Près de 13 000 sites 5G en service, moins d’un quart en 3,5 GHz
Nantes saute le pas
Le 15 avril 2021 à 09h51
8 min
Société numérique
Société
Fin mars, la France métropolitaine comptait près de 13 000 sites 5G en service, dont plus de 8 000 pour Free Mobile. En termes de déploiement, Free et Orange mettent en service bien plus d’antennes sur les 3,5 GHz que leurs concurrents. De son côté, Nantes vient de sauter le pas de la 5G, tandis que Lille temporise encore.
Cela fait presque cinq mois que la 5G a été lancée en France, après une longue procédure d’enchères. La dernière étape s’est déroulée le 20 octobre, avec les enchères de positionnement. Depuis le 18 novembre, Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR peuvent ainsi déployer de la 5G en France.
Ils ne se sont pas fait attendre, avec une avalanche de communiqués de presse dans les premières semaines (et mois) pour jouer à celui qui en a le plus. Sébastien Soriano, ex-président de l’Arcep, nous expliquait que cette dernière prenait « la main » sur l’ANFR concernant le bilan mensuel du déploiement de la 5G, car il « y a là une spécificité […] Des opérateurs font valoir qu’il y aurait une vraie et une fausse 5G, il y a donc des enjeux de présentation ».
Depuis le lancement de la 5G, on se retrouve donc avec deux observatoires : l’ANFR pour les autorisations et les sites techniquement opérationnels, l’Arcep pour ceux ouverts commercialement. Il s’agit dans le second cas des sites fournissant un service à un client muni d’une carte SIM et d’un terminal compatibles.
Dommage encore une fois de ne pas avoir une certaine unité entre les deux institutions. Quoi qu’il en soit, le gendarme des télécoms a actualisé son observatoire avec des données (transmises par les opérateurs) datées du 31 mars 2021. D’un mois sur l’autre, de petits ajustements ou correctifs peuvent avoir lieu, ce qui peut expliquer un léger décalage par rapport au tableau de fin février.
Deux tableaux récapitulatifs de cinq mois de déploiement
Fin mars, près de 13 000 sites 5G étaient ouverts commercialement chez l’ensemble des opérateurs. Free Mobile caracole toujours en tête avec plus de 8 000 sites (+ 1 030 en un mois). L’opérateur réutilise massivement les fréquences de 700 MHz pour apporter une large couverture à la population, mais avec des débits moindres que dans les 3,5 GHz, car la quantité de fréquences disponibles est moins importante.
Si l’on ne prend en compte que la bande des 3,5 GHz – celle au cœur de la 5G –, Free Mobile n’a « que » 824 sites en services, soit 262 de plus en un mois. Cela représente 10 % de l’ensemble de ses sites 5G, mais ce chiffre est en hausse de six points par rapport au premier observatoire de l’Arcep.
Free Mobile est en seconde position sur les 3,5 GHz, derrière Orange qui est en tête depuis le début des déploiements : l’opérateur historique revendique 1 105 sites (+ 297 en un mois). Bouygues Telecom et SFR sont un cran en retrait, avec respectivement 491 (+ 166) et 418 sites (+ 134) 5G sur les 3,5 GHz.
Sur les 2 100 MHz, Bouygues Telecom dispose du plus grand nombre de sites en services et c’est aussi l’opérateur en activant le plus au fils des mois.
Dans le tableau ci-dessous, vous retrouverez les chiffres des opérateurs sur leurs sites 5G dans les 700 ou 2 100 MHz, avec le détail de chaque bande de fréquence. Sont également présents les chiffres (parfois ajustés) des précédents observatoires et les progressions mensuelles des opérateurs.
Bilan de la consultation citoyenne de Nantes
Aprés Paris le mois dernier, c’est au tour de Nantes de donner le coup d’envoi de la 5G, sous conditions. Il est notamment question de « ne pas allumer les antennes 5G présentes dans un rayon de 100 mètres des écoles et des crèches avant la remise du rapport de l’ANSES »… en retard, puisqu’il devait arriver au premier trimestre.
La métropole permettait aux citoyens de s’exprimer sur la question de la 5G entre les 1er et 27 mars. 404 contributions seulement ont été envoyées, un chiffre qui semble faible compte tenu de la densité de population dans cette zone. Dans son bilan, la métropole explique que les retours dépassent « le contexte du débat sur la 5G […] En effet, de nombreuses contributions questionnent plus largement le numérique, dépassant les seuls enjeux de la 5G et de son déploiement ».
