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Bilan de l’exposition du public aux ondes, un « point atypique » à plus de 28 V/m

Dans l’ensemble, tout va bien !

Bilan de l’exposition du public aux ondes, un « point atypique » à plus de 28 V/m

Le 09 avril 2020 à 13h15

En 2019, les mesures d’exposition aux ondes menées par l’Agence nationale des fréquences montrent que « les niveaux mesurés restent globalement faibles ». Par rapport à 2018, la médiane est en légère baisse, bien que le maximum dépasse les 28 V/m (en Martinique), pour la 3e fois dans l’histoire des mesures de l’ANFR.

Comme chaque année, l’Agence nationale des fréquences publie son bilan des analyses menées dans le cadre du dispositif national de surveillance de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques dans la bande 100 kHz à 6 GHz. Pour rappel, « ce dispositif permet de faire mesurer gratuitement l’exposition aux ondes électromagnétiques aussi bien dans des locaux d’habitation que dans des lieux accessibles au public ».

Un formulaire en ligne est accessible aux collectivités locales et aux particuliers. Dans ce second cas, ils doivent faire contresigner le formulaire par un organisme habilité, au sens du décret n° 2013 - 1162 du 14 décembre 2013. C’est notamment le cas des collectivités locales, des agences régionales de santé et d’associations agréées par le ministère de l’Environnement ou le ministère de la Santé.

L’ANFR missionne alors un laboratoire accrédité et indépendant pour effectuer les mesures in situ et l’Agence règle elle-même la facture de cette opération. Les résultats sont ensuite transmis aux demandeurs et à la mairie du lieu concerné le cas échéant. Toutes les données sont ensuite publiées sur le site Cartoradio.fr. 

3 020 mesures, dont 1 % de « points atypiques » cette année encore

En 2019, 3 020 lieux ont fait l’objet de mesures, un « nombre comparable à celui des années précédentes » explique l’ANFR (3 068 en 2018, 2 591 en 2017, 2 993 en 2016, etc.). Cette fois encore, « le nombre de demandes de mesure dans une zone géographique apparaît proportionnel à sa population et au nombre de supports de téléphonie mobile qui y sont implantés ». Plus de 80 % sont réalisées en milieu urbain – soit à peu près la répartition des Français – près de 70 % en intérieur et 62 % dans les habitations. Bref, des conditions quasi identiques d’une année à l’autre.

Pour rappel, la réglementation française (décret n° 2002 - 775 du 3 mai 2002) fixe les valeurs limites d’expositions entre 28 V/m et 87 V/m selon les fréquences. Dans son analyse, l’ANFR parle de points atypiques lorsque le niveau global d’exposition dépasse les 6 V/m. Ils ont alors droit à des analyses plus poussées afin de voir notamment d’où viennent les ondes (téléphonie mobile, Wi-Fi, télévision, DECT, etc.).

Après une augmentation des fameux points atypiques en 2018 (qui font l’objet d’une attention toute particulière), 2019 a été stable avec de nouveau 1 % des mesures au-dessus de 6 V/m (contre  0,4 à 0,7 % entre 2014 et 2017). La grande majorité des mesures –  77,6 % –  est cette année encore inférieure à 1 V/m. Elles sont 22,4 % à être supérieurs à 1 V/m et on tombe à moins de 10 % avec une limite à 2 V/m.

ANF exposition ondes 2019

La médiane des mesures en légère baisse

De manière générale, et comme pour les années précédentes, « les niveaux d’exposition du public aux ondes électromagnétiques sont globalement nettement inférieurs aux valeurs limites réglementaires en vigueur ». L’Agence nationale des fréquences note tout de même une petite évolution ces deux dernières années : « les niveaux mesurés apparaissent plus élevés en milieu urbain qu’en milieu rural. Cette tendance est plus marquée depuis 2018 ».

La valeur médiane en 2019 est de 0,38 V/m, c’est-à-dire qu’il y a autant de mesures en dessous de cette limite qu’au-dessus. En 2018 elle était de 0,40 V/m contre 0,36 à 0,38 V/m en 2014 à 2017. Bref, « la légère hausse observée en 2018 […] ne s’est pas confirmée en 2019 ».

Il existe par contre une forte disparité entre les milieux ruraux et urbains : la médiane des mesures est de 0,22 V/m dans le premier cas, contre 0,45 V/m dans le second. On retrouve le même genre d’écart entre l’intérieur (0,38 V/m) et l’extérieur (0,56 V/m), ce qui est finalement assez logique puisque les ondes perdent de leur puissance en traversant les murs.

Une médiane en baisse n’empêche pas le maximum de grimper plus haut. En 2019, il était de 28,6 V/m (23,1 V/m en 2018) sur une mesure dans un milieu urbain et en intérieur, mais plus de 99 % de l’ensemble des mesures étaient inférieures à 6,2 V/m.

