pas une bombe, même pour son prix. Mais à coté, dans la même gamme de prix, séga ne faisait pas beaucoup mieux.
Par exemple, le processeur de la SNES, il date de 1983 et équipait déjà l’Apple IIgs sortit en 1986 (4 à 6ans plus tôt donc). Ce dernier avait déjà 256ko de ram là où la SNES n’en avait que 128ko (auquel on peut rajouter 64ko pour la gestion des Sprites et 64ko pour l’audio).
Pour te donner une idée, un ordinateur il y a 6ans, c’est un processeur intel Ivy Bridge, environ 4-8Go de ram et une Geforce 6XX. Ca te donne à peut prêt ce que serait une SNES qui sortirait aujourd’hui. Soit à peine la puissance d’une XBox One sortie il y a 4ans et demi.
Le succès de Nintendo avec sa SNES, mais aussi de la NES, c’est qu’ils avaient leur propre idée de ce qu’était un jeu au travers du jeu vidéo. Le succès de la Wii tiens de la même veine, maintenant que le jeu vidéo est accepté comme un jeu, ils ont (ré)introduit le motion gaming dans le jeu vidéo (on connaissait déjà le Eye Toy sur la PS2), le jeu vidéo sort maintenant de l’écran.
La Switch part aussi pour être une console qui va marquer l’histoire du jeu vidéo et allant plus loin et le jeu vidéo s’abstrait de l’écran comme seul périphérique de sortie.
Dans le passé Nintendo t’a mis une manette entre les mains, t’a assis devant un écran et t’a dit “gamin, ça c’est un jeu”. Aujourd’hui, Nintendo te sort le cul de ton siège, te fait lâcher les yeux de ton écran, te fait gesticuler dans ton les sens et de dit “gamin, ça c’est un jeu”.
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Tout autant que la NES et la SNES l’étaient à leur époque.