Comme toujours en pareille situation, on retrouve une chanson bien connue : « de nombreux contributeurs pointent l’existence de zones blanches sur le territoire, préconisant d’abord de terminer le déploiement des technologies actuelles (4G et fibre optique) afin d’assurer un accès égalitaire au numérique ».
Une synthèse a été mise en ligne. Elle regroupe les « différents arguments et propositions exprimés par les contributeurs », mais attention : les arguments sont repris « sans mise en perspective scientifique ». On y trouve donc un florilège de commentaires divers sans aucune vérification. Pas sûr que cela fasse avancer le débat.
Dans les risques, on a pêle-mêle : « augmentation des cancers », « dépendance aux réseaux sociaux », « pollution spatiale », « de nouveaux services pas utiles », « manque de transparence », etc. Les « opportunités » sont du même genre : « une surveillance assurée », « attractivité de la ville », « amélioration des soins de santé et de la recherche », « augmentation des vitesses de téléchargement », etc.
En attendant le rapport de l’ANSES, un autre sur les « aspects techniques et sanitaires » de la 5G a été mis en ligne. Il est cosigné par plusieurs services de l'État. Olivier Merckel, responsable de l’unité évaluation des risques liés aux agents physiques de l’Anses, a déjà donné une information importante sur le futur rapport : « on ne peut pas démontrer qu’il n’y a pas de risques, on ne pourra jamais [...] la science ne peut pas donner une réponse totalement tranchée sur ces questions ».
La liste des villes ayant mis en place un moratoire sur la 5G et sautant le pas augmente doucement, parfois avec des mesures supplémentaires imposées aux opérateurs. D’autres résistent encore, comme Lille qui attend le rapport de l’ANSES. Cela n’empêche pas les opérateurs de préparer le terrain avec des antennes 5G en place, mais pas actives pour le moment. Laurent Vitoux, délégué régional d’Orange, explique à 20 minutes qu’il « y a des antennes allumées dans des communes à la périphérie de Lille qui peuvent sans doute permettre de capter de la 5G ».
La carte 5G de Free n’indique toujours pas les débits
Enfin, on regrette que Free Mobile ne propose toujours pas d’information plus précise à ses clients concernant les débits de sa 5G en fonction des fréquences. Certes la carte de couverture indique bien s’il s’agit de 3,5 GHz ou de 700 MHz, mais sans aucune précision sur les différences à l’usage pour les clients.
Orange et SFR indiquent pour leur part les débits maximums de chaque bande de fréquences – Orange les précise même de manière visible avant la carte –, tandis que Bouygues Telecom donne des niveaux de performances (Gb/s vs plusieurs centaines de Mb/s).
Sébastien Soriano s’était montré très actif sur le sujet de l’information faite aux consommateurs : « il est clair que je déconseille très fortement à un opérateur de ne pas suivre les recommandations de l’Arcep, car si c’était le cas, on le ferait savoir publiquement et fort […] J’ai fait passer le message personnellement aux quatre opérateurs ».
Il n’est par contre plus président de l’Arcep, remplacé par Laure de La Raudière qui semble pour le moment bien occupée par la « jungle » dans la fibre optique. On attend donc sa position sur les cartes de couverture 5G.
La liste des sites à 240 Mb/s au point mort
Enfin, l’Arcep n’a toujours pas mis à jour sa « cartographie des sites 240 Mb/s par opérateur » puisque les données datent toujours du 30 septembre 2020. Cette limite de 240 Mb/s vient des obligations inscrites dans les licences 5G des quatre opérateurs nationaux.
Il y est précisé qu’ils doivent « assurer l’augmentation des débits fournis par les réseaux mobiles » – que ce soit en 4G ou en 5G – en respectant trois paliers : 75 % des sites en 2022, 85 % fin 2024 et 100 % fin 2030.