ANF exposition ondes 2019ANF exposition ondes 2019

2 364 mesures en « cas B » avec le détail des fréquences

L’ANFR peut effectuer deux types de mesures selon les demandes et les résultats : « cas A » (une mesure de l’exposition globale large bande) et/ou « cas B » (détaillée en fréquences). Lorsque le résultat en « cas A » dépasse 6 V/m, on passe automatiquement au « cas B » avec des mesures complémentaires, mais un cas B peut aussi directement être demandé.

Sur les 3 020 mesures de 2019, la grande majorité (2 364) était en « cas B ». Les résultats sont dans la lignée de ceux des années précédentes : « Les principales sources d’exposition mesurées sont la téléphonie mobile (TM) [61 % des cas, soit 1 440 des 2 364 mesures, ndlr], les services de radiodiffusion FM, les services HF (ondes courtes, moyennes et longues) et le Wi-Fi ».

Cartoradio martinique 2019

Une mesure dépasse 28 V/m, pour la 3e fois dans l’histoire de l’ANFR

Dans le cas de la mesure à plus de 28 V/m, Cartoradio nous apprend qu’elle a été effectuée à l’intérieur du Palais des Congrès de Madiana en Martinique (le 2 mai 2019). Là encore, la téléphonie mobile était la principale contributrice des ondes, notamment sur les bandes de 1 800, 2 100 MHz et 2 600 MHz. Notez qu‘une nouvelle série de mesures a été réalisée en mars 2020 par le même laboratoire, avec un niveau global de 9,15 V/m.

La seconde place revient à l’aéroport Charles de Gaulle dans la région parisienne avec un niveau global d'exposition de 23,25 V/m (à l’intérieur des bâtiments). Enfin, la troisième place est occupée par un lieu d’habitation place Gabriel Peri à Cagnes-sur-Mer avec 15,48 V/m. Dans ces deux cas, la téléphonie mobile arrivait encore en pole position.

Dans toute l’histoire des mesures de l’Agence nationale des fréquences, un relevé à 28,6 V/m se place en troisième position de l’ensemble des mesures jamais faites. Il faut remonter en 2011 à Saint-Laurent-du-Var pour avoir 31,05 V/m et en 2001 à Muret (région de Toulouse) avec 31,56 V/m.

L’année dernière, une analyse détaillée des seuls points atypiques avait été mise en ligne par l’ANFR, mais cela ne semble pas (encore ?) être le cas cette année

Commentaires (41)

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C’est très bien d’avoir des organismes qui s’occupent de regarder si tout va bien par rapport aux normes (quelque soit le domaine), l’ANFR fait ce qu’on lui demande, mais j’ai tendance à penser que l’utilité de toutes ces mesures de champs électriques est comparable à celle de la Hadopi soit proche de zéro (parce qu’on sait que c’est inoffensif sauf cas très particulier d’émission anormale, et qu’en plus les normes prennent des marges énormes), le point commun des 2 étant que ça coûte de l’argent pour pas grand chose.



Comme à peu près tout le monde pense que la Hadopi est inutile et coûteuse ici, l’argument pourrait parler :-) .



Quelque chose de plus efficace sur la santé serait des agents qui parcourraient l’espace public en cas de temps ensoleillé et inciteraient les gens à utiliser un chapeau et de la crème solaire, vu le caractère cancérigène certain des UV. <img data-src=" />

Ça marche aussi pour ceux qui fument tiens.

Et vu ce que disent les études, comme une des causes majeures de mortalité précoce c’est le manque d’activité physique (même sans surpoids), il faudrait des agents qui aillent inciter les gens vautrés sur leur canapé trop souvent à aller marcher dehors :-) .

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Dans le cas du palais des congres, ca sent les réglages d’antennes intérieur mis sur des positions extérieurs. Le champs est délirant pour une antenne intérieure

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Toute loi sans budget associé pour s’assurer de son respect est voué à ne pas être respecté.



&nbsp;Le “vrai” problème avec la HADOPI c’est les lois qui sont derrières, pas le fait qu’elle n’a aucune utilité/efficacité.



Personnellement, je n’ai aucun doute sur l’utilité des lois sur les champs EM.

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Point de détail, il me semble qu’il s’agit plus de réglementations techniques (normes) que de lois au sens strict.



Sinon l’ANFR ne doit pas manquer de travail et c’est dommage qu’on paie des gens à faire ça chaque année ; faire quelques mesures occasionnelles dans des grandes agglomérations pour voir vite fait ça devrait suffire.

Enfin ça dépend du coût et de la proportion du budget de l’agence que ça occupe. C’est peut-être 3 personnes qui se baladent en France avec des appareils de mesure.



Et pour la Hadopi ici tout le monde râle que ça coûte 8 à 10 millions d’Euros par an. Bon en vrai c’est une somme dérisoire par rapport au budget de l’État et même par rapport à tant d’autres agences.

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OlivierJ a écrit :



C’est très bien d’avoir des organismes qui s’occupent de regarder si tout va bien par rapport aux normes (quelque soit le domaine), l’ANFR fait ce qu’on lui demande, mais j’ai tendance à penser que l’utilité de toutes ces mesures de champs électriques est comparable à celle de la Hadopi soit proche de zéro (parce qu’on sait que c’est inoffensif sauf cas très particulier d’émission anormale, et qu’en plus les normes prennent des marges énormes), le point commun des 2 étant que ça coûte de l’argent pour pas grand chose.





