Datacenters et empreinte énergétique : pour Scaleway, « les pratiques doivent changer »
Le 24 septembre 2020 à 08h08
2 min
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C'est Arnaud de Bermingham qui a pris la parole dans un billet de blog, revenant sur le sujet après des mises en cause du secteur dans différents rapports publiés au début de l'été. N'ayant pas été invité par leurs auteurs, il livre ses réflexions.
Pour le géant français de l'hébergement, « beaucoup reste à faire », malgré les progrès de ces dernières années. Il évoque notamment le modèle de son DC5 qui exploite un refroidissement adiabatique, une solution particulièrement efficace qu'il développe, avec succès, depuis plusieurs années.
Mais pour lui, les problèmes du secteur sont notamment du côté des clients et de leurs exigences, qui ne seraient pas toujours en phase avec des pratiques plus vertueuses. Il cite l'exemple de la demande d'une température de 20 °C, quand 30 °C ne posent aucun problème. Ainsi, le secteur « continue donc à recourir massivement à la climatisation et à gâcher 30 à 40 % de l’énergie d’un datacenter, juste pour le refroidir ».
Il évoque aussi « le gâchis de millions de mètres cubes d’eau potable dans les tours de refroidissement », souvent oubliés des rapports qui se focalisent sur la question de la consommation d'énergie, ne voyant pas cet éléphant dans la pièce. Une pratique parfois encadrée, mais « non harmonisée à l’échelle européenne ».
Il critique également certaines des annonces faites ici ou là sur la question environnementale. L'entreprise, qui se fournit électricité à 100 % en énergie renouvelable (hydroélectrique), dit « réfléchir et innover là où nos efforts responsables peuvent avoir l’effet le plus marquant : l’utilisation de l’énergie, à sa source » plutôt que de « planter des arbres ou acheter des champs d’éoliennes ».
Le fondateur de Scaleway conclut en précisant ce qui devrait être l'urgence d'un secteur « sclérosé depuis deux décennies par des pratiques d’un autre temps » : « remettre l’innovation au coeur du sujet des datacenters ».
Le 24 septembre 2020 à 08h08
Commentaires (18)
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Abonnez-vousLe 24/09/2020 à 09h00
Pourquoi opposer la réduction énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables?
Les 2 sont complémentaires
Par contre je suis assez d’accord avec lui sur le greenwashing de la plantation d’arbres aka “compensation carbone”.
Le 24/09/2020 à 09h00
Mouais, je ne suis vraiment pas convaincu que le secteur soit si “sclérosé” que ça… je ne crois pas que les autres hébergeurs soient vraiment moins bons que lui. Ils n’utilisent peut-être pas les mêmes technos mais certains sont aussi très innovants (comme OVH avec son refroidissement liquide)
Néanmoins, c’est vrai que les clients peuvent avoir des exigences absurdes et ça n’aide pas à progresser.
Reste que tout ça, c’est du chipotage à la marge. Même la conso d’eau est du flan dans une région comme l’Europe.
Les vrais problèmes énergétiques sont connus : chauffage et transport.
Voilà les vrais éléphants dans la pièce auxquels PERSONNE ne veut s’attaquer car ça touche tout le monde et pas juste qq niches minuscules.
Je ne comprends pas qu’on fasse un tel foin sur le numérique alors qu’il représente que dalle à coté du chauffage et du transport et qu’il peut même aider sérieusement à en réduire un des 2.
Le 24/09/2020 à 11h26
Un gros datacenter ça peut représenter une tranche de nucléaire en conso énergétique, c’est pas rien, quelle que soit l’échelle.
Il faut taper dans tous les domaines et arrêter de dire que c’est toujours au voisin de faire mieux.
Le 24/09/2020 à 11h27
Tout effort est bon à prendre, surtout s’il est bien documenté. Mais en tant que client de ces hébergeurs j’aimerais avoir une étiquette énergétique pour savoir quel service émet le moins (au moins en CO2, si ce n’est en eau).
Le 24/09/2020 à 11h30
… T’es bien sûr de toi ? Parce que cet été encore, les restrictions d’eau m’ont paru assez sévères.
