Accès internet fixe limité : le CNNum « propose de compléter l'offre », en oubliant la question tarifaire (entre autres)

Accès internet fixe limité : le CNNum « propose de compléter l’offre », en oubliant la question tarifaire (entre autres)

Accès internet fixe limité : le CNNum « propose de compléter l'offre », en oubliant la question tarifaire (entre autres)

Suite… et fin ? Dans ses recommandations pour un numérique plus adapté à la question environnementale, le Conseil proposait d'encourager un accès internet limité en quantité de données. Il allait ainsi plus loin que les sénateurs, qui n'avaient imaginé ça que pour l'internet mobile (alors que c'est déjà le cas, excepté chez Free). S'est ensuivie une levée de bouclier, un refus du président de l'Arcep et un désaveu du vice-président… du CNNum lui-même.

Constatant que son explication en un tweet n'avait pas convaincu, le Conseil a publié un communiqué de presse. Mais comme souvent dans ce genre de cas, la situation a empiré. S'il « ne remet pas en cause les forfaits fixes illimités », reconnaissant qu'ils « constituent le fondement d’un accès à un service numérique universel », il veut par sa proposition compléter l'offre en incitant à la création de nouveaux forfaits.

« Des offres plus vertueuses, avec la mise en avant de forfaits « verts », en plus de ceux existant aujourd’hui, et adaptés à ceux qui peuvent et souhaitent consommer peu, sont soucieux de leur empreinte environnementale ou encore souhaitent maîtriser leurs usages. » précise le communiqué.

L'idée est celle, souvent reprise, que l'eau et l'électricité ne sont pas vendues via des offres illimitées, il n'y aurait donc pas de raison que ce soit différent pour l'accès internet. Rappelons d'ailleurs que celui-ci est déjà limité par différents facteurs, notamment le débit de la ligne ou la capacité des réseaux au niveau local. 

Mais comme c'est le cas dans une bonne partie du rapport, cette recommandation n'avait pas été formulée ou détaillée. Surtout, ces compléments oublient de s'intéresser aux implications, notamment sociales. Car avec des forfaits actuellement illimités vendus aux alentours de 15 euros par mois pour les plus accessibles, à quels tarifs viendraient se placer ces offres « vertes » ? 5 euros, 10 euros ? Avec quel risque de creuser encore la fracture numérique, éloignant les publics les moins fortunés d'usages gourmands en data ? 

Les FAI pourraient y voir l'occasion d'ajouter une couche de segmentation dans leurs gammes, pour faire grimper leur revenu par abonné à terme (ARPU), le tout avec une belle caution de responsabilité environnementale. Ceux qui opteront pour ces forfaits le feront-ils par choix ou parce qu'ils n'auront plus que ça disponible dans leur budget ?

Ainsi, jouer en ligne, regarder des flux vidéo en bonne qualité ou même mettre à jour régulièrement ses applications et systèmes ne serait réservé qu'à certains, pouvant se le permettre ? Est-ce vraiment là l'Internet plus responsable dont rêve le CNNum pour demain ? Des questions qui ne semblent pas avoir effleuré le Conseil, qui a oublié que tout important et vital qu'il soit, l'impact environnemental n'est pas le seul dont il faut se soucier avant de prendre des mesures.

Le numérique n'est-il d'ailleurs pas parfois une source de réduction de l'impact environnemental en soi ? Quel est celui des offres de (S)VOD face à la construction et au fonctionnement quotidien de multiplexes/cinémas dans chaque grande ville ? Celui du jeu en ligne par rapport à la distribution de CD/DVD par un canal physique ? Quel est l'impact sur les émissions des FAI d'une consommation multipliée par 2, 5, 10 ? Est-ce linéaire, en hausse ou en baisse à long terme ?  Des réponses que l'on ne trouvera sans doute que dans un prochain rapport, ou pas.

Au final, il y a sans doute bien d'autres moyens de sensibiliser les consommateurs sur l'impact environnemental de leur consommation numérique, et même la faire baisser par l'incitation. Le rapport en propose d'ailleurs quelques-unes, noyées dans la masse. On pourrait ainsi se focaliser sur celles visant les fournisseurs de services : le poids des jeux, des mises à jour, leur mode de distribution encore trop souvent centralisé, généraliser les CDN locaux, etc.

Mais il est sans doute plus difficile d'agir à ce niveau qu'à celui du consommateur.

Commentaires (33)


” l’eau et l’électricité ne sont pas vendues via des offres illimitées”

Peut-être parce que ce ne sont pas des ressources illimitées?