Ben justement, l’ANFR montre ici son utilité. La majorité des mesures montre une conformité mais ça n’empêche pas que dans plusieurs zones la conformité n’est pas respectée et l’ANFR soulève le problème et oblige à sa correction.



C’est exactement comme les contrôles des DREAL et des DIRECCTE: elles vérifient que tout va bien et que toutes les normes sont bien respectées.

Leur travail n’est pas superflu, il est au contraire obligatoire pour justement éviter de futurs problèmes (tels que des catastrophes tel SEVESO).



Sans l’ANFR, ce serait le bordel total, son travail est donc essentiel.

(et accessoirement, incomparable à celui de la Hadopi)


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js2082 a écrit :



Leur travail n’est pas superflu, il est au contraire obligatoire pour justement éviter de futurs problèmes (tels que des catastrophes tel SEVESO).





Faudrait m’expliquer comment on pourrait avoir une catastrophe comme Seveso à coup d’ondes radio centimétriques <img data-src=" />


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OlivierJ a écrit :



Faudrait m’expliquer comment on pourrait avoir une catastrophe comme Seveso à coup d’ondes radio centimétriques <img data-src=" />





Pas plus tard qu’il y a 20 jours, un réseau domestique a perturbé les détections des radars météos.



Maintenant, imagine qu’il y ait une mauvaise intervention et un brouillage des ondes dédiées aux secours ou encore aux tours de contrôle aérien, la catastrophe est vite arrivée.

On aura beau prévoir des systèmes de protection et de redondances, on ne pourra jamais empêcher des accidents d’arriver.



Les contrôles sont ainsi nécessaires pour limiter les risques, y a pas de miracles.


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Oui enfin on est en 2020 et ce genre d’histoire est extrêmement rare, et ce ne sont pas les campagnes de mesure de l’ANFR qui peuvent le prévenir.



Quand un radar est brouillé il s’en rend compte assez vite, et les campagnes de mesure n’ont pas d’utilité dans ce cas ; il faut trouver la source et c’est une autre histoire.

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C’est surtout de la dissuasion. On sais que sur les ondes radio il faut pas faire n’importe quoi, entre autre avec le risque de se faire chopper. Sans ça on aurais entre-autre des points d’accès wifi avec des possibilités de réglages.

ça permet aussi de pouvoir lancer des nouvelles techno malgres les loby des robins des toits et autres loby anti-ondes.

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OlivierJ a écrit :



Oui enfin on est en 2020 et ce genre d’histoire est extrêmement rare, et ce ne sont pas les campagnes de mesure de l’ANFR qui peuvent le prévenir.





Bien au contraire, les campagnes de mesures permettent de vérifier l’état du réseau, de voir ce qui déconne, de le corriger et de préconiser des recommandations pour éviter que ça recommence.

Ces campagnes permettent de mettre en place et conforter des plans de prévention des risques sur le long terme (comme dans le secteur industriel).



Quand il y a des évènements particuliers, la campagne de mesure sert de base pour savoir d’où vient le problème, à partir de quel moment cela a déconné.



Je te conseille de te renseigner e façon plus approfondie sur les principes de prévention des risques: c’est toute une logique et une démarche à avoir et entretenir.


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<img data-src=" />



Je rajouterai que les campagnes de mesures / contrôle permettent de prévenir les dérives / relâchements.

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js2082 a écrit :



Bien au contraire, les campagnes de mesures permettent de vérifier l’état du réseau, de voir ce qui déconne, de le corriger et de préconiser des recommandations pour éviter que ça recommence.





Les opérateurs sont les premiers à surveiller leur réseau. l’ANFR n’est pas là pour ça.







js2082 a écrit :



Ces campagnes permettent de mettre en place et conforter des plans de prévention des risques sur le long terme (comme dans le secteur industriel).





Quels plans de prévention des risques ?

Le risque est nul. On ne parle pas d’usines avec des produits dangereux, ou d’un barrage qui peut péter.


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OlivierJ a écrit :



Les opérateurs sont les premiers à surveiller leur réseau. l’ANFR n’est pas là pour ça.









Norde a écrit :



&nbsp;

Je rajouterai que les campagnes de mesures / contrôle permettent de prévenir les dérives / relâchements.





Tu as la raison juste au dessus de ton dernier message : les opérateurs contrôlent aussi leur réseau pour pas se faire taper sur les doigts et éviter les amendes puisque c’est la loi. Ils ne le font pas gracieusement et par pur bonté.


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OlivierJ a écrit :



Les opérateurs sont les premiers à surveiller leur réseau. l’ANFR n’est pas là pour ça.



&nbsp;

C’est le rôle des autorités de travailler avec les entreprises et de les surveiller.

Sinon, on n’en aurait pas besoin.



&nbsp;



Quels plans de prévention des risques ?

Le risque est nul. On ne parle pas d’usines avec des produits dangereux, ou d’un barrage qui peut péter.



