L’OMS reconnaît l’addiction au jeux vidéo comme une maladie
Le 27 mai 2019 à 09h36
2 min
Société numérique
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L'Organisation mondiale de la santé avait fait part de son intention d'ajouter le trouble du jeu vidéo dans sa nouvelle Classification internationale des maladies (CIM-11) dès janvier 2018.
Elle devait encore être présentée et validée par l’Assemblée mondiale de la Santé pour être adoptée par les États membres. C'est désormais officiellement le cas (sous la référence 6C51 pour les jeux vidéo) avec une entrée en vigueur au 1er janvier 2022.
Elle décrivait l'année dernière le trouble « comme un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ».
« Des études montrent que le trouble du jeu vidéo ne touche qu’une petite partie des personnes qui utilisent des jeux numériques ou des jeux vidéo. Néanmoins, tout joueur doit être attentif au temps passé sur les jeux, en particulier si ses activités quotidiennes en pâtissent », ajoute l'OMS.
De son côté, l'Entertainment Software Association (ESA) fait part de son mécontentement et demande à l'OMS de revenir sur sa décision. « Le "trouble du jeu" n'est pas basé sur des preuves suffisamment solides pour justifier son inclusion dans l'un des plus importants outils d'établissement de normes de l'OMS », affirme-t-elle.
Le 27 mai 2019 à 09h36
Commentaires (26)
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Abonnez-vousLe 27/05/2019 à 08h48
Très bonne décision.
Même si je préfère le terme “dépendance” à “addiction” car on peut être addict de tout en fait. " />
Le 27/05/2019 à 08h59
génial maintenant on pourra vendre plein de médicamentent pour soigné cette maladie (sans bien sur se remettre en question 2 minutes )
Le 27/05/2019 à 08h59
En effet quand j’avais 16 ans je préférais largement me taper une partie de jeux vidéos en rentrant a 18h30 du lycée plutôt qu’avaler un gouté puis reprendre les transport pour 30 / 40 mn de sport, surtout l’hiver !
Le 27/05/2019 à 09h11
Le jeu vidéo n’est pas une drogue. C’est une activité comme une autre. Cependant le jeu vidéo fait parti des jeux en général, et il va énormément travailler avec notre système de récompense.
Là où une drogue va directement tapé dessus par voies chimiques, les activités doivent passer par la “voie normale”. Cependant, les concepteurs de jeux vidéo essaient d’exploiter à font ce système de récompense il sont conçus vraiment pour. Pour exemple les jeux vidéo dit “Juicy”, du fait qu’à la moindre “bonne action”, font péter des étoiles dans tous les sens, avec des couleur flashy, donnent énormément de récompenses visuels et sonores.
Donc oui, on peut être addict de tout. Tu peux kiffer la collection de timbres. Le jeu vidéo est juste taillé pour être le plus addictif possible, mais contrairement à une drogue chimique, elle nécessite de passer par une action, un effort.
Le 27/05/2019 à 09h15
Je parlais plutôt d’une dépendance psychologique.
Le 27/05/2019 à 09h43
Le 27/05/2019 à 09h52
“au jeux vidéo”
singulier, pluriel, singulier
Il faudrait choisir. " />
Le 27/05/2019 à 09h53
Du coup, si je suis accro aux jeux vidéo, je peux demander un arrêt maladie ? " />
Le 27/05/2019 à 09h54
Le 27/05/2019 à 09h58
Je ne vois pas où est le débat. À partir du moment où une activité devient trop intrusive dans ta vie et que tes relations, ton travail et/ou ta santé en pâtisse, c’est une dépendance. De fait, je ne vois pas trop pourquoi le JV y ferait exception.
On peut bien être accro aux jeux d’argent après tout, avec les conséquences désastreuses que ça peut avoir.
Le 27/05/2019 à 10h54
Le 27/05/2019 à 11h59
Tu mélange l’aspect addictif et l’activité physique. C’est 2 choses complètement séparés. Une activité addictive a beau être physique, elle n’en reste pas moins addictive.
Au passage, j’ai pu faire une séance de jeu vidéo en VR, et je peux t’assurer que physiquement, ça n’a rien à envier à une séance de step. Et pourtant, c’est bien du jeu vidéo.
Le 27/05/2019 à 12h05
Le 27/05/2019 à 12h08
Le 27/05/2019 à 13h13
Le 27/05/2019 à 13h31
Ce n’est pas ça qui est défini ici. L’addiction ici c’est surtout le fait qu’une activité prenne le devant face à toutes autres activités “en dépit de répercussions dommageables”.