Elles ne sont pas non plus vendues avec des offres limitées…


> L’idée est celle, souvent reprise, que l’eau et l’électricité ne sont pas vendues via des offres illimitées



Mauvaise métaphore, on compare un tuyau et ce qui passe dedans. Le montant de l’abonnement que l’on paye pour l’eau/électricité dépend du débit que l’on souhaite, un peu ce que l’on retrouve chez certain FAI.



L’eau/électricité est elle comparable a un abonnement Netflix/Molotov/NextInpact/…, du contenu, pas un tuyau.


Ce que le CNNUM oublie de préciser c’est que l’électricité (enedis)  et la flotte sont sous monopole contrairement aux abonnements internet, le terme illimité venant originellement des opérateurs eux-mêmes.



Pour résumer tout est stupide dans ce qu’ils proposent car :




  1. La limite par la boucle locale est une limite de débit n’ayant rien à voir avec le quota, la limite de débit étant déjà affichée lors d’un abonnement (ex: 300mbs chez sosh)

  2. La limite de peering du backbone est un problème individuel aux opérateurs, à eux de bien dispatcher les utilisateurs et éventuellement de revoir leurs accords avec les autres réseaux s’ils veulent garder leurs clients

  3. Si le quota est réellement le problème alors il fallait venir se plaindre avant de décider de câbler tout le pays en gigabit, sinon l’investissement est nul autant rester sur le cuivre

  4. Quel quota serait approprié ? Les maj des jeux font plusieurs dizaines de go, les màj windows se comptent en go et ne parlons pas du streaming 1080p voire plus

  5. Quel économie écologique est attendue exactement ? L’infrastructure est déjà présente, désormais le seul paramètre variable est l’électricité qui est au nucléaire chez nous

      

    Bref, une vraie décrédibilisation du CNNUM


Attention sur un point : ce n’est pas le CNNum qui évoque le comparatif eau/électricité, mais c’est la métaphore souvent employée sur la question de la limitation des forfaits internet <img data-src=" />


C’est vraiment des incompétents.



“adaptés à ceux qui peuvent et souhaitent consommer peu, sont soucieux de leur empreinte environnementale ou encore souhaitent maîtriser leurs usages.”



C’est complètement négligeable, l’impact environnemental d’une connexion Internet.



Mais ceux qui le souhaitent peuvent limiter leur consommation dès maintenant, de leur propre chef. Pas besoin de l’intervention de l’État pour ça.



Je vous le répète, ça sent furieusement l’envie de taxer sous prétexte environnemental.


J’ai exactement le même ressenti… L’enjeu environnemental de ce sujet est négligeable. J’ai l’impression qu’on se focalise sur des détails, en disant que ça va changer le monde, mais on occulte les vraies pollutions, car personne n’ose s’attaquer à ces problèmes.



On dirait les plans vélos qui sortent de terre en ce moment dans plein de villes, alors qu’il y a 6 mois personne n’en parlait. Mais après les municipales, il faut montrer patte verte, alors on lance le dé des idées futiles, et on voit laquelle on va mettre en place pour montrer qu’on fait quelque chose (surtout de la comm’ en fait.



edit : je ne dis pas qu’il ne faut pas s’occuper du vélo, je parle de l’importance qu’on donne au sujet pour “être disruptif” et “entrer dans le Nouveau Monde”


En France on fait plein de choses sous couvert d’écologie. Déjà que quand on parle d’écologie, c’est souvent (voire toujours) de l’écologie punitive.



Au final on se rend compte que l’écologie rime avec pognon, et ce dans tous les domaines.



Bref si ce truc là passe, ça va rendre ce pays encore un peu plus invivable. Le seul espoir vient peut-être de Starlink, à voir si ils proposeront de l’internet “illimité” à un bon tarif. Parce-que là je vois bien arriver la grosse entente entre FAI pour proposer des forfaits illimités hors de prix. Un retour en arrière en somme…


Je propose d’imposer à tous ceux qui sont d’accord avec ces idées, un forfait internet fixe de 50 Go/mois (pour 30€/mois), et un forfait mobile de 1 Go (pour 20€/mois).

Il est temps de punir les idées de m.








dematbreizh a écrit :



“ l’eau et l’électricité ne sont pas vendues via des offres illimitées”

Peut-être parce que ce ne sont pas des ressources illimitées?