&nbsp;Tu n’as pas l’air de comprendre ce que signifie le terme risque.

&nbsp;Relis donc mon message précédent (et son lien).


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js2082 a écrit :



[…]



Sans l’ANFR, ce serait le bordel total, son travail est donc essentiel.

(et accessoirement, incomparable à celui de la Hadopi)



Gros +1

&nbsp;





OlivierJ a écrit :



C’est très bien d’avoir des organismes qui s’occupent de regarder si tout va bien par rapport aux normes (quelque soit le domaine), l’ANFR fait ce qu’on lui demande, mais j’ai tendance à penser que l’utilité de toutes ces mesures de champs électriques est comparable à celle de la Hadopi soit proche de zéro (parce qu’on sait que c’est inoffensif sauf cas très particulier d’émission anormale, et qu’en plus les normes prennent des marges énormes), le point commun des 2 étant que ça coûte de l’argent pour pas grand chose. […]





Faut pas déconner : Hadopi, c’est du pognon public pour les intérêts d’entreprises privées dont l’impact sur notre santé (en dehors du moral) est totalement nul.



Les ondes EM, s’il y a un cadre législatif, c’est aussi pour éviter les abus, et les dangers. Et qu’il y ait un organisme qui veille à ce que tout soit respecté, c’est tout à fait normal.


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Sauf qu’en pratique il n’y a pas de danger.

C’est ce que dit la physique, pas moi.

(dans un pays où des gens pensent qu’un compteur électrique peut leur causer des problèmes de santé, on fait de la démagogie sur les “ondes”, c’est malheureux mais c’est comme ça)

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Toutes ondes est dangereuse passé un niveau de puissance. On s’assure juste que tous ceux qui opèrent des ondes le font a des puissances largement inférieure ( Parce qu’on a pas forcément de recul sur des expositions très longue durée sur les ondes).

Suffit de voir les législatons dans certains pays ou les lobbys ont plus de pouvoir (Genre USA) les niveaux sont pas du tout les mêmes

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Mearwen a écrit :



Toutes ondes est dangereuse passé un niveau de puissance.





Ben avant de te chauffer aux antennes-relais t’as un peu de marge, leur alimentation aura fondu avant <img data-src=" />







Mearwen a écrit :



On s’assure juste que tous ceux qui opèrent des ondes le font a des puissances largement inférieure ( Parce qu’on a pas forcément de recul sur des expositions très longue durée sur les ondes).





Si si on a du recul. On ne les a pas inventées hier ces ondes, et la physique dit qu’elles sont non ionisantes. Dommage en 2020 de devoir encore et encore le répéter, à chaque sujet du genre.

C’est à partir des longueurs d’onde micrométriques (les UV) que ça commence. Pas par hasard que même les infrarouges ne sont pas nocifs (pense au rayonnement puissant d’un feu de bois).







Mearwen a écrit :



Suffit de voir les législatons dans certains pays ou les lobbys ont plus de pouvoir (Genre USA) les niveaux sont pas du tout les mêmes





Ah, les lobbies, ça manquait.

C’est plutôt en France où les lobbies anti-ondes ont plus de pouvoir ; aux USA ils doivent moins abdiquer sur le sujet.



Pour info le choix d’une valeur pour une norme comporte une partie arbitraire qui est le facteur de sécurité, qui va généralement de 10 à 100.


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OlivierJ a écrit :



Pour info le choix d’une valeur pour une norme comporte une partie arbitraire qui est le facteur de sécurité, qui va généralement de 10 à 100.



Et encore, par rapport à ce qui a été mesuré & testé (et à ma connaissance même les tests valides n’ont pas montré de problème particulier au niveau des ondes utilisées), donc avec une marge face à un réel problème potentiel encore plus grande…


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Je pense qu’il y a de vraies lois en dur : anfr.fr ANFR



Il y a effectivement des normes émises par des instances techniques, mais elles sont intégrées dans les loi nationale et européennes.



Comme souvent une partie réglementaire (décrets/arrêtés), qui peut être modifiée sans passage au Parlement, vient compléter et préciser les lois nationale.

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<img data-src=" />







OlivierJ a écrit :



Sauf qu’en pratique il n’y a pas de danger.

C’est ce que dit la physique, pas moi.

(dans un pays où des gens pensent qu’un compteur électrique peut leur causer des problèmes de santé, on fait de la démagogie sur les “ondes”, c’est malheureux mais c’est comme ça)





La physique ne dit rien à ce sujet, c’est la biologie qui en parle <img data-src=" />

&nbsp;



Et la biologie dit que les ondes électromagnétiques provoquent des cassures dans l’ADN (que ce soit les rayons X, les U.V, les micro ondes, le wifi etc…).

Plus la fréquence et la puissance de l’onde est importante, plus les dégâts occasionnés sont importants.



&nbsp;

Ponctuellement le risque de dommages sérieux ou de cancer suite à une exposition au rayonnements d’une antenne relai (même à une puissance déraisonnable) est nul.



&nbsp;

En revanche les effets d’une exposition chronique ne sont pas connus.

