35 propositions pour lutter contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement
Le 28 septembre 2021 à 08h05
3 min
Droit
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Au nom de la mission d’information contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement, la sénatrice Colette Mélot (Les Indépendants) a dressé une liste de 35 recommandations dans son rapport sur le sujet.
Elle propose de « lancer une grande campagne nationale sur l'utilisation raisonnable du numérique, avec notamment des clips télévisuels sur les dangers du cyberharcèlement ». Elle estime en effet que « plutôt que de chercher la maîtrise d'un savoir-faire sur les réseaux sociaux, qui risque d'être rapidement dépassé au fil des prochaines innovations », le cap doit être fixé vers « la maîtrise d'un savoir-être ».
Elle voudrait aussi « favoriser le développement d'une application ou de la certification d'applications – pour s'assurer d'un respect de la confidentialité des données collectées – permettant une modération des propos tenus sur les réseaux sociaux en supprimant automatiquement pour l'utilisateur la visibilité des contenus haineux, offensants ou susceptibles de constituer un cyberharcèlement. »
Les réseaux sociaux devraient, selon elle, être tenus d’expliquer en termes compréhensibles par des jeunes, des extraits de leur CGU relatifs à ces pratiques. Ils devraient « présenter périodiquement (tous les six mois à un an par exemple) à leurs utilisateurs une courte vidéo de sensibilisation sur les bons usages du numérique ».
Autre idée, « l'organisation régulière de stress-tests sur les réseaux sociaux » pour éprouver l'ensemble des outils anti-cyberharcèlement, « la réactivité des réseaux sociaux et la solidité de leur protocole d'action ». Les mauvais élèves seraient épinglés publiquement (« name and shame »).
Puisque de plus en plus de collectivités territoriales distribuent aux collèges et lycées des ordinateurs et des tablettes, elle suggère d’y enregistrer d’office un document de sensibilisation à la prévention du harcèlement. D’autres mesures sont mises sur la table, notamment sur le volet curatif, afin de « rendre plus simple pour la victime le dépôt de plainte pour cyberharcèlement ».
Le 28 septembre 2021 à 08h05
Commentaires (30)
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Abonnez-vousLe 28/09/2021 à 08h45
pour le cyberharcèlement ya un truc simple, tu file pas un smartphone à un gosse trop jeune, tu met du filtrage sur ton accès internet et tu lui explique pourquoi…
quand je vois des gosses en élémentaire avec des smartphone devant l’école sur tiktok /insta/whatapps et co faut pas s’étonner du résultat …
Le 28/09/2021 à 09h08
Et c’est comme ça que tu te retrouves avec un gosse déprimé parce qu’il est mis à l’écart vu qu’il est le seul de son groupe (voire de sa classe) a ne pas avoir de smartphone et/ou accès aux réseaux sociaux (j’en ai fait l’expérience). Il y a une juste limite à trouver entre les deux mais qui ne pourra jamais être parfaite.
Si la solution était si simple ce serait chouette, mais ce n’est malheureusement pas le cas :/
Le 28/09/2021 à 09h35
ma grand n’a eu un portable qu’au milieu de la 5eme (et encore par ce que sa mère à céder sinon ça aurait été début 4eme)
avant pour moi c’est de la bétise, et quand je vois ce qu’elle en fait et ce que ça donne derrière ça me gonfle…
suivi des “influenceurs” débile, de mannequins avec la peau sur les os etc… faire des régimes à 13⁄14 ans juste par ce qu’on à vu un influenceur dire qu’être gros c’est pas bien alors que tu lui as rabâcher de ne pas prendre pour argent comptant ce qu’elle peut lire sur le net surtout sur les réseaux sociaux …. tu te dis que en cm1 sans aucun accompagnement /contrôle ça ne peut être qu’un carnage.
ne pas avoir le dernier truc à la mode ça à toujours été, fringue, smartphone (quoi ta pas un iphone ?! (véridique) ) il faut qu’ils apprennent à faire avec.