Elles ne sont pas non plus vendues avec des offres limitées…





&nbsp;Internet utilise bien des ressources limités. Quantité de métaux et d’énergie fossile sont nécessaires au maintien et au renouvellement du réseau existant, et les offres illimités combinées à l’augmentation des performances ont tendance à pousser des usages qui demande toujours plus d’infrastucture.



Il ne faut pas se voiler la face, Internet a un impact.









sebtx a écrit :



En France on fait plein de choses sous couvert d’écologie. Déjà que quand on parle d’écologie, c’est souvent (voire toujours) de l’écologie punitive.



Au final on se rend compte que l’écologie rime avec pognon, et ce dans tous les domaines.



Bref si ce truc là passe, ça va rendre ce pays encore un peu plus invivable. Le seul espoir vient peut-être de Starlink, à voir si ils proposeront de l’internet “illimité” à un bon tarif. Parce-que là je vois bien arriver la grosse entente entre FAI pour proposer des forfaits illimités hors de prix. Un retour en arrière en somme…





Voici ta future punition&nbsp;<img data-src=" />https://www.youtube.com/watch?v=fS5HhcbyjKc



Ce qui me conforte dans l’idée que ce qui se passe sous couvert d’écologie n’en est pas. C’est qu’une histoire de pognon. Quand on s’en rendra compte il sera trop tard (comme d’habitude).


Mon commentaire a pur unique but de remettre les choses à l’endroit: il ne faut comparer que ce qui peut l’être.



Que je sache on ne paie pas notre électricité par paliers. Ni l’eau en forfait bloqué.

Donc en faire l’objet d’une comparaison est absurde.


/HS

&nbsp;Pire : nombre de pistes cyclables ont été réalisées sans étude préalable des usages/plan d’urbanisme.

Autour de La Défense, de grands axes de “sortie” (Courbevoie, Puteaux, Nanterre pour ceux qui connaissent) sont devenus du jour au lendemain de géants entonnoirs à pollution, des voies étant divisées par deux.



&nbsp;Les gens en voiture ne sont pas prêts à l’abandonner, résultat on a probablement une pollution au minimum doublée car au lieu de faire 20 minutes de trajet, on passe à 20 + 20 de nouveaux bouchons.



&nbsp;Les 10-15 personnes qui vont utiliser ces pistes cyclables ne compenseront le problème qu’à très, très long terme (comme dans Paris). Il aurait été urgent d’attendre, et au minimum de faire cela en concertation avec Google/Waze pour planifier le trafic, pas besoin de poser au dernier moment des compteurs (câbles aux sol) de trafic, la data est déjà disponible… Honteux.


Tu veux les envoyer en Belgique ?



Fixe : 100GO 30€/mois

Mobile : 5GO 20€/mois


En fait :

&gt; Internet :&nbsp;&nbsp;Capacité Variable, Débit Variable, et Production illimitée.

&gt; Eau, Electricité : Capacité Fixe, Débit Variable, Production limitée.

&nbsp;




  • Internet est un tuyeau à débit variable à l’échelle d’un pays (XX Tbits/s) ou d’un quartier, mais la lumière des fibres optiques est incluse dans le coût de l’abonnement de façon illimitée. Les tuyaux sont aujourd’hui surdimensionnés, la production est incluse, donc forfait illimité. La montée en puissance d’internet coûte beaucoup moins cher que la construction d’une centrale nucléaire (coucou l’EPR). Les clients ont donc pour SEULE variable leur débit, tant que personne n’est pénalisé (on a à priori 40% de marge).&nbsp;

  • A contrario, l’électricité (et l’eau, mais plus facile avec l’électricité) ont deux limites : Capacité de production à l’échelle d’un pays (XX GWatts et pas un de plus), taille des tuyaux installés, répartition de l’utilisation. Les utilisateurs payent donc deux éléments : la taille de leur tuyau (abonnement 9Kamp au disjoncteur par exemple) ET leur consommation, car il est nécessaire de la limiter.



  • Les forfaits mobiles sont limités pour encore une autre raison : Capacité Fixe + Débit Variable + Production illimitée. Chaque antenne ayant XX Gb/s de débit maximum, elle doit “mutualiser” cette capacité entre XXX utilisateurs, avec une utilisation qui varie en fonction du lieu et de la journée. Pour éviter les abus, le nombre de Go/s est limité “artificiellement” afin de discipliner les utilisateurs sur leurs usages, tant bien même une antenne a une capacité de transmission illimitée dans le temps. Le nombre d’utilisateurs sur une antenne étant “imprévisible”, segmenter les forfaits 4G en “XX Mb/s garantis” n’est pas possible car une antenne saturée peut ne pas être capable de fournir cela. Pour éviter toute frustration, et toute obligation de service, les opérateurs ont donc segmenté leurs offres par “quantité” plutôt que par “débit” sur le mobile. Le fait que les débits minimums généralement constatés (128kb/s) en fin de quota sur la plupart des contrats soient extrêmement faibles aurait potentiellement tendance à prouver que beaucoup, beaucoup d’antennes saturent.