Mais sachant que l’accumulation répétée de dégâts à l’ADN favorisent des défaillances menant au cancer, le principe de précaution est appliqué et le niveau maximal des émissions est limité.





Donc il y a bien un danger et il est ainsi totalement justifié de limiter et contrôler les émissions d’ondes <img data-src=" />







Au plaisir&nbsp; <img data-src=" /> <img data-src=" />


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Norde a écrit :



En revanche les effets d’une exposition chronique ne sont pas connus.



En effet, ca ne fait que quasiment 100 ans qu’on émet artificiellement des ondes TV et depuis la fin du XIXe Siècle que la radio existe, en France. On manque encore un peu de recul depuis…


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Oui, 100 ans qu’on à des antennes relais sur tout le territoire, tout à fait&nbsp;<img data-src=" />…



&nbsp;

&gt; Bref historique :

&nbsp;

La première station Française date de 1904 (station Ouessant TSF) et était utilisée pour les liaison avec les bateaux.

Les premières bandes radios datent de 1913, et la première diffusion publique (un concert émis par la tour Eiffel) de 1921.

L’utilisation grand public n’a démarré que dans les années 50 (pour rappel le transistor est inventé en1954).

&nbsp;

Et on ne parle ici que de la radio ! (même pas de la télé).







Concernant les études médicales, les premières autour des ondes on commencée après les bombardement d’Hiroshima (la radioactivité). Et la notion de toxicité chronique n’apparait qu’en fin des années 50 (avec une première étude sur le tabagisme).



Concernant les ondes radios les première études datent des années 2000.







Donc je dirait au mieux 20ans qu’on est à peu près exposé (et encore, la couverture mobile et wifi n’avait rien de comparable en 2000).

Et au niveau du recul et bien zéro, puisqu’il est difficile de détecter les effets d’une exposition chronique chez la population humaine (à moins qu’il soient très forts), car on refuse généralement d’être mis en cage pour étude <img data-src=" />

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Patch a écrit :



En effet, ca ne fait que quasiment 100 ans qu’on émet artificiellement des ondes TV et depuis la fin du XIXe Siècle que la radio existe, en France. On manque encore un peu de recul depuis…






     Je ne savais pas que le 2.45 GHz était déployé il y a un siècle. Par contre, ce que JE sais :          

- 2.45 GHz environ, ca permet à mon micro-onde de fonctionner : donc bon gros effet sur l'eau, qui constitue énormément d'être vivants.

-2.45 GHz : c'est aussi le WiFi (techniquement 2.412 à 2.484 selon le canal), BT

Tu ne vois pas que c'est la MÊME longueur d'onde ??? Ca existait il y a un siècle les communications à cette fréquence ? On y était exposé H24 ? Parce que mon voisinage réseau, en ville, c'est &gt;20 Box et &gt;10 appareils BT, tout le temps. Il me semble évident que pour cette gamme là, il faut limiter la puissance de nos appareils. Et c'est pareil pour les autres gammes qui ont d'autres effets.






    Faut pas mélanger les choux et les carottes. Oui, on pratique l'EM depuis longtemps au sens très large (et on baigne dedans rien qu'avec le soleil ou notre vision avec les couleurs), mais pas forcément aux mêmes longueurs d'onde, aux mêmes niveaux, ni les mêmes durées. Et on n'a pas de données sur l'impact humain sur la durée (ou on ne veut pas les avoir...).          






     Puisque certains évoquent linky : comme tout appareil qui marche à  l'électricité, il émet un peu, dont une partie à cause de sa  communication en courant porteur,&nbsp; dans une gamme de fréquence très différente (et des niveaux mégas bas pour cet usage d'ailleurs, voir la  video de DEUS EX SILICON)... Comme tout relais réseau en courant porteur en fait. Mais à la limite, c'est le même problème, on ne sait pas si cette longueur d'onde utilisée pour le courant porteur est gênante (à priori, à forte puissance, elle ne sert pas à "cuire des aliments"). Par contre, la physique explique qu'à ces longueurs d'ondes là, ca ne rayonne vraiment pas loin (qq cm autour du fil porteur : généralement, on est quand même bien plus loin). Et ca, ca se mesure.          






    Ces normes ont un sens et évitent que chacun fasse n'importe quoi, mais je veux bien accorder que la valeur de leur seuil en fonction des longueurs d'onde est relativement arbitraire. Par contre, c'est vrai que certaines longueurs d'ondes sont utilisées depuis longtemps. Reste à trouver des cobayes pour vivre enfermés dans une cage de farady et exposés uniquement à celles ci, et d'autres à rien pour en mesurer l'impact. Ca te dit d'essayer ? Ou tu préfères vivre "normalement", en imposant des seuils relativement faibles pour qu'il n'y ait pas trop de risques ?

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Merci pour tes précisions.

En regardant le lien, on lit en particulier “code des …” ce qui au premier abord ne sonne pas comme “loi” ou “décret”, mais je suppose que c’est assimilé, en tous cas il y a des décrets en effet :

“Textes juridiques

Les articles cités font référence au Code des postes et des communications électroniques (CPCE), sauf mention contraire.”

