BayDay : lancement de la « plateforme de publication et de lecture de bande dessinée numérique »

BayDay : lancement de la « plateforme de publication et de lecture de bande dessinée numérique »

BayDay : lancement de la « plateforme de publication et de lecture de bande dessinée numérique »

Thomas Astruc – président de BayDay, créateur et réalisateur de Miraculous, les aventures de Ladybug et Chat Noir – explique l’idée derrière cette plateforme :

« A l’heure actuelle, il y a des milliers d’œuvres inaccessibles partout dans le monde, des auteurs qui ne sont pas publiés et qui pour beaucoup galèrent. Alors bien sûr imprimer des albums et les distribuer ça a un coût, mais je trouve dommage qu’à l’heure d’Internet il n’existe pas de plateforme numérique qui permette aux auteurs de publier leurs œuvres partout dans le monde, d’en garder le contrôle et d’en vivre décemment [...] On a créé une plateforme communautaire ouverte à tous pour publier ses bandes dessinées partout dans le monde ».

Les personnes intéressées peuvent signer un contrat numérique (les conditions générales, le contrat de diffusion pour chaque œuvre). Pour les auteurs en nom propre en France, la plateforme peut s’occuper des déclarations et des paiements de toutes les cotisations. L'auteur récupère ensuite 70 % hors taxe du prix d’achat de ses œuvres. 

BayDay peut également gérer plusieurs auteurs en répartissant automatiquement les revenus. Thomas Astruc et Sébastien Ruchet (ancien patron de Nolife), ajoutent qu’il n’y a aucune exclusivité sur BayDay, les auteurs peuvent continuer à publier sur leur blog ou bien en version papier.

BayDay sera lancé cette semaine, sans plus de détails sur le calendrier pour le moment.

Commentaires (21)


Excellente initiative ! Ça serait bien qu’il arrive à rallier aussi des anciens auteurs voire des éditeurs traditionnels pour publier en numérique le fond de catalogue épuisé depuis longtemps mais trop peu demandé pour justifier des rééditions.


Super initiative en effet !

Je leur souhaite la réussite qu’ils méritent =)



Concernant les fonds de catalogue je pense que l’absence d’exclusivité pour BayDay (qui est une excellente chose !) ne soit pas acceptée par les éditeurs traditionnels <img data-src=" />


Je trouve le nom vraiment laid par contre…








SartMatt a écrit :



Excellente initiative ! Ça serait bien qu’il arrive à rallier aussi des anciens auteurs voire des éditeurs traditionnels pour publier en numérique le fond de catalogue épuisé depuis longtemps mais trop peu demandé pour justifier des rééditions.





+1000



Il existe beaucoup de merveilles en BD qui ne sont plus rééditées et qui s’avèrent totalement introuvables de nos jours.

Je pense notamment aux BDs des années 70 à 90 à la grande époque des Pilote, Tintin et Spirou magazines.



Après, faut aussi que le tarif de vente soit raisonnable et ne pas vendre un album dématérialisé aussi cher ou plus cher que la version papier.









js2082 a écrit :



Après, faut aussi que le tarif de vente soit raisonnable et ne pas vendre un album dématérialisé aussi cher ou plus cher que la version papier.



Avec Sébastien Ruchet parmi eux, ca devrait aller. Ce n’est pas qqu’un qui a l’habitude d’essayer d’enfler les gens (on l’a vu avec Nolife, ils n’ont jamais été rachetés justement pour ca et garder leur indépendance).









js2082 a écrit :



Après, faut aussi que le tarif de vente soit raisonnable et ne pas vendre un album dématérialisé aussi cher ou plus cher que la version papier.



Vente ou location, comme tout ce qui est numérique ?



Parce que de la BD bardée de DRM et d’application spécifique, ça reste de la location.



Si ça permettrait d’avoir la suite des aventures de Cybersix, je plussoie à 100%!


J’espère qu’il ont prévu qu’une db numérique ne doit pas avoir le même format qu’une bd papier. Je suis abonné à Izneo, le format minimal pour lire une DB pleine page c’est 10” format 43. Et à condition que le texte soit suffisamment grand et que l’on ait pas de marge. J’ai une DB numérique Alix, reçu en cadeau, et c’est limite illisible, texte trop petit et marge, une bête copie image de la bd papier.