Le 24/09/2020 à 11h54
C’est partiellement faux, d’une part, les datacenters apportent majoritairement des services de luxe relativement superflus, là où le chauffage et le transport font partie des besoins primaires (surtout le chauffage) nécessaires à la survie.
D’autre part, le problème est dans la croissance des émissions de l’IT (croissance annuelle à deux chiffres) qui l’amènera au train actuel à dépasser les transports dans une décennie, alors que l’objectif est de diviser par 6 nos émissions. Et avec le forcing pour le passage à la 5G, ce n’est pas près de s’améliorer (conso x2 à 3 par rapport à la 4G, à tel point que des opérateurs chinois éteignent les équipements 5G la nuit)
Le transport aérien a (ou avait, selon comme se fera la reprise post covid) d’ailleurs exactement le même problème.
Quant à l’affirmation que le numérique peut réduire les émissions des autres secteurs, c’est juste de la flûte (on peut imaginer qu’on va gratter qql pourcents de ci de là, et encore je ne suis pas certain qu’en intégrant l’ACV complète des systèmes IT nécessaires pour y arriver ça reste vrai)
Le 24/09/2020 à 13h48
T’u peux rajouter la pollution de l’élevage et de l’alimentation. Mais pareil, ça, personne ne veut changer.
Le 24/09/2020 à 16h47
C’est complétement faux. Je ne sais pas d’où tu sors ça mais faut quand même pas oublier que des DC, y’en a des centaines en France et des réacteurs, y’en a 58.
Alors si les DC consommaient autant, je crois qu’on le saurait depuis très longtemps…
Ben justement, en ce moment, on tape comme des sourds sur le numérique qui est clairement un moyen de réduire le transport qui, lui, produit des masses et des masses de GES.
Alors même si le numérique produit un peu de GES (comme n’importe quelle activité - même la mort -), il en fait économiser des masses à coté (externalités positives) mais visiblement, ça, on en parle pas…
En fait, en France, on a pas tellement de problème d’eau, on a un problème d’écoulement surtout.
L’eau qui tombe n’est pas assez bien retenue pour réalimenter les nappes phréatiques.
Au delà des problèmes d’artificialisation des sols et de l’homogénéité des sols agricoles, on avait pas mal de moyens de retenir l’eau à une époque pour compenser mais on les détruit depuis qq années… ça n’aide pas.
Considération morale qui n’a aucun sens. Tu en sais quoi que c’est superflu ?
Un artisan qui communique via sa page facebook, c’est superflu ?
Une famille éloignée qui garde le contact via whatsapp, c’est superflu ?
C’est pas une raison pour faire n’importe quoi…
c’est faux.
C’est faux.
Ouais, t’as raison : prenons tous notre bagnole personnelle pour aller au boulot, on est sur la bonne voie comme ça…
Le 24/09/2020 à 16h47
En même temps, faut bien manger, non ?
Mais tu as raison tout de même : on peut faire mieux à ce niveau car il y a aussi un bon effet de levier potentiel
Le 24/09/2020 à 19h08
Oui, c’est totalement superflu, il existe un tas d’autres outils qui le permettent en temps réel et qui nécessitent moins de ressources et d’énergie. Et tant qu’à choisir entre une élévation de température moindre et à même de préserver qqch d’une société organisée où il fait bon vivre (qui garantit a minima un toit, un peu de chauffage et un ventre plein), et qql applications certes très pratiques, mais totalement pas indispensables, le choix est vite fait.
J’ai dit qu’il fallait augmenter leur usage ?
Le jour où tu as des arguments, tu nous appelles.
Quel rapport avec l’IT ?
Sur la 5G, j’ai remarqué que tu argumentes à peu près au niveau de Macron avec ses amish, genre à faire un caprice en faisant pipi par terre avant de se rouler dedans parce qu’on pourrait potentiellement peut être demander de réfléchir un peu avant d’avoir un nouveau jouet.