Pour le moment, les pourcentages sont les suivants :
- Bouygues Telecom : 21 707 sites en service dont 12 147 au moins à « 240 Mb/s », soit 56 %
- Free Mobile : 19 048 sites en service dont 15 673 au moins à « 240 Mb/s », soit 82 %
- Orange : 25 816 sites en service dont 18 062 au moins à « 240 Mb/s », soit 70 %
- SFR : 22 538 sites en service dont 13 669 au moins à « 240 Mb/s », soit 60 %
Près de 13 000 sites 5G en service, moins d’un quart en 3,5 GHz
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Deux tableaux récapitulatifs de cinq mois de déploiement
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Bilan de la consultation citoyenne de Nantes
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La carte 5G de Free n’indique toujours pas les débits
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La liste des sites à 240 Mb/s au point mort
Commentaires (41)
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Abonnez-vousLe 15/04/2021 à 10h25
Bon lançons le débat ! Est-ce que la 5G sur 2100MHz est de la fausse ou de la vraie 5G ?
Le 15/04/2021 à 10h56
Est-ce que du Wi-Fi 5⁄6 sur la bande des 2,4 GHz est du faux Wi-Fi 5⁄6 ?
Le 15/04/2021 à 11h23
Est-ce qu’une connexion V.92 est une fausse connexion internet?
Le 15/04/2021 à 15h56
Il n’y a pas de fausse 5G parce que la NR 700 et la NR 2100 rentrent dans la norme qu’est la 5G
Le 15/04/2021 à 11h24
Quand on voit la synthèse, on comprends bien que les gens sont pas contre la 5G mais la technologie. Tout y est même si ça n’est pas vérifiable ou directement lié.
Le débat devait ressembler à un banc de maquereaux donnant son avis sur la théorie des cordes.
Le 15/04/2021 à 11h33
Le 15/04/2021 à 11h35
Dommage, car à long terme cela pourrait permettre à certains de combler leur lacunes ou réviser leurs croyances.
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Absolument, cette vérité qui dérange est générale et bien trop rarement réaffirmée haut et fort par les scientifiques (ne parlons pas des médias et activistes ignares) sur bien d’autres sujets qu’il ne fait malheureusement pas bon aborder car ils ne sont pas
halaldans le sujet et que la police de la pensée rôde…Le 15/04/2021 à 11h47
Aucune étude à propos n’a prétendu le contraire. Il est même courant de chercher au mauvais endroit. Le coût de ces promenades scientifiques est d’ailleurs l’objet du problème politique… il est dommage de devoir te le rappeler.
Le 15/04/2021 à 12h04
Fort heureusement, sur ce sujet, parce que sinon ce ne serait pas des « études ». Tu as le chic pour invoquer des truismes (quand tu as pris tes cachets).
Sur d’autres sujets tout aussi controversés (comme on dit), déverser des tombereaux d’argent des autres pour financer ces fameuses « études » qui concluent à de la settled science est pourtant une habitude. Le coût de ces promenades pseudoscientifiques (se chiffrant en centaines de myards) n’est d’ailleurs l’objet d’aucun problème politique… il est dommage de devoir te le rappeler.
Le 15/04/2021 à 12h17
Ton incapacité à traduire la logique formelle par des représentations imagées est flagrante. Tes ressorts ironiques ne le sont donc pas puisque tu confonds en permanence la partie et le tout…
C’est bien car les démentis scientifiques sont marginaux que la doxa scientifique (si tant est qu’on puisse en émettre une) est politiquement acquise.
Un pur tissus de connerie ta réponse.
Le 15/04/2021 à 12h26
J’ai touché un nerf. Tu devrais moins t’intéresser à ma personne et à ma manière de voir les choses et plutôt commencer à apprendre et à lire sur les divers sujets sur lesquels je commente. Ça éviterait que tout le monde perde son temps à essayer de trouver du sens à tes interventions schizophréniques.
Le 15/04/2021 à 12h35
Pour lénifier un lectorat il n’y a pas mieux que l’argument ad hominen…
Le 15/04/2021 à 12h39
Sauf quand il n’y en a pas : intervention ≠ personne.
Le 15/04/2021 à 12h57
Je ne signifiais nullement de l’intervention. Ce n’est pas à moi qu’on prête, c’est un fait lisible que tu admets donc : argumentum ad personam.
Je maintiens donc que ton incapacité à répondre au truisme supposé énoncé plus avant montre évidement sa conséquence : ne pas saisir le sens propre de la pensée d’autrui confine à l’ingratitude.
Le 15/04/2021 à 13h04
argumentum ad interventionam si tu préfères, mais ça ne change rien au fait que ta personne m’indiffère comme mon 1er string.
Que veux-tu répondre à un truisme qui soutient qu’une étude qui n’est pas une étude n’est pas une étude à part reconnaître sa totale vacuité cognitive et discursive.