Exactement <img data-src=" />



Chez moi, rien n’a été annoncé. Le maire a été réélu au 1er tour, il n’en parlait absolument pas dans son programme. Et à la sortie du confinement, on l’a appris dans le magazine municipal, il a baptisé ça le “Plan Urgence Vélo” (ça claque hein, ça a du chauffer dans la “war room”).



Une semaine plus tard tout était en place. Au final, ça se résume avec des bandes jaunes tracées sur le sol, comme s’il y avait des travaux. Fait avec une si grande réflexion que les passages piétons se confondent avec les zébras, donc on ne sait plus si on peut traverser ou pas.



&nbsp;Personne n’a été prévenu, les gens qui sont retourné bosser ne savaient pas par où il fallait passer, car aucune signalétique de détournement n’a été mise en place (à part des gros panneaux “interdit” à l’entrée des rues). Donc les gens tournent en rond, les GPS ne sont pas à jour, forcément. Le centre-ville est devenu un énorme giratoire, où une seule voie fait le tour dans un seul sens, là où avant on allait dans les deux sens. Et les nouvelles “pistes cyclables” (enfin, là où il y a un vélo peint au sol) sont désertes, car il y a des nid de poules de partout (ça, ça n’a pas changé).



Il s’est déjà félicité d’avoir révolutionné la ville <img data-src=" /> C’est sûr qu’avec ça, on va sauver le monde !



/HS


Et quel est l’aspect légal de ce truc ? Il y a un arrêté ou c’est juste des lignes tracées comme ça ?


C’est exactement ce que j’allais répondre, mais tu as été plus rapide <img data-src=" />








RedWave a écrit :



En fait :



&gt; Internet :&nbsp;&nbsp;Capacité Variable, Débit Variable, et Production illimitée.      

&gt; Eau, Electricité : Capacité Fixe, Débit Variable, Production limitée.

&nbsp;

- Internet est un tuyeau à débit variable à l'échelle d'un pays (XX Tbits/s) ou d'un quartier, mais la lumière des fibres optiques est incluse dans le coût de l'abonnement de façon illimitée. Les tuyaux sont aujourd'hui surdimensionnés, la production est incluse, donc forfait illimité. La montée en puissance d'internet coûte beaucoup moins cher que la construction d'une centrale nucléaire (coucou l'EPR). Les clients ont donc pour SEULE variable leur débit, tant que personne n'est pénalisé (on a à priori 40% de marge).&nbsp;

- A contrario, l'électricité (et l'eau, mais plus facile avec l'électricité) ont deux limites : Capacité de production à l'échelle d'un pays (XX GWatts et pas un de plus), taille des tuyaux installés, répartition de l'utilisation. Les utilisateurs payent donc deux éléments : la taille de leur tuyau (abonnement 9Kamp au disjoncteur par exemple) ET leur consommation, car il est nécessaire de la limiter.






- Les forfaits mobiles sont limités pour encore une autre raison : Capacité Fixe + Débit Variable + Production illimitée. Chaque antenne ayant XX Gb/s de débit maximum, elle doit "mutualiser" cette capacité entre XXX utilisateurs, avec une utilisation qui varie en fonction du lieu et de la journée. Pour éviter les abus, le nombre de Go/s est limité "artificiellement" afin de discipliner les utilisateurs sur leurs usages, tant bien même une antenne a une capacité de transmission illimitée dans le temps. Le nombre d'utilisateurs sur une antenne étant "imprévisible", segmenter les forfaits 4G en "XX Mb/s garantis" n'est pas possible car une antenne saturée peut ne pas être capable de fournir cela. Pour éviter toute frustration, et toute obligation de service, les opérateurs ont donc segmenté leurs offres par "quantité" plutôt que par "débit" sur le mobile. Le fait que les débits minimums généralement constatés (128kb/s) en fin de quota sur la plupart des contrats soient extrêmement faibles aurait potentiellement tendance à prouver que beaucoup, beaucoup d'antennes saturent.







