Informa’truck : casser la fracture numérique avec un camion-atelier pour réparer les ordinateurs
Mais sans Jamy
Le 08 septembre 2021 à 15h30
14 min
Sciences et espace
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S'il est aisé de commander du matériel informatique en ligne, avoir un point de conseil et de réparation ne l'est pas, surtout en ruralité. De ce constat est né l'initiative Informa’truck qui se propose d’aller à la rencontre des clients plutôt que l'inverse. Un premier camion prendra la route le 2 novembre dans l’Oise.
Pour les novices, réparer son ordinateur passe soit par l'appel à un ami ou un membre de sa famille – généralement le « geek » qui devient le référent à tout faire – soit par une boutique spécialisée... à condition d’en avoir une à portée de main. Mais elles ne sont pas si nombreuses en zones rurales.
Cyril Noury a donc eu l’idée de lancer un camion itinérant, l'Informa'truck, pour proposer ses services au cœur même des villages. Une campagne de financement participatif a été lancée sur Ulule afin de l'équiper de panneaux solaires. Pour le moment, huit contributeurs ont apporté 290 euros sur les 3 500 euros demandés (la campagne se termine le 5 octobre), mais le lancement du projet ne dépend pas du succès de cette opération.
Il est en effet déjà bien avancé puisque le camion a été acheté et doit se lancer le 2 novembre. Son créateur nous explique la genèse du projet, ses ambitions et comment il compte gérer son camion, qui se veut « solidaire » à plus d’un titre.
Un projet né en 2017, conforté et accéléré par la crise sanitaire
Il commence par nous expliquer que son projet remonte à 2017, une époque où il se demandait quelle direction professionnelle il allait prendre. Il voulait lancer sa boite d’informatique et avait deux pistes en tête : « soit une boutique avec services professionnels qui allait être plus rentable mais moins travailler sur l’inclusivité des territoires, soit Informa’truck, dont je n’avais pas encore le nom ».
La première idée a été retenue, car son potentiel de rentabilité était plus important. Il a donc ouvert la boutique Cerbère Informatique à Chantilly. Puis en mars 2020, au début de la crise sanitaire, il crée la société Check Noury Technology (un clin d'œil aux fans de Chuck Norris) qui vise plusieurs objectifs.
C'est le nom que prendra prochainement la boutique, devant servir de modèle pour une franchise. C'est aussi la structure derrière Informa’truck. « Concrètement, [avec Informa’truck] on n’est pas sur un projet rentable, même s’il devrait être à l’équilibre sans trop de problèmes », nous confie Noury.
La période de ce changement de cap n’est pas une coïncidence : « On s’est retrouvé avec le premier confinement totalement submergé d’appels. Pour faire simple, on était trois en comptant notre alternant à ce moment-là, et il a fallu que je recrute deux personnes tellement on avait de demandes ».
Le patron y voit la confirmation qu’il fallait concrétiser son projet du camion itinérant.
Une tournée mensuelle qui mise sur la proximité
Pour le définir brièvement, l’Informa’truck est un « camion d’atelier informatique qui va aller de village en village pour réparer des ordinateurs ». Son objectif est de « réduire la fracture numérique, surtout en ruralité ».
Le circuit comprendra « entre 20 et 25 dates : le camion passe une journée dans une commune et le lendemain il est à 10 minutes de là. Il repasse ensuite au même endroit une fois par mois environ ». « On a déjà validé six villes qui seront intégrées au parcours, j’attends les autorisations d’une quinzaine d’autres », ajoute notre interlocuteur. À chaque fois que 20 à 25 villes seront validées, une nouvelle tournée avec un camion dédié sera mise en place.
Le « trucker », qui fait office de technicien/conducteur/réparateur, et l’organisation de la tournée sont liés : « on fait en sorte de recruter des personnes qui habitent à proximité de la zone couverte ». Ainsi, le premier trucker – Yan Trocherie – « rentre chez lui et gare le truck le soir […] On essaye d’optimiser les déplacements pour éviter la consommation inutile d’essence ».
En parallèle, une seconde tournée est organisée avec un technicien de l’agence de Chantilly qui, une fois par semaine pour commencer, ravitaillera le truck en composants. Le camion et son technicien doivent pouvoir être autonomes une semaine… même si des ajustements pourront évidemment être faits en fonction des demandes.
Sur place, le camion dispose ainsi de « tout ce qu‘il faut pour assembler et pour réparer/modifier des ordinateurs, que ce soit physiquement ou logiciellement ». « Pour le moment c‘est facile, [le truck] est à 30 minutes de route maximum [de la boutique de Chantilly], mais après on sera obligé de faire des bases logistiques », anticipe Noury.