L’aspect physique n’a rien à voir avec le schmilblick, et il est aussi sain, voir plus*, de jouer à un jeu vidéo que de regarder un film ou lire un livre.
Au passage, d’après ce que j’ai compris (je tiens ça d’une personne qui fait des études en STAPS), même si le jeu vidéo n’est pas physique à proprement parlé, nous aurions tendance à réaliser dans notre tête les mouvements et donc à travailler nos réflexes. Notre cerveau aurait la même activité cérébrale que si nous réalisions le mouvement. Le jeu vidéo pourrait être ainsi utilisé comme pré-entraînement. Vu que l’on apprend beaucoup par mimétisme, ça ne me parait pas aberrant.
* : dans un jeu vidéo, on est actif, on est amener à réfléchir sur des stratégies, à prendre des décisions… cela fait travailler notre capacité à réfléchir, à apprendre et à retenir en plus de l’aspect imaginaire. Un jeu est souvent associé à l’apprentissage. J’ai cru comprendre que certains cherchaient à utiliser justement les jeux vidéo pour ralentir Alzheimer.
Au final, ce qui pose problème dans le jeu vidéo, ce n’est pas tant du point de vu de l’activité physique, mais le fait que c’est taillé pour être addictif. C’est un laboratoire de sciences du comportement humain, Pavlov et Skinner n’auraient pas rêvaient mieux.
Le 27/05/2019 à 21h26
Exactement, d’ailleurs pour moi c’est pas le jeu vidéo (travail/musique/sport/philatélie…) le soucis, mais plutôt les personnes qui n’ont aucun recule sur eux, et qui ce laisse submerger par leur passions.
Maintenant il faut savoir a partir de quel durée on devient “dépendant ” et à quelle moment on ce néglige, faire une nuits blanche de temps en temps avec pose pour manger, boire et faire ses besoins, c’est différent de jouer non stop pendant 3 jour sans se bouger les fesse, sans boire ni manger.
et il y une différence ente le mec frustré qui échoue a un passage un peut difficile qui balance sa manette et celui qui défonce sa cloison a coups de points.
Donc je pense que l’addiction comme le décrit l’oms ne touche qu’une petite minorité, celle qu’on trouvera en fait divers aussi il faut savoir a quelle moment un proche doit être inquiet.
Mais pour la plupart ça va encore rabaisser le gameur dans l’esprit des gens.
Le 28/05/2019 à 03h57
Moi, le boulot, j’arrête quand je veux !
Le 28/05/2019 à 05h25
En même temps le travail est une maladie, sinon la médecine du travail n’existerait pas. " />
Le 28/05/2019 à 05h30
Le 28/05/2019 à 07h50
Le 28/05/2019 à 08h13
Ton trait d’humour semble vouloir minimiser les faits, pourtant la dépendance au jeu (qu’il soit virtuel ou non) existe bien, tout comme celui au travail d’ailleurs (workaholic) " />
Quelqu’un qui joue à un tel rythme qu’il en oublie presque de boire, de manger, qui ne sort plus de chez lui, n’a aucune relation sociale en-dehors du jeu, ne travaille plus/pas (ou néglige son travail), investit une bonne partie sinon la totalité de son (maigre) budget là-dedans, néglige sa santé et son hygiène… représente peut-être une minorité de joueurs, mais elle existe bien. Si ce n’est pas de la dépendance (médicalement parlant), alors je ne sais pas ce que c’est " />
On peut être dépendant aux jeux d’argent mais pas aux jeux vidéo ? Allons donc " />
Le 28/05/2019 à 09h25
Cette sensation d’être détaché du monde extérieur, de voler au dessus du jeu, c’est ce que l’on appelle l’état de flow, une forme d’hyper concentration. Certain jeu sont plus adapté que d’autre pour atteindre un tel état.
Le jeu vidéo n’est pas la seul activité qui arrive à me mettre dans un tel état et de nombreuses activités demandant une certaine attention ont le même effet.
Le 28/05/2019 à 10h02
Et pourquoi pas la même chose pour la belote, la pétanque ou le travail? Ça rentre parfaitement dans leur définition " />
Le 29/05/2019 à 07h25
Et le travail alors ? Oups me suis fait grillé par Professeur Onizuka. Tiens bizarrement on ne parle pas de la dépendance à la télé chez les personnes âgées lol. En parlant de vrai sport, il m’est d’avis qu’avec la VR, on pourra faire du sport depuis chez soit. Suffit de voir “ Beat Saber ” ^^!
Le 29/05/2019 à 07h43