Pour le moment, on a un problème qui est directement lié à l’ensemble de la pile de technologies qu’on exploite pour se transformer en superman, et des mecs comme toi proposent quoi pour résoudre le problème ? D’en rajouter une couche, avec en plus celle qui est parmi les plus polluantes à produire.
Par rapport à la bouffe, ça doit être un des secteurs sur lequel on peut faire assez facilement des efforts sans que ce soit insurmontable avec des résultats importants : manger moins de boeuf, plus de volaille/poisson, arrêter de cultiver pour nourrir des bagnoles même si la marotte écolo du moment est le biocarburant qui est une débilité totale, manger plus de saison au lieu de chauffer des serres au gaz, etc. C’est un peu chiant mais pas autant que de se passer d’une voiture pour un habitant d’une zone rurale, ou de se passer de chauffage ou de lumière la nuit.
Le 24/09/2020 à 20h41
Faire du télétravail plutôt que de se rendre en bagnole au boulot (dans des bureaux qu’il faut construire) (et ne parlons pas des visioconférences, plutôt que de prendre l’avion pour certains) ou mater Netflix plutôt que de se rendre en bagnole dans le gros multiplexe du coin (qu’il faut également construire), ça doit permettre pas mal d’économies de CO2 et autres polluants.
Donc oui, je suis d’avis que le numérique peut grave aider à faire diminuer les émissions. Mais pour ça, faut revoir, privilégier, encourager un certain nombre de pratiques.
Le 24/09/2020 à 21h36
Et ne parlons même pas de la fabrication de biens physiques. Entre mater un film ou écouter un album en ligne, et de l’autre, devoir extraire des matières premières, devoir assurer leur transport et leur stockage, pour pouvoir créer, par exemple, des DVD / CD audio (ce qui inclut le disque lui-même, la pochette plastique qui l’entoure, l’impression de la jaquette, le cellophane…).
Biens matériels qui devront à leur tour, une fois fabriqués, être transportés jusqu’à des entrepôts avant d’être dispatchés vers différents points de vente ou livraisons à domicile. Avec la possibilité, bien évidemment, que le client renvoi le produit, ce qui ferait encore du transport en plus… avant de finir un jour à la poubelle ou d’être recyclé.
À mon avis, y a pas photo, tout ce qui peut être fait en ligne plutôt que de produire des biens physiques doit, là encore, grave permettre d’économiser des ressources naturelles et d’éviter la production d’énormes quantités de CO2.
Le 25/09/2020 à 05h01
Ce ne sont pas les émissions qui diminuent, ce sont les usages qui augmentent !
La brève lie dans le détail : “ 2x24MW of power supply / 30 Diesel Generators with 50 hours run time at full load”
24 mega watts c’est pas rien…
Le 25/09/2020 à 06h31
Pour info un très détaillé reportage de la visite du datacenter aquabiotique : https://lafibre.info/scaleway/dc5/
Il semble évident que c’est assez innovant, et pas uniquement du greenwashing.
Ça peut sembler anecdotique, mais les efforts écologiques doivent être de tout côté il n’y’a pas de raison de chercher quelqu’un qui pollue plus pour justifier la sienne. La question est de polluer moins, et le fait est que ce DC va dans le bon sens.
Le 25/09/2020 à 07h31
ah ?
Comme quoi par exemple ?
Oui bien sur et la marmotte… Le problème est que tu empiles les faux-dilemmes donc tu proposes un choix que personne ne peut refuser car il est quasi idéal (pour toi en tout cas).
Mais en vrai, c’est pas comme ça que ça va se passer.
Non mais même actuellement, on fait n’imp… trop de maisons ne sont pas assez bien isolées, on utilise trop la voiture (et je parle surtout des 80% de gens qui vivent en ville, pas des 20% de campagnards).
Qu’est ce que tu veux que je dise de plus ?
c’est faux, c’est faux quoi !