Sur Izneo les bd peuvent s’adapter au téléphone en découpant la page suivant les cases, mais pour moi, une bd doit se voir en pleine page, tel que l’a dessiné l’auteur.


Encore une appli où le jour où elle ferme on perd tout ce qu’on a acheté ?



J’ai pas regardé la vidéo, mais si c’est le cas, ça n’a aucun intérêt.



Un modèle d’abonnement avec accès illimité, plus une possibilité de mécénat, je prends avec joie.


70% seuleument pour l’auteur je trouve que c’est pas terrible quand même. Les frais pour la plate forme sont quand même très réduit…


C’est toujours 7 fois plus que dans le cas d’une version imprimée. (sauf si le prix de vente est 7 fois moins cher <img data-src=" />)

Et infiniment plus que dans le cas d’une distribution numérique par les éditeurs actuels.


C’est à dire que ça rendrait infiniment plus complexe la redistribution aux auteurs …

Et puis quid des petits lecteurs “casual” … ?



En revanche +1 sur le risque de perte si la plateforme mets la clé sous la porte … Mais peut être a-t’on la possibilité de télécharger (pdf ? epub ? cbr ? cbz ?) ce qu’on a acheté ?

&nbsp;Moi cela me plairait bien :)


Mouais, ça a déjà été testé mais difficile de trouver un public pour du dématérialisé payant, surtout s’il n’y a pas de ligne éditoriale bien définie.

Pour les anciennes publications, bien souvent les auteurs n’ont plus les planches (vendues ou détruites par l’imprimeur).

Pour ceux qui aimaient Pilote on peu trouver les publications de Caza sur son site



Pour les nouvelles publications s’il n’y a pas un travail éditorial, ça risque de se transformer en fourre tout bordélique.



Sinon, amazon propose déjà ce genre de service via Comixology.


+1

(pouvoir acheter et télécharger un format standard sans DRM)

&nbsp;Pas hyper-fan des appli, mais avec ces 2 messieurs, j’ai un “a priori” très favorable ;)

A suivre…








Norde a écrit :



Super initiative en effet !

Je leur souhaite la réussite qu’ils méritent =)



Concernant les fonds de catalogue je pense que l’absence d’exclusivité pour BayDay (qui est une excellente chose !) ne soit pas acceptée par les éditeurs traditionnels <img data-src=" />





Au contraire, je pense que c’est une exclusivité qui ne serait pas acceptée par les éditeurs traditionnels pour publier leur fond de catalogue sur BayDay. L’absence d’exclusivité fait qu’ils restent libres de publier aussi par d’autres moyens, notamment par exemple s’ils se décident à rééditer en version papier (par exemple, Dupuis le fait de temps en temps, ils ressortent en intégrale dans la collection Patrimoine des trucs qui ne sont pas réédité depuis un bail, du genre Gil Jourdan qui y a eu droit il y a quelques années, après une trentaine d’années sans réédition).



Oui tu as raison, je suis à côté de la plaque <img data-src=" />



En fait j’imaginai que puisque BayDay ne proposait/demandait pas d’exclusivité, il serait alors impossible aux éditeurs traditionnels d’y publier sans renoncer à la leur alors qu’en fait rien ne s’y oppose (mais sur le coup ça m’a paru logique…)


Ce qui se fait en Asie depuis au moins tout ça (Webtoon et j’en passe) arrive enfin en France ! Cool ! Et je suis plutôt content de voir que c’est Astruc et Ruchet aux manettes :)


Une initiative interessante mais quelques points qu font mal aux fesses tout de meme :




  • 30% de commission pour une plateforme en ligne? C’est des tarifs Apple mais pas la meme visibilité ni le meme support marketing…

  • Une monnaie virtuelle sous forme de “perles” ? Les inpacticiens : suis-je le seul à avoir ce vieux reflexe qu’on veut m’arnaquer quand on me demande de payer en monnaie virtuelle plutot qu’en devise nationale?


C’est comme ça qu’on payait au au Club Med dans les années 80 <img data-src=" />


C’est vrai que les 8% de l’éditeur c’est tellement mieux…


C’est pas parce que c’est mieux que ca reste “honnête”.



&nbsp;Les 30% de l’appelstore ou du playstore tout le monde trouve ca excessif mais là pour de la bd ou la participation de BayDay est, à priori, encore moindre que celle d’appel/google qui ont développé un écosystème qui génère le besoin…


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