Désolé, mais c’est un peu naïf comme vision du réseau. La fibre, il faut bien la construire, l’acheminer, l’alimenter et la maintenir. La partie sur-dimensionnée est très courte, le reste est en constante évolution. La montée en puissance de cette structure requiert de l’énergie, qui n’est jamais illimité. La centrale nucléaire est la condition sous-jacente pour avoir Internet en France (je m’en plein pas, mais il faut en être conscient). Plus de personne demandent un débit important, plus on devra ajouter des fibres, changer les serveurs, etc.









dematbreizh a écrit :



Mon commentaire a pur unique but de remettre les choses à l’endroit: il ne faut comparer que ce qui peut l’être.



Que je sache on ne paie pas notre électricité par paliers. Ni l’eau en forfait bloqué.

Donc en faire l’objet d’une comparaison est absurde.





Ah bon? Moi je paye un palier en fonction de la puissance installée, et par dessus j’ai du pro-rata par exemple.









Jarodd a écrit :



Exactement <img data-src=" />



Chez moi, rien n’a été annoncé. Le maire a été réélu au 1er tour, il n’en parlait absolument pas dans son programme. Et à la sortie du confinement, on l’a appris dans le magazine municipal, il a baptisé ça le “Plan Urgence Vélo” (ça claque hein, ça a du chauffer dans la “war room”).



Une semaine plus tard tout était en place. Au final, ça se résume avec des bandes jaunes tracées sur le sol, comme s’il y avait des travaux. Fait avec une si grande réflexion que les passages piétons se confondent avec les zébras, donc on ne sait plus si on peut traverser ou pas.



&nbsp;Personne n’a été prévenu, les gens qui sont retourné bosser ne savaient pas par où il fallait passer, car aucune signalétique de détournement n’a été mise en place (à part des gros panneaux “interdit” à l’entrée des rues). Donc les gens tournent en rond, les GPS ne sont pas à jour, forcément. Le centre-ville est devenu un énorme giratoire, où une seule voie fait le tour dans un seul sens, là où avant on allait dans les deux sens. Et les nouvelles “pistes cyclables” (enfin, là où il y a un vélo peint au sol) sont désertes, car il y a des nid de poules de partout (ça, ça n’a pas changé).



Il s’est déjà félicité d’avoir révolutionné la ville <img data-src=" /> C’est sûr qu’avec ça, on va sauver le monde !



/HS





C’est pareil chez moi. <img data-src=" />





ceux qui peuvent et souhaitent consommer peu, sont soucieux de leur empreinte environnementale ou encore souhaitent maîtriser leurs usage.





Suffit de désactiver la 4g, ou carrément de ne pas avoir de smartphone, et couper le courant sur la box. <img data-src=" />



Des forfait à quotas ne changeraient absolument par rapport à la situation actuelle. Surtout si on leur fournit excatement la même box et qu’ils utilisent les mêmes smartphones qu’actuellement.



Que les écolos arrêtent déjà de s’inscrirent sur les réseaux sociaux et d’y faire leur propagande. Ah et surtout qu’ils arrêtent de partir en vacance à l’autre bout du monde en avion et de faire importer leur quinoa par ce même mode de transport. <img data-src=" />


<img data-src=" />


Je ne sais pas. Ca a été décidé pendant le confinement, je ne savais pas que le conseil municipal se réunissait (ils l’ont peut-être fait en visio). Je suppose quand même qu’ils font les choses en règle…


Sur le fond, je suis parfaitement d’accord.

La consommation illimitée de donnée ne sert qu’à un petit nombre de personnes mais tout le monde est obligé de payer pour le service. C’est d’ailleurs la même chose avec la 5G : On nous vente des débit faramineux mais en fait, le commun des mortel n’en a rien à battre mais est obligé de payer pour les geeks et autres consommateurs irraisonnés.

Pour ma part, je suis favorable à des forfaits ajustés avec augmentation progressive du prix en fonction de la consommation effective.








xapon a écrit :



Sur le fond, je suis parfaitement d’accord.



La consommation illimitée de donnée ne sert qu'à un petit nombre de personnes mais tout le monde est obligé de payer pour le service. C'est d'ailleurs la même chose avec la 5G : On nous vente des débit faramineux mais en fait, le commun des mortel n'en a rien à battre mais est obligé de payer pour les geeks et autres consommateurs irraisonnés.      