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OlivierJ a écrit :



Merci pour tes précisions.

En regardant le lien, on lit en particulier “code des …” ce qui au premier abord ne sonne pas comme “loi” ou “décret”, mais je suppose que c’est assimilé, en tous cas il y a des décrets en effet :

“Textes juridiques

Les articles cités font référence au Code des postes et des communications électroniques (CPCE), sauf mention contraire.”



Les codes sont des ensembles d’articles de lois qui concernent un domaine donné (CPCE ici, code du travail, code du commerce, code de la santé public…) donc c’est même plus qu’assimilé <img data-src=" />


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Norde a écrit :



La physique ne dit rien à ce sujet, c’est la biologie qui en parle <img data-src=" />



 

Au cas où tu ne l’aurais pas réalisé, la biologie dépend de la physique.







Norde a écrit :



Et la biologie dit que les ondes électromagnétiques provoquent des cassures dans l’ADN (que ce soit les rayons X, les U.V, les micro ondes, le wifi etc…).





<img data-src=" />

Absolument pas. Tu trolles là c’est pas possible ??



Le rayonnements électro-magnétiques ne sont ionisants qu’à partir des UV.

Si le visible était ionisant, on ne devrait jamais aller au soleil, même avec de la crême (qui n’arrête que les UV).

Si l’infra-rouge était ionisant, on mourrait à coup de feux de bois (et là on ne parle pas des 2 W d’un mobile à fond).

Et ça c’est la physique, la chimie et la biologie qui le disent.







Norde a écrit :



Plus la fréquence et la puissance de l’onde est importante, plus les dégâts occasionnés sont importants.





Non.

Un parallèle pour comprendre mais c’est le même phénomène sous-jacent.

Tu peux inonder une cellule photo-voltaïque normale avec des infrarouges, tu sortiras zéro volt. C’est de la mécanique quantique, comme pour l’ADN. Ça a même valu le prix Nobel à Einstein qui a expliqué pourquoi il était question de fréquence minimale (chaque photon doit avoir une énergie suffisante pour arracher un électron).







Patch a écrit :



En effet, ca ne fait que quasiment 100 ans qu’on émet artificiellement des ondes TV et depuis la fin du XIXe Siècle que la radio existe, en France. On manque encore un peu de recul depuis…





Ça serait bien si on avait un truc qui s’appelle le Web et qui permette d’aller se renseigner sur la physique et sur les études.

On même un système éducatif où les gens apprendraient les maths et la physique et l’esprit critique. Il y en a qui ont séché des cours.







DayWalker a écrit :



ce que JE sais :



    - 2.45 GHz environ, ca permet à mon micro-onde de fonctionner : donc bon gros effet sur l'eau, qui constitue énormément d'être vivants.          

-2.45 GHz : c'est aussi le WiFi (techniquement 2.412 à 2.484 selon le canal), BT







Ben oui, la différence c’est la puissance.

C’est comme entre un feu de bois à 5 m et un feu de bois à 10 cm : à 10 cm ça brûle mais à 5 m tu peux y passer ta vie. Il s’agit uniquement d’effet thermique.







DayWalker a écrit :



Ou tu préfères vivre “normalement”, en imposant des seuils relativement faibles pour qu’il n’y ait pas trop de risques ?





Faut arrêter, vraiment…

On n’a jamais rien trouvé, en plus ça fait quasi 20 ans qu’on est des dizaines de millions puis des milliards à avoir des mobiles, si ça avait un effet tu ne crois pas qu’on aurait déjà des signes ?

D’ailleurs si on avait un effet on aurait du mal à l’expliquer avec nos connaissances en physique.


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En effet, j’aurais pu songer qu’on parle du code du travail ou des marchés publics <img data-src=" />

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Les codes sont des livres de lois ;) (Code du travail, code civil, code pénal, code de la famille, etc.)

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OlivierJ a écrit :



&nbsp;

Faut arrêter, vraiment…

On n’a jamais rien trouvé, en plus ça fait quasi 20 ans qu’on est des dizaines de millions puis des milliards à avoir des mobiles, si ça avait un effet tu ne crois pas qu’on aurait déjà des signes ?

D’ailleurs si on avait un effet on aurait du mal à l’expliquer avec nos connaissances en physique.



Parce qu’en attendant la physique des ondes on la connait, et que ce qui compte, c’est le couple (Energie, puissance), ce qui revient au couple (longueur d’onde, puissance), l’énergie et la longueur d’onde étant reliés. Donc si tu penses que la puissance n’a aucune importante, je t’invite à mettre ton animal préféré dans un micro onde, et de voir s’il supporte bien les ondes dont la longueur d’onde est dans la même gamme que ton WiFi ou ton Bluetooth.


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Il te dit exactement ça dans un post avec l’exemple du feu, et c’est bien parce que c’est thermique (et pas ionisant) que c’est avant tout un problème de puissance.

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deathscythe0666 a écrit :



Il te dit exactement ça dans un post avec l’exemple du feu, et c’est bien parce que c’est thermique (et pas ionisant) que c’est avant tout un problème de puissance.