Je vais te faire plaisir : il est faux de dire que la croissance des émissions de l’IT (croissance annuelle à deux chiffres) l’amènera au train actuel à dépasser les transports dans une décennie, alors que l’objectif est de diviser par 6 nos émissions.
ainsi que :
il est faux de dire que la conso x2 à 3 par rapport à la 4G, à tel point que des opérateurs chinois éteignent les équipements 5G la nuit
Tes chiffres sont faux donc tes conclusions sont fausses.
Voilà, y’a rien à dire de plus.
Okki a très bien résumé le rapport :
J’en ai marre d’entendre des conneries sur la 5G. Y’a PAS UN SEUL argument “contre” la 5G qui n’est pas mensonger. Même pas vaguement potable, juste “pas mensonger”.
Le seul a peu près entendable c’est que les opérateurs Fr s’équipent trop à l’étranger (US et Chinois) au lieu de choisir du matos Européen. Mais c’est même pas directement en rapport avec la 5G puisque c’était déjà le cas avant.
TOUT LE RESTE est faux, archi-faux et même parfois complétement incohérent.
Les gens anti-5G ne sont pas de amish, ce sont juste soit des militants menteurs et malhonnêtes (pléonasme) soit de parfaits abrutis qui ânonnent ce qu’ils entendent sans rien comprendre ni faire l’effort de savoir. Les amish ont un minimum de morale qui les retient de trop mentir, eux.
Reste la plus grande majorité (heureusement) : des gens qui, juste, ne savent pas et posent des questions. Ceux là, je les respecte et si j’ai la chance de leur répondre avant les militants, on peut discuter correctement.
Il va falloir expliquer le potulat de départ qui est “le problème est…” car déjà là, je vois pas en quoi la technologie et l’innovation sont un problème.
Si t’as envie de revenir à une époque où on crevait dans les champs avant 50 ans cassé en 2 après avoir fait 12 gamins pour en voir 2 passer les 10 ans, grand bien te fasse mais très peu pour moi.
Et non, la décroissance choisie n’existe pas. Faut arrêter de rêver.
Entre le transport du poisson et les neuneux de L214 qui veulent faire disparaitre les élevages de volailles, je suis pas sur que ce soit possible…
On est entièrement d’accord.
Possible mais il va falloir s’habituer à bouffer des courges et des patates pendant 5 mois de l’année…
“un peu”
Le 25/09/2020 à 07h41
J’ai manqué ça :
Ça fait 3 - 4 ans que c’est à l’essai un peu partout en France, 1 an minimum que c’est en service commercial partout en Europe (sauf chez nous) ! Faut vous réveiller les gars…
L’Arcep a fait un appel à commentaires y’a 2 ans (au moins), personne n’a répondu. Et là y’a plein de relouds qui arrivent après la bataille pour pleurnicher ?? ET AVEC DES MENSONGES EN PLUS ??
C’est pas moi qui fait un caprice et pisse de colère là, bien au contraire…
Ça me gave tout ça.
Le 25/09/2020 à 08h58
Comme tu ne remplaceras pas 100% (ni même 50%) de l’usage en présence, il faudra toujours les cinémas (qui sont de toutes façons déjà construits), les voitures (parce qu’on les utilise pour autre chose, et on peut aussi aller au cinéma à pieds en vélo ou en TC), les locaux professionnels (qui en grande partie existent déjà), et tout ce que tu y gagneras, c’est que les économies réalisées (parce qu’aller au ciné régulièrement coûte plus cher que netflix, que faire du télétravail économise du transport, etc.), ce sera dépensé ailleurs dans d’autres usages émissifs.
Le numérique peut se substituer à certains usages, mais d’une part la 5G n’est pas nécessaire à ça (télétravail, netflix, etc. ce sont des usages “domicilaires”, donc la fibre le fait très bien) et d’autre part c’est même l’inverse (on sait très bien que c’est en ville que ça arrivera en premier et qu’il faudra des années pour avoir la 5G là où ça a un réel intérêt pour justement compenser les usages émissifs comme aller au ciné ou au taf en voiture)
Et malgré tout le numérique restera un pansement sur une jambe de bois : la majorité des usages servent de la consommation matérielle, renforcée par le numérique (immersion permanente dans la pub et l’achat facile et pas cher en ligne). Si tu veux que le numérique participe à améliorer la situation, on a plus vite fait de rester comme tel (fibre + 4G) et d’interdire intégralement la pub, ça coûte moins cher et c’est plus efficace
Le 25/09/2020 à 20h00
Le téléphone par exemple ?
