La Commission européenne explique que « la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque des Territoires investissent 100 millions d'euros chacune dans une plateforme d'investissement destinée à financer la transition énergétique des flottes de bus des territoires français ».
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Pacte vert pour l'Europe, dont le but est « de faire de l'Union européenne la première économie neutre en gaz à effet de serre d'ici à 2050 ».
Commentaires (7)
#1
Pour ceux qui s’intéressent aux transports urbains, je recommande cet excellent blog qui traite du sujet : http://transporturbain.canalblog.com/
#2
C’est une bonne idée, mais il faudra passer à plus grave encore comme pollution :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Impact_écologique_du_transport_maritime
https://www.youtube.com/watch?v=7bpSM0mrHu8&feature=emb_logo
#2.1
Il faut aussi savoir travailler par étapes. Si à chaque fois qu’une initiative est lancée on dit que y’a plus important à traiter, à la fin on ne fait jamais rien.
#3
Les TC pour la seule IDF, c’est 10 milliards rien qu’en subvention (s’ajoute les recettes billets/abonnements)… Alors 200M€ pour toute la France, c’est une alimentation somme toute modeste de ce tonneau des danaïdes de la bétaillère, concept qui a montré toute sa pertinence en temps de pandémie.
Puis bus “propre” (et dedans?), si c’est comme la voiture dite propre, gare aux effets induits par la hausse très conséquente du poids liée à l’électrification/hybridation:
https://www.leblogauto.com/2020/12/ocde-freins-pneus-bientot-plus-polluants-moteurs.html
#3.1
En IDF y a un métro très dense et un réseau ferré régional énorme. Les bus doivent ne représenter qu’un petite part du total. Et là on parle d’aide à l’investissement, pas de budget. D’après IDF Mobilité, 1 Mrd€ d’investissement dans l’amélioration et le renouvellement du matériel roulant dans le budget 2019 pour 120 trains et une partie des 1000 bus électriques prévus.
200 M€, c’est loin d’être ridicule, surtout que ça n’est qu’un facilitateur pour la transition des collectivités territoriales qui gèrent les bus.
(et le tonneau des danaïdes des transports en commun coûte moins cher que les voitures particulières et leur infrastructure)
#4
Le métro n’est pas nouveau et bien adapté à une zone très dense en empiétant très peu sur le reste (et non à ses dépens comme un tram) en prime. Ne lui manque que d’être propre, au sens propre.
Le problème, c’est que de banlieue à banlieue c’est encore les bus qui fonctionnent le moins mal: Le RER, c’est quasiment 1 jour sur deux ou trois des retards plus ou moins importants si tu n’as qu’une ligne à prendre. Si changement, c’est quasiment tous les jours un gag avec cumul possible. Entre les rails qui se dilatent l’été, les aiguillages qui gèlent l’hiver… achevant systématiquement un réseau globalement vétuste tenant le reste du temps avec des bouts de ficelle… il faut vraiment n’avoir aucun autre choix (l’état y travaille, hélas).
Niveau infra routière, déjà tout le monde la paie mais peut y circuler (sauf voies de bus, autre cadeau au secteur que RFF ne fait pas à la SNCF/RATP: Point de redevance à leur utilisation pour les compagnies de bus pour l’essentiel en prime privées qui les exploitent en délégation de service public subventionné). Et si on mettait 10 milliards annuels à leur entretient/amélioration sur la seule IDF, cela se verrait!
En réalité, vu les taxes (en particulier la TIPCE), on n’est ici globalement pas dans le subventionnement mais un large excédent: ~31 Milliards (p3 document ci après).
Niveau dépenses nationales (loin de la seule région IDF), c’était en 2017 pour la route ~17 milliards (p117).
https://www.unionroutiere.fr/wp-content/uploads/2017/11/faits-et-chiffres-2017_Basse-def.pdf
Pas vraiment un tonneau percé, contrairement au commun dont personne ne voudrait payer le prix réel s’il n’était pas massivement subventionné (sans même parler de ce qui est caché, comme le prix des sites propres évoqué avant). Le plus ahurissant, c’est d’avoir une qualité de service aussi déplorable pour ce tarif.
#5