L'eSIM commence enfin à prendre de l'importance, notamment sous l'impulsion d'Apple avec ses iPhone Xs et Xs Max. Il s'agit pour rappel d'un élément sécurisé prenant directement place sur la carte mère afin de gérer un abonnement. Pas besoin de jongler avec une carte physique, tout se fait de manière logicielle.
Après le Pixel 2, le Pixel 3 est également disponible en version eSIM aux États-Unis, notamment via Google Fi. En Allemagne, Deutsche Telekom propose lui aussi un Pixel 3 avec eSIM, tandis que Vodafone fera de même prochainement.
D'autres opérateurs vont également rejoindre le mouvement : Sprint aux États-Unis, EE au Royaume-Uni, Airtel et Reliance Jio en Inde. Enfin, Truphone et GigSky proposeront des forfaits dans plusieurs à travers le monde.
Google en profite pour annoncer « un programme permettant aux fabricants d’appareils Android de créer des smartphones compatibles eSIM ».
En France, les opérateurs traînent des pieds, mais Bouygues Telecom, Orange et SFR nous ont confirmé en septembre qu'ils travaillaient sur le sujet. On attend donc les premières offres et la vente de terminaux eSIM
Commentaires (5)
#1
C’est ça la French Tech
#2
Gemalto l’inventeur de la carte à puce et donc des cartes sim est d’origine française, la disparition des cartes physiques lui ferait beaucoup de torts.
#3
L’inventeur de la carte à puce est Roland Moreno qui a eu des parts de Gemplus devenu plus tard gemalto après fusion mais les brevets ont été dans une autre société : Innovatron.
Après, c’est plutôt les opérateurs qui freinent le déploiement de l’e-SIM parce qu’ils craignent que ça facilite le changement d’opérateur alors que leurs offres à prix cassé provoque ces changements.
#4
Savez-vous si c’est une vraie eUICC tel que definie par la GSMA, ou une solution propriétaire ?
#5