Le 15/04/2021 à 13h26
Ce ne sont pas les financements qui décident du contenu des études fournies. En revanche, il a été montré qu’on pouvait facilement en faire disparaitre certaines ou au contraire innonder le “marché” d’études annexes.
Ce qui explique peut-etre pourquoi un responsable politique n’a pas plus de réponse scientifique que le consensus qu’il attendait.
Dire à partir de cela que nous serions en progrès scientifique contre des vilains politiques n’a aucun sens. La censure ne rôde pas. Les seules études cachées sont celles du temps du tabac et du noweb. On a progressé depuis…
Le 15/04/2021 à 13h48
Mais si on se donne la peine et le temps d’approfondir, on peut trouver des réponses satisfaisantes même au milieu de la propagande et désinformation ambiante. En ces temps de mentalité pousse-bouton, c’est trop demander : la plèbe et les zélus veulent une réponse binaire maintenant. Et quand il ne l’ont pas ou quand elle ne leur convient pas, on fait des pseudo débats publics sur des sujets qu’on ne maîtrise pas et dont les résultats sont par définition biaisés.
Cette farce démocratique est considérée comme une Grande Avancée.
Le 15/04/2021 à 14h06
Il n’y a pas de financement de papiers qui viserait à valider des biais. Par définition c’est pour dépasser ces biais qu’on produit des connaissances ou leur forme actualisée le consensus.
Un bon indice du degré de connaissance réside d’ailleurs dans la formulation : dire “les ondes provoquent le cancer” en titre d’un papier n’a pas de sens…
De là expliquer que la recherche sur le financement serait au moins équivalent à du questionnement scientifique est très faux aussi : dans le pire des cas on constatera un consensus ou son absence comme tu le fais.
Quant au réchauffement avéré c’est le même problème méthodologique qu’en physique : tant que la théorie ne prédit pas les observations on ne peut pas conclure. Sauf que bon gré mal gré on a validé une bonne part des mesures… notamment à cause du covid.
Quant à l’état des lieux sur la controverse il peut en sortir un nouveau droit : celui de la reconnaissance du caractère electrosensible des personnes.
Caractère bien tardif au regard de tes offensives physiocratiques.
Le 15/04/2021 à 14h27
Du financement direct serait bien trop voyant : jouer sur les motivations des producteurs de résultats que leur autorité tient en laisse (administrative, salariale, hiérarchique, etc.) est ce qui fait toute la simplicité de l’escroquerie. Note que la faute reprochée ici en revient à M. Thatcher pour des raisons de politique intérieure, mais cela ne diminue en rien son erreur de jugement.
Un consensus en matière scientifique est un argument d’autorité (un sophisme) utilisé quand le sous-jacent est branlant, incertain ou inexistant. C’est un pseudo barrage politique pour éviter les questions embarrassantes, d’autant plus facile à avancer que les intéressés aux noms desquels on se réfère ne sont jamais consultés.
Sur l’hypothèse réchauffiste, les prédictions sont ridiculement erronées.
Je n’ai pas d’opinion sur ta dernière controverse, en l’état actuel des choses.
Le 15/04/2021 à 14h38
Plausible.
Du même ordre que celui de connivence. Le consensus dans la connivence ou la connivence dans le consensus c’est la même chose si on estime ta première plausible.
Non. Lis les mesures du CO2 durant le covid…
Nous voilà sains et sauf.
Le 15/04/2021 à 16h34
La tendance des mesures de la [CO2]atm n’a pas été modifiée. Si tu fais allusion aux émissions de CO2, leurs valeurs variables ne résultent pas de « mesures » mais d’estimations, d’approximations, de calculs et de modélisations, comme souvent en climastrologie, à la fiabilité incertaine.
Les variations calculées pendant l’épisode sanitaire ne disent absolument rien sur la validité de la théorie réchauffiste elle-même, simplement que quand l’activité de l’humanité diminue ses émissions calculées diminuent aussi – la belle affaire dans un monde actionné par les énergies fossiles.
Si tu veux approcher pourquoi cette théorie est bancale, il faut lire les rapports de l’IPCC (ou même seulement le SPM).
Le 15/04/2021 à 18h31
Non
Cela démontre la proportionnalité des modèles. Qu’il y ait des incertitudes est normal.
