La valse des bilans financiers continue et c’est désormais Alphabet (maison mère de Google) qui se plie à cet exercice. La société affiche un chiffre d’affaires de 56,896 milliards de dollars sur les trois derniers mois de 2020 (+23 % sur un an). Dans le détail, Google Search représente plus de la moitié avec 31,903 milliards de dollars, tandis que YouTube est à 6,885 milliards et le Cloud à 3,831 milliards.
Les Google Services affichent toujours un bénéfice opérationnel (plus de 19 milliards de dollars), tandis que le Cloud perd 1,243 milliard de dollars. Le nombre d’employés grimpe de 118 899 à 135 301 fin décembre 2020.
Commentaires (7)
#1
La vache… 3,831 milliard de CA pour le cloud et 1,243 de pertes … L’avantage chez google c’est que tu peux te permettre un trou immense tant tu domine sur le reste, tout ça pour tenter de détruire la concurrence sur ce marché aussi … Toujours aussi impressionnant et pas rassurant.
#1.1
Ce qui m’impressionne le plus c’est que google parvient à perdre de l’argent sur le cloud alors que c’est une vache à lait chez Microsoft, Amazon et Apple.
Je me doute que ce n’est pas le même service, mais je trouve quand même ça surprenant.
#1.2
Apparemment Google Cloud regroupe à la fois GCP et Google Workspace.
Vu que GCP est en plein déploiement (les régions poussent comme des champignons), cela peut s’expliquer par un fort investissement. Mais aussi le fait que Google Workspace a Microsoft 365 comme concurrent ne doit pas aider à générer autant de profit.
#2
Google est d’abord une grosse agence de pub: elle fait ses bénéf en vendant de la pub!
Plusieurs petites entreprises trouvent les services Google sympa (par ex Google Suite), mais toutes les grosses sont chez Microsoft et Amazon pour le stockage de leurs données dans le cloud. C est bien le monde des entreprises qui versent des $$$ à MS et AMZ.
#2.1
Il y a de grosses boîtes chez GCP aussi.
#3
c’est étonnant qu’ils ne ferment pas leur service cloud vu leur propension à couper rapidement ce qui n’est pas rentable.
#4
Ça fait partie de leur stratégie, faire tourner le service à perte pendant plusieurs années afin de développer la base client puis couper certaines charges et rationaliser pour que ça devienne rentable.