Un faux dilemne ? C’est toi qui rêves là. Effectivement, je vois assez bien tous les jours que plus ou moins tout le monde s’en branle, ce qui ne change rien au fait qu’un monde à +2 ou 3 degrés est un monde de merde où vivre (ou plutôt où crever). Si dire qu’il pourrait être intéressant de renoncer à qql luxes pour éviter de trop aggraver le problème est pour toi un faux dilemne, je pense que tu manques singulièrement de discernement (ou que tu as 70 ans et rien à foutre de tes descendants)
Alors je vais te faire moins plaisir : un secteur qui émet 4% des GES planétaires et qui croît de 10% par an dépassera très rapidement un secteur dont la part est de 10% et dont une partie des émissions diminue.
Ok, j’avoue que j’ai tort sur les équipements éteints la nuit (en fait, c’est prévu par la norme pour économiser de l’énergie). En revanche la conso 3 à 4 fois supérieure, c’est totalement vrai, c’est même Huawei qui le dit. Les constructeurs le défendent en disant que comme on y passe 30 ou 40 fois plus de données, c’est en fait 10 fois moins que la 4G, mais concernant le climat, c’est un non argument, puisque ce sont les valeurs absolues et pas relatives qui font l’effet.
Bah non, les chiffres ne sont pas faux, donc les conclusions non plus.
J’ai plutôt l’impression que tu es qqn qui ne veut pas voir ce que représente l’IT dans les émissions mondiales et le problème que ça pose (peut être parce que tu y travailles, ça te paraît une remise en cause d’un choix très personnel. De mon point de vue, ça ne l’est pas nécessairement mais à condition de réfléchir à comment faire de l’IT et pour quoi plutôt que pour courir après les dernières nouveautés sans questionner un minimum leur pertinence et leur impact)
Voilà, tu as typiquement l’argument de gogol à la Laurent Alexandre, tout blanc ou tout noir en faisant du cherry picking sur les critères. J’ai du mal à voir comment tu peux ne pas au moins conceptualiser le problème : toutes nos technologies (qui nous permettent pour certaines de vivre plus longtemps, pour d’autres de regarder du porno et raconter sa vie trépidante au monde entier) reposent sur des quantités plus ou moins importantes de ressources naturelles, épuisables et dont l’extraction et l’utilisation produit en quantités variables des modifications peu souhaitables de notre environnement. La question est donc que, si on ne veut pas revenir à pire que le tableau complètement caricatural que tu brosses (parce qu’on ne revient pas en arrière en refusant d’aller en avant sans réflexion), on a tout intérêt à se poser des questions sur les nouvelles technologies qu’on souhaite développer : qu’est-ce qu’elles induisent comme impact sur l’environnement et le climat ? Qu’est-ce qu’elles nous apportent concrètement qui peut changer nos vies positivement (pas un semblant de besoin amené par la pub, je parle d’une amélioration importante de la vie) ? Et surtout la question la plus importante : de quel côté penchent les deux réponses à ces questions ?
On peut aussi élever les volailles correctement, le transport du poisson n’est pas spécifiquement un problème par rapport au boeuf (on le transporte aussi), l’impact sur le climat étant plus lié à quantité d’énergie et de ressources nécessaires à l’élevage industriel des bovins : cultures de maïs (eau + surface cultivée, parfois déforestée, GES pour planter, cultiver et déplacer tout ça pour finir par un steak, le ratio entre l’amont et le produit est de plusieurs centaines)
Ce serait bien de ne pas oublier les topinambours et les poireaux (c’est tellement robuste que ça pousse même quand on les oublie)
Comparé au reste, ce n’est pas un sacrifice énorme.
Des premiers retours dans les pays assez avancés sur le déploiement et les tests grand public, ça n’est pas si transcendant.