Saut que les effets thermiques ne sont qu'une des conséquences possibles d'un champ EM. Il y a plein d'autres formes de transfert d'énergie par exemple, un photon d'une certaine longueur d'onde qui vient exciter un électron qui se retrouve sur un état d'énergie excité, après absorption dudit photon. Principe de base du photovoltaique. Pas d'effet thermique (à moins d'aller chercher le second ordre, soit la thermalisation).

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Tu es fait de cellules photovoltaiques ? ;-)

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deathscythe0666 a écrit :



Il te dit exactement ça dans un post avec l’exemple du feu, et c’est bien parce que c’est thermique (et pas ionisant) que c’est avant tout un problème de puissance.





Merci.

Apparemment le concept échappe à pas mal de gens :-( .







DayWalker a écrit :



… [ concept toujours pas compris ] …





Cf mon commentaire #27 qui devrait être tout à fait clair.

Fais-moi espérer en l’être humain et sa capacité de compréhension et de rationalisation.


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OlivierJ a écrit :



Merci.

Apparemment le concept échappe à pas mal de gens :-( .



C’est clair que c’est complètement fou tous ces gens qui viennent encore nous sortir l’argument du four à micro-ondes. Ce sont des technologies qui n’ont absolument rien à voir. Et si elles se retrouvent sur la même bande de fréquence, c’est seulement pour une question de réglementation, c’était une bande libre pour un usage public (tout comme le 867 MHz ou le 433MHz).



La fréquence de 2.4 GHz est très loin d’être la seule a être capable de faire chauffer de l’eau, et il me semble même (mais à vérifier) que ce n’est pas la plus efficace. Elle est seulement suffisamment efficace et disponible.



Un four a micro-onde c’est une exposition bien particulière à un champ très puissant. Si vous avez déjà remarqué que le plat tourne dans le four, c’est pas pour qu’on puisse l’admirer et voir s’il est cuit, c’est parce que le champ doit être tournant pour que ça fonctionne. Enlevez le plateau tournant et vous verrez que ça marche beaucoup moins bien.



Pour les modèles sans plateau tournant, la rotation se fait au niveau de l’antenne, soit en la faisant tourner physiquement sans qu’on la voit, soit en utilisant plusieurs antennes orientées différemment et des astuces électroniques.



Un four à micro-ondes c’est 1000 W en champ constant et tournant, à 30 cm de distance et concentrée dans le milieu du four sur un volume de quelques litres (dans les coins ça chauffe beaucoup moins). Très important la distance et la concentration, elle sont très souvent oubliées.



Une antenne relais en ville c’est 10-15W, en champ fixe (je n’ai jamais vu en antenne relais me tourner autour) et intermittent, à plusieurs centaines de mètres, répartis sur 360° et en 3D sur une centaine de mètres de hauteur, ce qui fait qu’une immense partie de cette puissance disparaît dans les murs et le ciel. En terme de puissance reçue par un individu isolé, on n’est pas à un facteur 100 entre le four et l’antenne relais mais plutôt à un facteur d’au moins 1 000 000. Vu que ce n’est pas un champ tournant, les effets thermiques sont amoindris au moins 10 fois, ça donne donc un facteur 10 000 000. donc même avec 100 antennes à proximité, ça ferait toujours un rapport de 100 000. Je ne vois pas quelle conclusion on peut tirer avec une telle différence.



Le WiFi et DECT c’est 100 mW, 100 fois moins qu’une antenne relais, champ fixe et intermittent, dans toutes les directions et en 3D. Certes votre box est proche de vous mais elle est seule (au pire 2 ou 3 grand max) à moins de 10 m, les autres sont plus loin, et il y a des murs partout qui cassent la puissance. Mais même si on les considèraient aussi perturbatrice que les antennes relais, je rappelle le rapport cité dans mon précédent paragraphe avec 100 antennes à portée, et je doute que même en comptant les antennes relais, les réseaux WiFi et le DECT, quelqu’un arrive à ce chiffre. Et quand bien même, il ne pourrait en tirer aucune comparaison avec un four à micro-ondes.



Alors arrêtez juste de comparer les antennes relais aux fours à micro-ondes, sous le seul prétexte que la fréquence est la même. Tout le reste change. Et même les fréquences d’ailleurs, le 2.4 GHz et alentours n’a jamais été la seule fréquence utilisée en téléphonie mobile, ce qui supprime le dernier point commun.



On peut trouver d’autres arguments pour douter de l’effet a long terme de ces ondes, mais arrêtez définitivement avec celui-là, il est totalement foireux.


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Inodemus a écrit :



La fréquence de 2.4 GHz est très loin d’être la seule a être capable de faire chauffer de l’eau, et il me semble même (mais à vérifier) que ce n’est pas la plus efficace. Elle est seulement suffisamment efficace et disponible.





Pour la disponibilité, je ne sais pas si tu parles de la disponibilité technique ou légale ; en tous cas pour la légale je ne pense pas puisque car ça reste dans une cage de Faraday (quasi parfaite avec des fuites très faibles tolérées).