Il utilise un logiciel maison permettant de suivre en temps réel la consommation du truck pour éditer des bons de commande chaque soir, afin de préparer la livraison de la semaine.
Les mairies accueillent le truck à bras ouverts
Afin de se rendre au plus proche des populations, il faut pouvoir stationner sur la place des villages, et donc obtenir une autorisation et éventuellement payer un droit. L’idée serait chaleureusement accueillie par les mairies, qui y verraient tout de suite l’intérêt pour leurs administrés : « Toutes les villes qui ont accepté nous font la gratuité du droit de place », nous explique Cyril Noury.
Il ajoute n’avoir essuyé qu’un seul refus, d’une ville de 5 000 habitants environ. Mais ce « non » serait « totalement justifié », car un revendeur s’y était installé durant l’été : « on ne va pas là où il y a déjà des services ». Il faut dire que ce ne sont pas les villages dépourvus de boutiques informatiques qui manquent.
Nous demandons à notre interlocuteur la fréquentation visée pour son camion : « à cinq minutes autour du point d’arrêt, on couvre entre 1 600 à 1 800 personnes […] On a basé notre modèle économique sur une fréquentation approximative de 5 à 6 personnes par jour ».
Afin de se faire connaitre et attirer des clients, l’Informa’truck mise « majoritairement » sur les mairies « qui vont faire ce relais, car elles connaissent bien mieux que nous les personnes sur place ». Elles peuvent faire de la publicité via le bulletin municipal « et de manière anecdotique via les réseaux sociaux ».
Le camion a aussi prévu de laisser des « flyers » lors de ses passages et « compte beaucoup sur le bouche-à-oreille » pour se faire connaitre ; une technique très efficace dans les petits villages où les échanges vont bon train.
Inclusion et proximité, deux mots-clés pour Cyril Noury
Concrètement, le camion sera « sur la place du village de 15 h à 20 h, du mardi au samedi. 2 h avant ou 2 h après, il se rendra directement chez les personnes soit pour réinstaller les ordinateurs soit pour les prendre en vue de les réparer et de les ramener plus tard, notamment pour les personnes à mobilité réduite. C’est Yan [le technicien à bord du camion, ndlr] qui gère son agenda en fonction des besoins ».
La prise en charge des handicaps fait d’ailleurs partie intégrante du projet, nous affirme son créateur. Le technicien Yan Trocherie a lui-même un handicap moteur (RQTH). C’est un choix assumé : « On privilégie les personnes handicapées, j’espère pouvoir faire de l’inclusivité jusqu’au bout », nous explique Noury. Il travaille notamment avec l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph) et CAP emploi sur ce sujet.
L’aménagement du camion tient compte des besoins du technicien, notamment avec un palan dans le cas de Yan Trocherie pour lever les tours qui peuvent être lourdes. L’aménagement est en train d’être réalisé « par une société spécialisée avec qui on a passé l’été à faire du design 3D pour étudier le moindre petit recoin en faisant des tests in situ avec du carton pour vérifier que Yan puisse se déplacer sans se blesser ».
L'aménagement est « ultra modulaire, donc on peut réaménager le truck à la volée » pour d’autres personnes.
Financement et campagne Ulule
Le créateur de l’Informa’truck nous confie avoir obtenu « pas mal d’aides sous forme de prêts » pour son projet, notamment le « prêt initiative pour la création d'entreprise qui constitue la majorité de notre financement ». Il faudra évidemment le rembourser, « mais c’est au moins un prêt à 0 % ».
Il y a également « un petit peu de subventions de la part de BPI et surtout des aides de la part des Hauts-de-France Innovation Développement qui soutiennent le projet. L’agglomération cantilienne a donné un petit quelque chose également ». Le reste est financé « par un prêt classique avec la Caisse d’Épargne qui nous fait des facilités, mais qui reste une banque (il y a des intérêts à rendre) et par mon propre groupe, Check Noury Technology ».
Le projet n’a donc pas besoin de la campagne Ulule pour se lancer. Elle permet néanmoins de faire connaître le projet. Ceux qui participent peuvent voir leur nom inscrit dans le camion, obtenir des goodies, de la bière, participer à un gueuleton ou avoir le camion chez eux.
Le premier palier de la campagne est fixé à 3 500 euros pour des « panneaux solaires ». En fait, « on a déjà des panneaux solaires prévus, l’objectif de la campagne Ulule est d’être totalement autonome. Là on est à 70/80 % autonome et l’idée c’est d’aller encore plus loin », reconnait le patron de l’entreprise.
