Le député Nicolas Dupont-Aignan et le sénateur Jean-Louis Masson espèrent organiser le premier « référendum d’initiative partagée » (introduit par la réforme constitutionnelle de 2008). L’objectif : soumettre aux Français une proposition de loi relative à l’immigration.
Le président de Debout la France et son collègue de la Haute assemblée s’engagent toutefois dans un sacré parcours d’obstacles. Il faudra tout d’abord que leur texte soit co-signé par au moins 185 députés et/ou sénateurs. Il devra ensuite être validé par le Conseil constitutionnel, avant qu’une phase de recueil de soutiens soit ouverte, via un site du ministère de l’Intérieur.
Si leur proposition de loi est approuvée par au moins un dixième des électeurs (soit environ 4,5 millions de citoyens internautes) dans un délai de neuf mois, alors les assemblées pourront s’en saisir. Faute d’examen à l’Assemblée et au Sénat sous six mois, le président de la République devra alors la soumettre à référendum.
Commentaires (5)
#1
Génial, la 1ère utilisation de ce dispositif sera faite par un des plus nauséabond député français… Et vive le populisme…
#2
Quelle fierté ça doit être d’organiser le premier “référendum d’initiative partagée” avec comme sujet le rejet des plus démunis qui fuient leur pays en guerre (l’écrasante majorité des migrants venant de Syrie, Afghanistan, Soudan du Sud, Somalie, Soudan, Rép. du Congo, Centrafrique, Birmanie, Érythrée).
Rajoutons à ça que 80% des migrants sont installés dans les pays en développement, et qu’ils sont 23 millions, soit moins de 1% de la population mondiale.
C’est classe d’avoir des élus qui proposent des lois pour qu’on ne fasse pas notre part !
Et, comme on peut le lire dans la proposition de loi, commençons, braves français, à avoir peur du péril noir, le nouveau péril jaune ! Ayons peur !
#3
4,5 millions de votes en ligne ?
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Ça va en faire des faux comptes
#4
« La crise migratoire que connait l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient dépossède les pays les plus pauvres et les nations en voie de développement de ressources humaines considérables. Les différentes études s’intéressant à ces flux migratoires ont montré que les personnes qui quittaient leurs pays d’origine disposaient souvent de compétences qui pourraient être utiles à leur développement. »
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Rhô, la fausse solidarité !
#5
C’est biaisé d’avance. Tous ceux qui sont contre voteront contre avec fierté, mais ceux qui sont contre la popitique d’immigration voulue par le gouvernemet et la droite n’iront pas forcément voter. C’est comme si on faisait ce vote pour la réforme SNCF : ceux qui galèrent voteraient pour, les autres ne voteraient pas, même s’ils sont contre. C’est une simple question d’engagement. Et les référendums, c’est fait pour voter contre, non ? (coucou Sarko
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D’autant plus si c’est étalé sur la durée, déjà quand c’est 1 jour il y a une forte abstention…