Le Forum international de la cybersécurité (FIC) « aura été l’occasion pour les pouvoirs publics de faire passer quelques messages visant à montrer les muscles », explique Libération :
« Il faut qu’on se fasse respecter, a ainsi asséné le patron de l’Anssi mercredi matin. Il faut qu’on continue à développer l’ensemble des pans du cyber : en défensif, en prévention, en offensif également. »
Guillaume Poupard, mais également l’ambassadeur français pour le numérique, Henri Verdier, se sont « employés lors de cette conférence plénière à corriger l’image d’une France perçue, à tort disaient-ils, comme "un peu timorée" en matière d’attributions publiques de cyberattaques ».
Paris n'a en effet, et contrairement aux États-Unis, pas pour habitude de désigner ouvertement les pays qu'elle estime être responsables de principales attaques dont la France fait l'objet.
« On peut évidemment voir dans la volonté française, affirmée au FIC, de jouer désormais si nécessaire la partition des attributions publiques d’attaques informatiques, en les portant à l’échelon européen, une conséquence logique de l’aggravation des tensions avec la Russie », analyse Libé.
« Mais pas seulement : la petite musique du renforcement des “capacités d’imputation” françaises – dixit Poupard – est aussi, de toute évidence, une manière à peine voilée de laisser entendre que les services de renseignement hexagonaux, dont l’apport est crucial en ces matières, sont montés en gamme ; la cyberdéfense est, de plus en plus, affaire de dissuasion. »
Commentaires (14)
#1
Bizarre de parler d’un ville vs un pays… Je ne comprends pas bien la formulation, pourquoi c’est Paris et non la France ?
#1.1
C’est tout à fait comparable à l’utilisation de l’expression “Matignon” pour parler du premier ministre. “Les décisions de Matignon”; “Pour Matignon, c’est irrecevable”.
C’est le principe de gradation je crois :)
Edit : pas du tout.
#1.2
Je rejoins
Si on écrit “Paris”, on écrit “Washington”. Sinon, il aurait fallut écrire “La France”.
Je crois qu’on appelle cette figure de style une périphrase (même si c’est un mot).
#1.3
Il s’agit d’une synecdoque : on remplace le tout par une partie de ce tout.
#2
Merci pour la rectification.
#3
#4
HS
Ce serait quoi l’équivalent de tomber à court de munitions en cyberguerre ?
#4.1
Espace disque faible ?
#4.2
502 Bad Gateway ? ^^
#4.3
c’est arrivé: Vault7 pour la CIA.
cf cet article d’hier
la CIA s’est littéralement retrouvée à poils en terme de vecteurs offensifs suite à ce leak.
#5
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#6
Bien des parisiens voient la capitale comme la seule grande ville française. Ailleurs, c’est la campagne, les bouseux.
C’est d’une tristesse…
#7
Ca c’est offensif : dire qui nous attaque. Putain ca fait peur !!
Attention cachez vous, Paris nous attaque à coups de communiqués !
J’adore comment on appelle pudiquement ca : des “capacités d’imputation” !
“Attention à vous les méchants, on va vous imputer si ca continue…”
#8
Paris et le reste de la France comme d’hab