Pour ma part, je suis favorable à des forfaits ajustés avec augmentation progressive du prix en fonction de la consommation effective.








je ne sais pas si c'est cohérent. en réalité, la fibre est posée, c'est assez cher et il faut le rentabiliser sur le temps     



la majorité de la population n’en a d’ailleurs pas besoin mais passé un certain cap, ce sera plus cher de maintenir les deux réseaux de communication

vu que les opérateurs ont beaucoup de frais fixes (fibres locale, fibre du NRO, équipements fixes + peering + R&D box)

je ne suis même pas sûr que on divisait le volume de données, les opérateurs auraient un peu moins d’équipement mais je n’en suis même pas trop sûr, vu les charges fixes

on peut éventuellement imaginer que si ils laissaient leur réseau creuver lentement, par ex en gardant l’adsl et le câble, ils augmenteraient leurs marges mais le coût marginal du débit utilisé resterait le même.

et j’irai même plus loin, est ce que les frais administratifs, marketing et contractuels ne seraient pas plus élevés que l’économie finale de l’usager ? (en clair est ce que le prix à 30 € illimité ne deviendra pas le tarif 30 € limité à 50 go)



On est vraiment dans l’ère de l’escrologie. Punir la plèbe pour se donner bonne concience pour un impact négligeable.&nbsp; Ça démontre encore une fois une méconnaissance absolue des sujets en question.


Sur le fond c’est pas con:

Je suis éligible à la fibre et à l’adsl, et à la 4G:

ça veut dire que l’équipement est là, branché, disponible et consomme du courant pour fournir ce service H24.

Mais maintenant que les FAI ont fait cet investissement, je vais bouder leur effort et ne rien consommer, juste parce qu’ils oseraient avoir une tarification d’un autre siècle.

Paf dans leur gueule!

/mode gros con off


Dans ce cas alors il faut demander aussi à pouvoir avoir un abo internet illimité à pas cher sans box, juste le tuyau internet sur lequel on peut mettre son propre routeur (et donc aussi avoir un truc qui consomme moins).

&nbsp;

Si on était certain que l’ajout des forfaits limités ne faisaient pas augmenter le prix des autres encore… Mais dans ce pays on prend prétexte sur tout pour augmenter les tarifs.



&nbsp;


Oui surtout que je ne comprends pas la valeur “verte” de la chose.



Que tu accède à des très haut débit ou bas débit, la consommation électrique de toute la chaîne te reliant à Internet (box, switch, routeur, etc.) est la même puisque ce sont des équipements mutualisés.


Hé ben…








xapon a écrit :



Sur le fond, je suis parfaitement d’accord.



  La consommation illimitée de donnée ne sert qu'à un petit nombre de personnes mais tout le monde est obligé de payer pour le service. C'est d'ailleurs la même chose avec la 5G : On nous vente des débit faramineux mais en fait, le commun des mortel n'en a rien à battre mais est obligé de payer pour les geeks et autres consommateurs irraisonnés.        

Pour ma part, je suis favorable à des forfaits ajustés avec augmentation progressive du prix en fonction de la consommation effective.








  C'est complètement stupide de limiter, notamment à cause des dépenses obligatoires qui ne sont pas sous le contrôle des usagers. On est obligé de cramer du Go pour les updates de Windows 10, pour celles des jeux sur Steam (Steam ayant retiré l'option pour cela il y a un paquet d'années) et compagnie... On ne nous laisse simplement pas le choix et quand bien même on l'aurait, est-ce sage de stopper les updates d'un OS ?     





Sans compter que l’on voit de plus en plus d’applications en magasin dont la boîte si ce n’est la plaque en carton ne contient plus qu’un code, il faut télécharger… Au final il faudra ré-imprimer des DVD avec leurs emballages et compagnie car forcément les personnes qui ont un forfait limité auront quand même envie d’acquérir ces jeux et autres donc il faudra refaire comme autrefois. Je doute que la balance sera en faveur de l’écologie.



Et dans un monde qui dépend de plus en plus d’Internet pour son fonctionnement, limiter son accès est l’assurance de créer une fracture supplémentaire considérable entre pauvres et riches, car ces derniers n’en auront rien à carrer de ces forfaits ajustés et continueront de mater Netflix pendant que les pauvres seront honnis car ils ont eu le malheur de dépasser d’un Go ou deux.




 Sur le fond ça semble normal, dans la réalité c'est juste idiot.     

&nbsp;


Le CNUM a qu’à interdir ou se positionner contre la 5G…. Ils auront plus d’INpact sur l’environnement…

oh wait…. business is business


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