Apple ne collecte plus temporairement ses 30 % sur les évènements virtuels payants

Apple ne collecte plus temporairement ses 30 % sur les évènements virtuels payants

Apple ne collecte plus temporairement ses 30 % sur les évènements virtuels payants

La décision fait suite à l’introduction, mi-août, d’une fonction permettant de faire payer pour pouvoir assister à certains évènements virtuels. Un ajout réclamé par certaines entreprises, mais qui n’échappe à la règle des 30 % sur appareils mobiles, puisque le paiement y devient un achat in-app.

Cependant, Facebook a très vite annoncé que sa part du butin ne serait pas prélevée pendant un an, pour faire face à la situation particulière engendrée par la crise sanitaire. Le réseau social appelait Apple à faire de même, afin que l’intégralité des gains aille aux entreprises concernées.

Apple a fini par accepter, après une forte pression exercée par Facebook. Cette dernière n’y était pas allée avec le dos de la cuillère, publiant fin août une mise à jour qui contenait un message d’avertissement : « Apple récupère 30 % de cet achat ». La mise à jour avait été bloquée par Apple.

Plus spécifiquement, Apple autorise Facebook à se servir de sa propre solution Pay pour court-circuiter la commission de 30 %. Cette période de grâce ne durera cependant que trois mois : après le 31 décembre, Facebook devra passer par les achats in-app d’iOS pour son application mobile.

En outre, ce répit ne concerne que les évènements d’entreprise, en aucun cas le jeu vidéo. Apple n’en accepte pas les solutions de streaming, dont les modèles de financement lui déplaisent.

Il est probable que ces trois mois aient été accordés à contre-cœur, et que l’insistance de Facebook n’en soit pas le seul levier. La période est complexe pour Apple, avec une remise en cause du modèle de l’App Store, tant par une partie du parlement américain que par d’autres entreprises, Epic et Spotify en tête. Ces dernières ont créé une alliance pour enfoncer le clou.

Commentaires (14)


Il serait temps qu’ils se prennent une claque avec leurs pratiques abusivent…



Je ne comprend vraiment pas le succès de cette entreprise de nos jours.



AltreX a dit:


Je ne comprend vraiment pas le succès de cette entreprise de nos jours.




Facile : ils sont la seule alternative crédible à Android l’aspirateur de vie privée. Ça ne justifie pas pour un sous leur politique de merde sur l’App Store mais beaucoup de consommateurs même “éclairés sur ces questions” décident que cette fermeture est “moins pire” que les conditions d’utilisation d’Android. Mais “moins pire” ne veut pas dire pour autant acceptable.


Les «consommateurs même “éclairés sur ces questions”» à la limite et encore, je pense plutot que dans la majorité des cas c’est dans l’autre sens, ce n’est pas a cause de la vie privée qu’il choisissent Apple, mais plutot ils choisissent Apple, pour des questions surtout de marqueurs sociales et Apple leurs donne les arguments de justifier leur choix (sans passer pour des classistes) avec cette justification de vie privée.


Si les gens se sentaient concernés par la vie privée, Chrome n’aurait jamais autant de part de marché.
Je ne nie pas que c’est un argument pour une partie des utilisateurs d’Apple, mais c’est juste un facteur parmi d’autres : la qualité, l’écosystème Apple, le prestige, le prix (ce sont les plus chers donc c’est mieux), …


Je ne suis vraiment pas sûr que la majeure partie des clients d’Apple le soit par volonté de ne pas divulguer leurs données à Google…



Hereziark a dit:


Je ne suis vraiment pas sûr que la majeure partie des clients d’Apple le soit par volonté de ne pas divulguer leurs données à Google…




Et pourtant, ils sont suffisamment nombreux pour qu’Apple en fasse l’un des points clefs de sa stratégie de développement. L’autre facteur, la préférence iOS ou de l’écosystème Apple, est désormais minoritaire sur les nouveaux clients.



Un autre détail : Regarde le succès du documentaire “The social dilemma” sorti récemment sur Netflix. Cela prouve qu’il y a un début de prise de conscience sur les modèles à la Google dont Apple souhaiterait certainement bénéficier.