Tu vas donc nous expliquer fort justement que l’émission d’EM dans l’atmosphère chauffe les molécules tel un micro onde sans cage de Faraday à des puissances si infimes qu’elles sont proportionellement plus efficace que le CO2 car la vapeur d’eau est le principal contributeur connu avant les modèles numériques que tu contestes ? Pfiou.
Le 15/04/2021 à 19h32
Le 15/04/2021 à 20h13
Et moins d’un site en 26 GHz
Le 15/04/2021 à 22h00
à 26⁄0 c’est un warrant canary
Le 15/04/2021 à 21h26
Bon allez je me lance : le WIFI6 sur 2.4 GHz n’est PAS du WIFI6.
Valaaaa. C’est dit !
Le 16/04/2021 à 07h28
Rien dans ton article ne contredit ce que j’ai écrit pour la raison qu’il n’y a pas de système global de mesure des émissions : elles sont calculées/modélisées mais pas vérifiées par comparaison in situ. Tu peux aussi consulter les derniers articles de Corinne Le Quéré, la climastrologue spécialiste du sujet (elle travaille à l’université d’East Anglia, celle du Climategate), c’est expliqué dans les sections Méthodologie.
Un simple modèle physique validé empiriquement par le suivi de la teneur en carbone 14 atmosphérique contredit d’ailleurs ces calculs et les affirmations subséquentes de l’IPCC.
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Raisonnement circulaire : on ne peut pas utiliser les résultats comme tu le fais pour prouver les hypothèses de calculs.
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Rien d’aussi débile. La figure 5 du SPM d’AR5 indique que sur les 11 forçages climatiques trouvés par l’IPCC (le GIEC en français) 10 sont supposés d’origine humaine. Le seul qui soit naturel (le soleil) est quantifié à ~0 : chez l’IPCC la Nature n’existe pas, ne varie pas.
Qui peut croire cela ? Comment expliquer la variabilité climatique des millions d’années précédentes ? L’IPCC s’en fiche, son mandat n’est que de trouver des preuves de l’activité humaine. Pour ce faire l’IPCC suppose que toute l’augmentation de la T depuis 1750 est due au CO2 rejeté par l’homme et que le CO2 « naturel » n’a pas d’influence, ce qui est là aussi une supposition ad hoc et circulaire.
Comme les modèles ne sont que l’expression formalisée des croyances et du mandat de l’IPCC basés sur les seuls forçages qu’il a soit disant trouvés, ils sont là aussi circulaires car ils ne représentent au final que ce que les modeleurs ont bien voulu y implémenter, c-à-d les seuls forçages anthropiques et rien d’autre. De plus le nombre de paramètres y est tel qu’on peut leur faire dire n’importe quoi.
Il ne faut donc pas s’étonner que leurs projections soient si biaisées et erronées.
Toute cette entreprise n’est qu’une vaste fumisterie.
Le 16/04/2021 à 08h38
D’autre part (pour les lecteurs pas trop naïfs) la terre comme le soleil est un objet soumis à la gravité… avec une inertie thermique propre. Contrairement au poulet qui n’est sans plus de détails illustratifs dans aucun référentiel de chute… ta vanne climatosceptique par contre.
Le 16/04/2021 à 08h26
On a pas conclu à l’effet parachute pour la chute des corps avec une expérimentation in situ… Le calcul a souvent été net dès le départ.
Le débat sur les mesures ne constitue pas une réfutation des modèles pour la simple et bonne raison que la notion d’effet de serre a plus à voir avec un constat intuitif qu’une spéculation qui n’a je le rappelle aucun sens dans le cas présent. Tu attaques des modélisations sans en produire toi-même une qui réfuterait la thèse selon laquelle on peut se baser sur des mesures… tu dis on ne sait pas car les mesures sont inhomgènes… comme toute mesure j’ai envie de dire ! On est pas plus avancés…. LOL
C’est donc le phénomène de justification a posteriori qui est contestable. Hors je te fais remarquer qu’on ne conteste pas les représentations de tout un tas d’autres sujets d’étude bruts comme le langage si on ne devait qu’en garder un…
Simple effet réthorique de ma part.
Tu mets un soleil à coté de la vitre le poulet chauffe.
Tu éteints le soleil la porte ouverte et la porte fermée et tu mesures la différence en Kelvins… la chaleur de la cuisse de poulet ne va pas se concentrer sur le zéro Kelvin… elle va migrer vers l’extérieur…
Faut vraiement être bouché pour ne pas le voir…
L’aile ou la cuisse… tu as pris ton parachute ?
