Facebook détaille les données collectées sur les internautes, dont les non-membres
Le 17 avril 2018 à 09h41
2 min
Internet
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Lors des auditions de Mark Zuckerberg au Congrès américain, la semaine dernière, la question la plus gênante pour la société a été la collecte de données sur les internautes hors de son service (voir notre analyse). Le fondateur de Facebook a été bien en peine de répondre sur les contrôles sur ces envois de données, qui n'existent pas.
Dans un communiqué, la société tente de couper court à la polémique. Elle confirme que ses boutons sociaux, outils de statistiques (Facebook Analytics) et publicités collectent des données. Les informations envoyées concernent principalement le navigateur et le système, ainsi que le contenu consulté. Le tout est ensuite lié au compte Facebook de l'utilisateur, pour fournir les mêmes publicités que sur le réseau social, si l'internaute en est membre.
Des informations sont aussi conservées, comme l'adresse IP lors des tentatives de connexion à un compte, pour identifier « les acteurs malveillants ». Pourtant, si « tout le monde mérite de contrôler sa vie privée », le billet de blog ne liste que deux pages destinées aux membres : les préférences du fil d'actualités et les préférences publicitaires.
Autrement dit, la principale critique des parlementaires américains reste valide : les internautes non-membres sur lesquels Facebook récupère des informations n'ont aucune visibilité sur ce que le réseau social connaît d'eux.
Ces collectes discrètes ont déjà valu des ennuis à Facebook en Europe. La CNIL avait condamné le réseau social à une amende de 150 000 euros (le montant maximal) en 2015, quand son homologue espagnol avait fait grimper la note à 1,2 million d'euros en septembre 2017. Le dépôt d'un cookie « datr » sans le moindre consentement était notamment visé.
Le 17 avril 2018 à 09h41
Commentaires (10)
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Abonnez-vousLe 17/04/2018 à 08h50
Et si on parlait des cookies google qui s’installent sans ton consentement et qui en plus reviennent automatiquement quand on les supprime?
Je pense que ça mériterait un article dédié avec tuto pour supprimer définitivement ces cookies/scripts google.
Le 17/04/2018 à 09h22
On voit que Zuckerberg est un *ré quand sa réponse devant le congrès fut : “Je ne sais pas.” alors que c’est clair qu’il connait le business model de sa boite.
De la même trempe que nos politiques qui, devant les juges, soudain ne se souviennent plus de rien.
Le 17/04/2018 à 09h29
Le 17/04/2018 à 10h23
Le 17/04/2018 à 10h44
C’est pour ça qu’il faut donner des sous sur Ulule ! ;)
Par ailleurs, on est d’accord que Privacy Badger et la déconnexion (de Facebook, de Google) suffisent à drastiquement limiter cette collecte de données, non ? À part ce que je fais sur leur site, ils ne voient rien remonter ?
Le 17/04/2018 à 11h58
Le 17/04/2018 à 15h59
Le 17/04/2018 à 17h39
Autrement dit, la principale critique des parlementaires américains
reste valide : les internautes non-membres sur lesquels Facebook
récupère des informations n’ont aucune visibilité sur ce que le réseau
social connaît d’eux.
Ah mais il a la solution ! Il faut créer un compte pour voir ce qui a été collecté !
Je ne sais pas ce que vaut son produit, mais en marketing il est très fort.
Le 17/04/2018 à 19h16
Le 24/04/2018 à 18h24
Un peu fâché!
D’abord, un “CEO”, je sais pas ce que c’est…
Les USA se débrouillent avec leurs délinquants, c’est leur problème.
Un autre problème, c’est qu’ici, on dit “amen”.