à 15 ans sont smartphone est toujours soumis au VPN obligatoire (proxy + limite horaires sinon à 1h du mat elle est encore dessus et se plaint d’être fatiguée..)
un autre problème rencontré c’est au collège/lycée ou les profs utilisent les smartphone des élèves pour travailler je trouve ça inadmissible ! complétement discriminant. si il est nécessaire d’utiliser une application dans l’apprentissage c’est à l’établissement/état de fournir le matériel nécessaire pas aux parents
Le 29/09/2021 à 08h04
Vaut mieux déprimer car sans smartphone / avec smartphone surveillé, que pendu dans sa chambre pour fait de harcèlement.
Le 29/09/2021 à 08h55
Ce genre d’arguments n’a aucun sens. C’est comme dire qu’il vaut mieux être emmerdé à faire 2h de trajet en bus tous les jours plutôt qu’y aller en voiture et mourir dans un accidents.
Les chances que ça arrive ne sont absolument pas les mêmes donc ce n’est pas comparable.
Un adolescent qui se sent mis à l’écart et souffre de la solitude qui en découle peut très bien mal finir aussi. Surtout à cet âge là où ils y sont le plus sensible.
Je suis bien d’accord sur le fait que les réseaux sociaux sont en grande partie toxique, mais c’est très compliqué de les supprimer et encadrer leur usage l’est tout autant d’un point de vue pratique.
Le 02/10/2021 à 12h08
En effet, c’est un peu ce que je voulais dire : l’éducation aux nouvelles technologies. Mais on peut être un ado avec smartphone et aussi être dans la solitude, hélas. Rien n’est simple à cet âge.
Le 28/09/2021 à 10h05
Ca limitera aussi la haine sur twitter, FB, etc. :)
Le 28/09/2021 à 10h08
“contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement”
Lesquelles des propositions sont contre le harcèlement pas cyber ?
Le 28/09/2021 à 10h53
Oui, le mélange peut varier. Moi ça a été pas de smartphone et je peux dire que quand le deuxième en a eu un, il a vite été confisqué (pendant plusieurs mois). Le temps qu’il prouve qu’il était assez mûr. Et là il a fait une rechute - pas de mobile pendant tout l’été. On lui a rendu à l’entrée en seconde mais bien bien verrouillé.
Par contre, la grande, aucun soucis. Le plus petit, je ne crois pas que ce sera un soucis non plus.
Le 28/09/2021 à 11h19
Hum, mais c’est quoi le rapport avec la certification ? En plus, en encourageant l’utilisation de quelques grosses plateformes qui aurait cette certification plutôt qu’une plus petite plateforme française concurrente qui ne l’a pas encore, on crée un problème de concurrence étatique.
Après on va se plaindre de faux positifs supprimés, ou de l’utilisation du dispositif pour une lutte contre certaines idées politiques ou contre la communication culturelle.
EDIT : Le rapport parle évidemment de la sainte levée de l’anonymat. C’est un bon recueil d’idées erronées et inapplicables.
Le 28/09/2021 à 12h26
c’est bien t’as bien été élevé par la droite à propos de l’anonymat
Le 28/09/2021 à 14h09
Le reste du rapport est vraiment aussi naïf que ça ? Je puis vous garantir que le harcèlement scolaire n’a pas attendu internet/les réseaux sociaux pour exister
Le 28/09/2021 à 14h42
la conception du vivre-ensemble dont ils parlent, pas qu’ils appliquent ! Tout le monde change son enfant d’école quand il y a un problème chez nos chères élites.
Que c’est creux ! Tu dois pouvoir faire ça avec la devise de la moitié des pays du monde où il y a aussi du harcèlement scolaire.
La devise d’Antigua-et-Barduba est « Chacun essaie, tout le monde réussit ». Le harcèlement scolaire empêche chacun d’essayer et fracasse les idéaux des individus qui voudraient réussir avec tout le monde.