Le 16/04/2021 à 08h57
1/ Ce n’est pas à moi de prouver ce que je ne soutiens pas. J’ai juste indiqué que des calculs ne sont pas des « mesures » d’émissions.
2/ La rhétorique n’est d’aucun secours ici.
3/ Avec tes démonstrations vaseuses, rien n’est impossible.
4/ Réfléchir avant d’avaler tout cru ce qu’on me présente évite le risque de me faire étouffer… tu devrais y penser.
Le 16/04/2021 à 09h07
Attribution de cause clarifiante indue.
2/ La rhétorique n’est d’aucun secours ici.
Il faudrait croire que si à te lire et par la première.
3/ Avec tes démonstrations vaseuses, rien n’est impossible.
Il n’y a rien d’impossible. Seulement des hypothèses vraies ou fausses…
4/ Réfléchir avant d’avaler tout cru ce qu’on me présente évite le risque de me faire étouffer… tu devrais y penser.
Tu es déjà étouffé : il y a autant de vase pro que d’élucubrarions anti. Vas-vomir-dans-ton-sac, c’est le siège devant toi.
Le 16/04/2021 à 09h24
Oh mais je suis tout à fait d’accord. D’ailleurs on peut calculer avec moins de 2 % d’erreur par rapport aux T mesurées (voir table 2) les Tmoy atmosphériques de la plupart des objets planétaires en possédant une (d’atmosphère), et donc aussi un gradient (ou profil) de température vertical dérivant de leur gravité, en computant seulement les propriétés d’état (pression, volume) des gaz indépendamment de leur concentration en utilisant la simple dérivée molaire de l’équation d’état des gaz parfaits PV=nRT (ou de son homologue généralisée qui donne les mêmes résultats).
Il n’existe pas à ce jour de meilleure évidence physique et empirique que la théorie radiative réchauffiste est sinon fausse, du moins a un effet si négligeable que non mesurable expérimentalement.
Note que je n’attends pas de réponse autre que tes sempiternelles et grotesques inepties, ce que tu vas te faire une joie de prouver une fois de plus, patientons simplement…
Le 16/04/2021 à 09h51
Dans le cas le plus favorable à cette hypothèse du pet de Zeus on a oublié l’Olympe.
Je te laisse donc retrouver lequel de ses rejetons s’amuse à réchauffer le métèque en bas de la vallée où tu profites induement de sa mansuétude.
Le 16/04/2021 à 11h03
En tout cas, j’ai un local avec des bornes wifi en place depuis des années, en 2.4Ghz uniquement.
Depuis l’activation de l’antenne free en 5g à 300m (dirigée pile sur le local), le Wifi marche TRES mal en 2.4Ghz. On a changé les émetteurs, même soucis. On est passé sur des bornes plus récentes avec du 5Ghz aussi. Ca marche nickel en 5Ghz, très mal en 2.4…
La 4G parasitait la TNT, la 5G semble foutre la merde sur le wifi…
Ah si seulement ils pouvaient arreter avec leur 5g et nous mettre de la fibre partout…
Le 16/04/2021 à 12h22
Je vois pas très bien comment une installation dans les 2.1 GHz arriverait à parasiter une installation voisine en 2.4.
Le 16/04/2021 à 15h25
2100 + 160 = 2260
2400 - 160 = 2240
2260 - 2240 = 20
Comme quoi c’est une mauvaise idée enlarge your bandE….
Le 16/04/2021 à 13h09
Et pourtant, j’ai beau cherché, tout tester, je ne trouve rien d’autre qui explique le soucis.
On a meme coupé tout le courant sauf les bornes wifi, testé avec plusieurs émetteurs et recepteurs… Rien n’y fait !
Le 16/04/2021 à 15h42
En Wi-Fi, les canaux commencent à 2400 MHz, et ils sont larges de 22 MHz ou 40 pour le 802.11n.
Le 16/04/2021 à 15h54
Le AC c’est 160…
2100 + combien du coup ?
Le 16/04/2021 à 19h16
En 5 GHz, par agrégation de 8 canaux de base.
Il faut regarder la norme 5G mais a priori ça ne doit pas dépasser 100 MHz.
Le 17/04/2021 à 05h42
Son antenne doit tout simplement récupérer des signaux alors… c’est pas magique, il suffit de quelques milimètres hors largeur de bande conçue pour avoir de la soupe…