En effet ce n’est pas la seule capable de faire vibrer les molécules d’eau, c’est un compromis entre la résonance des molécules d’eau et la capacité de pénétration.

Le pic de résonance de l’eau c’est plus vers 10 GHz de mémoire, mais le chauffage serait plus en surface qu’avec le 2,4 GHz. Avec 1 GHz la pénétration est sans doute meilleure qu’à 2,4 GHz mais le rendement encore moins bon.



(merci pour ton commentaire <img data-src=" /> )


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OlivierJ a écrit :



Pour la disponibilité, je ne sais pas si tu parles de la disponibilité technique ou légale ; en tous cas pour la légale je ne pense pas puisque car ça reste dans une cage de Faraday (quasi parfaite avec des fuites très faibles tolérées).



Je parlais de la disponibilité légale, je me suis fait la même réflexion que toi mais que je pense qu’il a quand-même été choisi une fréquence publique, pour éviter qu’un appareil ayant perdu une partie de son isolement ne brouille une fréquence non publique.



Bon après un appareil bien pété pourrait aussi bien émettre sur une autre fréquence, mais on peut pas tout prévoir non plus, et la puissance serait moindre car l’antenne ne serait plus accordée.


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OlivierJ a écrit :



&nbsp;

Au cas où tu ne l’aurais pas réalisé, la biologie dépend de la physique.







J’en déduis que tu va chez un physicien pour te faire vacciner <img data-src=" /> ?



La biologie ne dépend pas de la physique, elle utilise la physique (et scoop : plein d’autres disciplines !).

Et



tout comme la biologie n’étudie pas (par exemple) les processus

moléculaires contrôlées par champs intenses, le physicien n’étudie pas

les effets des rayonnements sur le vivant (sinon bon, on ne se serait

pas fait chier à créer tout une discipline pour ça hein…).



Mon dieu, tout et n’importe quoi pour ne pas reconnaitre sa grosse connerie… <img data-src=" />











Ah si seulement tu prenait un peu de temps pour te renseigner au lieu de déblatérer du caca…

Nul besoin d’être un rayonnement ionisant pour induire la cassure de l’ADN.



Une compilation de 23 études sur le Wifi :

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0013935118300355



Je



vais t’épargner le fait que la cassure d’ADN n’est pas la seule

perturbation observée (loin de là) sinon tu va me faire une syncope à la

découverte de tous ces nouveaux concepts (régulation génique, topologie

de l’ADN, stress oxydant, demie-vie des ARN et protéines et j’en

passe)…





Quand au reste…

Tu parle de mécanique quantique et d’Einstein mais tu ignore pourtant la relation de Planck-Einstein :

E=h.v



Avec E l’énergie du photon, h la constant de Planck et v la fréquence en hertz de l’onde électromagnétique.



C’est bête, tu as du sauter une étape dans tes cours de physique… :troll


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Qu’est il fait des cas atypiques qui ne dépassent pas pour autant les valeurs réglementaires?

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Norde a écrit :



découverte de tous ces nouveaux concepts (régulation génique, topologie de l’ADN, stress oxydant, demie-vie des ARN et protéines et j’en passe)…





Tu ne t’arrête jamais de troller, c’est pas possible.

Figure-toi que ces concepts ne sont pas nouveaux pour moi.







Norde a écrit :



Tu parle de mécanique quantique et d’Einstein mais tu ignore pourtant la relation de Planck-Einstein :

E=h.v

Avec E l’énergie du photon, h la constant de Planck et v la fréquence en hertz de l’onde électromagnétique.

C’est bête, tu as du sauter une étape dans tes cours de physique… :troll





Tu fais bien de mettre l’émoji troll, vu que c’est une connaissance de base en physique quantique, la preuve même toi tu connais, et je rappelle à chaque fois la question de l’énergie des photons (qui varie avec la fréquence).

Arrête de faire le con franchement, ça n’amuse personne.


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OlivierJ a écrit :



Point de détail, il me semble qu’il s’agit plus de réglementations techniques (normes) que de lois au sens strict.



&nbsp;

L’ANFR est la responsable légal du patrimoine hertzien français. Lorsqu’elle attribue une fréquence (qu’on lui paye ou non), elle y associe des règles et t’en garantie la disponibilité. Elle a également un très fort pouvoir de sanction.

C’est grâce à l’ANFR que les faisceaux hertzien, l’armée, le sans fil grand public, les radars divers et variés peuvent cohabiter sans que les industriels polluent cet espace.

&nbsp;

L’ANFR est certainement un des organismes mésestimés qui a le plus grand impact sur la vie des français, alors qu’ils passent pour de simples bureaucrates….


Bilan de l’exposition du public aux ondes, un « point atypique » à plus de 28 V/m

  • 3 020 mesures, dont 1 % de « points atypiques » cette année encore

  • La médiane des mesures en légère baisse

  • 2 364 mesures en « cas B » avec le détail des fréquences

  • Une mesure dépasse 28 V/m, pour la 3e fois dans l’histoire de l’ANFR

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