D’expérience ça sert à rien. Tu reçois tellement de papier àlakon en début d’année.
Pas de vague, comme chacun sait
J’en tremble.
C’est logistiquement plus simple qu’éloigner tous les autres élèves de la classe qui participent au harcèlement
Le 28/09/2021 à 15h05
Hé béh, avec les GSM ça s’amplifie, c’est beaucoup plus sexuel, et ça touche les écoles primaires. Hemel, je suis de plus en plus persuadé qu’il faut être fou pour donner ça à son enfant
Le 28/09/2021 à 15h27
Qu’est-ce que l’anonymat t’apporte sur un réseau social ?
Le 28/09/2021 à 15h51
il n’y a pas d’anonymat sur internet
Le 28/09/2021 à 16h07
Du coup, on peut le supprimer. Ca ne manquera à personne :)
Le 28/09/2021 à 16h19
On ne peut pas supprimer quelque chose qui n’existe pas.
Par contre c’est le pseudonymat qui peut être visé par ce genre de mesure.
Le 28/09/2021 à 16h26
hum…
Interdire le pseudonymat est exagéré. On peut vouloir dire des choses personnelles sur un réseau social sans dévoiler son identité aux autres participants (et au reste du monde: famille, amis, employeur…).
Le 29/09/2021 à 07h49
C’est pourtant ce qui est systématiquement visé quand ils parlent (et toi aussi au passage) de supprimer l’anonymat.
Le 29/09/2021 à 09h08
C’est au contraire très facile : il suffit d’une proposition et pas de 35.
Interdire tout accès aux réseaux sociaux aux mineurs avec blocage de l’accès depuis la France pour ceux qui refusent d’appliquer la mesure et ne mettent pas en place un contrôle de majorité. Les réseaux sociaux n’ont qu’à être soumis aux mêmes contraintes que la pornographie.
Le 29/09/2021 à 15h21
Je parlais de la suppression ou l’encsdrement pour une personne en particulier, effectivement si on supprime ça pour tout le monde c’est plus simple.
Mais dans ce cas ça soulève d’autres problèmes : qu’est ce qu’un réseau social ? Il faut bien que les jeunes puissent communiquer en groupe pour échanger, s’organiser etc. Alors est-ce que c’est tout service de messagerie de groupe ? Pas simple à définir, et encore moins à interdire légalement…
Le 29/09/2021 à 09h28
Le 29/09/2021 à 09h44
Et en plus, tu règles le problème du réchauffement climatique, voir ici ou là.
Le 29/09/2021 à 09h58
Je ne sais pas pour les autres.
Moi je défend l’idée qu’un réseau social à le devoir de lever le pseudonymat sur demande d’une autorité judiciaire. Pour se faire, le réseau social doit donc connaitre l’identité réelle derrière le pseudo => le réseau social doit vérifier et conserver l’identité réelle au moment de l’inscription.
Pour les mineurs, ca serait l’identité d’un parent/tuteur.
Le respect de la vie privée n’implique pas l’anonymat. Ca c’est le discours des réseaux sociaux qui veulent continuer à faire de l’audience (donc du fric) tout en se déresponsabilisant des problèmes de harcèlement. Fournir un bouton “signaler” et un log d’adresse IP a montré ses limites.
Le 29/09/2021 à 16h55
Tu demandes d’appliquer les lois en vigueur, quoi…
Le 29/09/2021 à 17h17
Lever le pseudonymat en fournissant des adresses IP, c’est juste remplacer un pseudo par d’autres.
Le 29/09/2021 à 18h50
Tu n’as absolument pas compris ce qu’était une adresse IP, quoi.
Le 29/09/2021 à 22h22
dit-il en répondant à 127.0.0.1
Le 30/09/2021 à 05h38
Je ne vois pas le rapport.
J’aurais très bien pu prendre en pseudo “zone quantique”, alors que je ne pige quedal au quantique…