L’ANFR annonce « la première blockchain française d’État »
Le 23 avril 2018 à 09h01
1 min
Internet
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En partenariat avec la start-up Blockchain Partner, l'agence lancera cet automne une « Blockchain des Fréquences » pensée pour les fréquences libres. Ces dernières sont « de plus en plus sollicitées, notamment lors de grands événements médiatiques » explique l'ANFR.
Cette blockchain permettra ainsi d’accompagner cette croissance et « d’expérimenter un nouveau mode de gestion du spectre, tourné vers le numérique, l’auto-organisation des acteurs et l’anticipation de leurs besoins » ajoute l'agence.
La première phase du projet sera testée à French Tech Central de Station F, avec une mise en fonction opérationnelle attendue pour fin 2018. Il s'agit de la « première participation d’une agence de l’État à une blockchain ouverte aux usagers » selon l'ANFR.
Le 23 avril 2018 à 09h01
Commentaires (12)
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Abonnez-vousLe 23/04/2018 à 09h51
Je n’ai pas vraiment compris quel est le but final, ni l’intérêt de la blockchain dans cette histoire.
Quelqu’un pourrait me vulgariser ça ?
Le 23/04/2018 à 10h41
idem.
La startup nation a encore frappé ?
Bon les gars je reviens du Ministère.Ca parle plus que de blockchain.Me demandez pas ce que c’est, j’ai rien pigé.Ce que je sais c’est qu’on est prêt à claquer du pognon. Et les autres ministères aussi.Il faut se trouver une raison de faire de la blockchain.Soyez pas trop précis dans l’expression du besoin sinon ça va se voir qu’on y comprend rien.Si nécessaire faites rédiger le cahier des charges par la startup.Avec un peu de chance ça servira à qqchose. Au pire c’est jamais que x00.000 euros, on fera rentrer ça la rubrique projets innovants ou soutien à l’Economie locale.Je vous rappelle ce qui compte c’est le timing.Si on se plante, et il y a des grandes chances que ça arrive, le fait d’être les premiers nous permettra de mettre en avant le côté “défricheurs” pour justifier l’inutilité de la chose et les dépassements de budget.Concomitamment je lance une consult’ avec une boîte de comm pour nous faire mousser dans les medias et préparer les éléments de langage quand le projet échouera.Si -par extraordinaire- ça fonctionnait on ferait un avenant.
Le 23/04/2018 à 10h52
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Le 23/04/2018 à 11h09
très bon " />
Le 23/04/2018 à 12h10
Je pense qu’ici, comme dans toute blockchain, le but est de s’assurer que le contrat (ici reservation d’une fréquence) n’est pas falsifiable, ni modifié. Très bon ex d’utilisation de blockchain. (A ne pas confondre avec du bitcoin hein)
Le 23/04/2018 à 12h16
Le 23/04/2018 à 12h39
Si je ne me trompe pas un blockchain nécessite d’avoir un réseau de plusieurs machines afin de valider les transactions et d’éviter qu’un individus s’amuse a falsifié le registre.
Si la blockchain est géré/installé par une seule organisation qu’est-ce qui l’empêche de ré-écrire les données ? Il suffit de controller la majorité des noeuds si je ne dit pas de bêtises ?
Le 23/04/2018 à 12h50
Le 23/04/2018 à 13h15
telle qu’expliqué (pour le peu d’infos qu’on trouve dessus) la “blockchain” n’est qu’une base de données distribuée, à la DHT de bittorrent ou toute cryptomonnaie.
Pour une administration ça permet d’alléger l’infrastructure et déléguant le stockage et les opérations aux clients.
Le 23/04/2018 à 13h39
Blockchain Partner est coutumière des coups de com’ pour faire parler la blockchain sur tous les sujets. Ne cherchez pas trop loin.
Le 23/04/2018 à 15h26
Pour compléter ce que dit L33thium, la blockchain est un registre distribué et infalsifiable (dans la théorie). Pourquoi j’utilise le terme registre plutôt que base de données ? Car chaque bloc contient l’historique de toutes les transactions ou interactions avec la blockchain. Pour préciser, ce que je considère comme transaction peut être n’importe quoi : une transaction financière (bitcoin), l’élaboration d’un contrat ou l’utilisation d’un contrat (Ethereum).
Dans ce cas, on peut imaginer qu’avec une blockchain de technologie Ethereum, l’ANFR crée le contrat (qui demande les mêmes renseignements que la version antérieur) sur les différentes longueurs d’ondes “libres”. Un organisme décide de postuler pour l’utilisation d’une longueur d’onde en complétant le contrat. L’ANFR peut être la seule autorité capable de valider ce contrat ou elle décide de donner cette capacité à des autorités locales.
Ainsi chacun est capable de connaitre les longueurs d’onde utilisées par tel organisme et sur une certaine zone géographique et une plus grande transparence est possible.
Je considère que cette interprétation n’est que mon point de vue personnel sur une solution possible. Je n’en sais pas plus sur le projet en lui même que ce petit pdf joint. Mais comme il y avait des questions sur comment utilisée la blockchain, je voulais essayer d’expliquer le rôle de la blockchian (enfin essayer ^^).
Le 23/04/2018 à 22h40
« 📽 La #Blockchain ne se résume pas qu’à la #cryptomonnaie. On vous explique tout ça en vidéo, et en moins de deux minutes ! » (vidéo explicative par Oracle France sur Twitter)