C’est magnifique ce pouvoir de vie ou de mort sur les (mises à jour d’)applications, juste pour un message qui ne leur plait pas…



jpaul a dit:


Facile : ils sont la seule alternative crédible à Android l’aspirateur de vie privée. Ça ne justifie pas pour un sous leur politique de merde sur l’App Store mais beaucoup de consommateurs même “éclairés sur ces questions” décident que cette fermeture est “moins pire” que les conditions d’utilisation d’Android. Mais “moins pire” ne veut pas dire pour autant acceptable.




100% vrai pour ma part. C’est de loin le moins pire des deux écosystèmes. Un doux rêve serait que la bataille Apple/Epic force Apple a autoriser l’installation d’application tiers. Si on ne fait rien, par défaut, on profite de la “sécurité” de l’app store. Mais si on veut prendre le risque de passer en direct, bah on peut.


“une mise à jour qui contenait un message d’avertissement : « Apple récupère 30 % de cet achat ». La mise à jour avait été bloquée par Apple.”



Tim Cook (PDG d’Apple) dans la news du Brief du 23 septembre: “Apple n’a rien à cacher”.



Tim Cook et donc Apple sont des menteurs :windu:



Hereziark a dit:


Je ne suis vraiment pas sûr que la majeure partie des clients d’Apple le soit par volonté de ne pas divulguer leurs données à Google…




Je ne sais pas si tu répondais à mon commentaire. Dans tous les cas je ne comprend vraiment pas ce que ça change. Il y a fort à parier aussi que la plupart des clients Apple n’en aie rien à carrer des restrictions de l’App Store (ou plutôt n’en aie même jamais entendu parler).



Chacun a des raisons légitimes, relativement à sa connaissance d’un produit, de choisir un produit ou un autre : il y a 1000 raisons de préférer un iPhone, et 1000 raisons de choisir un Android. Chacun place le curseur où il veut selon ses préférences. Mais l’acte de choix d’un produit ne vaut pas amour et fidélité éternelle à une marque (quelle horreur) ni n’enlève la capacité d’être critique envers celle-ci.



tl;dr: acheter un iPhone n’implique pas de cautionner les abus d’Apple (sauf bien évidemment pour les possesseurs d’un cerveau binaire avec une case “ici le bien” et une case “ici le mal”)



(quote:1826874:UtopY-Xte)
[…] ils choisissent Apple, pour des questions surtout de marqueurs sociales et Apple leurs donne les arguments de justifier leur choix (sans passer pour des classistes) avec cette justification de vie privée.




Alors qu’on puisse être assez c°n pour s’acheter un iPhone parce que “ça fait riche”, je conçoit que ça existe. Mais dans ce cas, le discours marketing d’Apple sur la vie privée est presque un cadeau fait à l’humanité. :troll:


Apple fait une action caritative, et voilà les haters qui viennent trouver à redire.



Witcher a dit:


Apple fait une action caritative, et voilà les haters qui viennent trouver à redire.




:mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:



sephirostoy a dit:


Si les gens se sentaient concernés par la vie privée, Chrome n’aurait jamais autant de part de marché. Je ne nie pas que c’est un argument pour une partie des utilisateurs d’Apple, mais c’est juste un facteur parmi d’autres : la qualité, l’écosystème Apple, le prestige, le prix (ce sont les plus chers donc c’est mieux), …
Ah mais attends je ne dis pas le contraire. Je répondais juste au commentaire qui ne comprenait pas qu’Apple air envie du succès malgré ses pratiques abusives.




Chacun fait ses choix en fonction de ses critères. Je soulignais juste que si un constructeur de smartphone devait couler à cause de ses pratiques abusives, on n’aurait plus vraiment le moindre acteur sur le marché. Donc pour ceux qui s’intéressent à ces abus, le meilleur choix reste le moins pire. Heureusement pour moi, mon choix du moins pire est aussi celui où l’os est plutôt sympa (on va pas se plaindre de tout).


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