« On a mis volontairement un palier assez bas pour proposer plusieurs objectifs après », ajoute-t-il. Les deux suivants ont été mis en place au lendemain de la campagne, suite à une visite à la mairie de Bury : « C’est vrai qu’on y avait pas forcément pensé au début, mais [on a eu] pas mal de demandes pour avoir de quoi imprimer et scanner dans le camion. On l’a ajouté en deuxième objectif Ulule », à 150 %.
Si les 200 % sont dépassés, « on ajoutera ce qu’on surnomme le défibrillateur à disque dur. C’est un outil de récupération de données pour les disques HS. C’est un appareil spécifique qui permet de jouer avec l’alimentation des HDD et de les relancer partiellement. Sur Chantilly ça nous résout à peu près 80 % des cas de récupération ».
Un appareil pratique… mais qui coûte cher : « c’est un abonnement […] de plusieurs centaines d’euros par mois ». Sinon la récupération sera toujours possible, mais avec un délai plus important : le disque pourra être récupéré lors d’un ravitaillement en composants par la boutique de Chantilly et ramené lors de la prochaine tournée. Il pourra ensuite être rendu à son propriétaire au passage suivant (tous les mois environ).
Quel matériel dans le camion ?
Nous avons ensuite demandé à Cyril Noury quel types de composants il comptait proposer dans son camion : « on va être majoritairement sur du rapport qualité/prix, car on sait qu’on va avoir à faire à des populations dont les moyens ne sont pas forcément extensibles, et quelques pièces gaming au cas où […] On part du principe que 90 à 95 % des demandes vont être liées à des ordinateurs de type bureautique ».
En plus de la réparation, la vente de pièce et d’ordinateurs sera proposée ou des mini PC type NUC. « On a tendance à travailler avec MSI et, pour des choses un peu plus jolies et "qualis", on travaille aussi avec Bleujour ». Il ne faut par contre pas s’attendre à avoir toute la gamme du constructeur, mais seulement les modèles les plus vendus.
Pour les demandes spécifiques, un service téléphonique et un site sont prévus afin de réserver un emplacement de réparation/assemblage ou commander une pièce particulière. Dans ce dernier cas, il faudra s’attendre à un « forfait de quelques euros pour la livraison ».
Des claviers, souris et écrans seront aussi proposés, mais pas d’imprimantes pour le moment. Cyril Noury est intransigeant sur le sujet. Pour commencer, c’est relativement encombrant, mais surtout « on est vraiment sur des choses qui écologiquement parlant – sur les imprimantes d’entrée de gamme – sont des catastrophes ambulantes ». « Ça me gêne d’avoir ce genre de produit », nous affirme-t-il.
Il détaille son propos : « Les fabricants qui font ce genre de machines où il est plus "simple" et plus accessible d’en acheter une nouvelle plutôt que d’aller acheter des cartouches, ça ne me convient pas comme approche […] Tant qu’on n’a pas trouvé de produit écologiquement intelligent sur les imprimantes, je pense qu’on ne proposera pas directement ». Il sera néanmoins possible d’en commander une pour la récupérer lors de la tournée, comme n’importe quel autre produit.
Le prix des prestations, qui commencent par un audit
Pour le moment, Noury n’a pas de grille tarifaire à nous donner : « on est en train de finaliser ». Les grandes lignes sont cependant connues : « on va être sur quelque chose de très proche de ce qu’on fait à Chantilly. En premier lieu, on fera un audit de l’ordinateur, une sorte de contrôle technique en 18 points pour voir comment va l’ordinateur, en plus des éventuels problèmes signalés par l’utilisateur ».
Cette opération sera évidemment payante. À Chantilly, elle est facturée 30 euros. « J’aimerais qu’on reste sur le même tarif, qu’on n’augmente pas malgré les frais inhérents au truck ». Ensuite, « si la réparation ne dépasse pas 30 minutes, il n’y a aucun ajout c’est compris dans le checkup ».
Il y aura des forfaits pour les réparations plus complexes. Dans tous les cas, les personnes sont prévenues (au moins par téléphone) du montant avant de procéder aux réparations… ce qui est la moindre des choses.
Nous voulons savoir si Yan Trocherie aura aussi vocation à aider les personnes dans leur utilisation au quotidien. La réponse est oui : « On estime que ce sera la moitié de son temps à assister les utilisateurs, soit à renforcer un peu leur connaissance classique, soit à faire les actions avec eux ». 5 à 6 personnes par jour avec 5 h de présence, cela laisse effectivement de la marge… à voir si cela durera lorsque le nombre de clients augmentera.
Et maintenant ?
Alors que le premier truck est en train d’être finalisé et que son technicien termine sa formation, la suite est déjà en route car plus de 25 villages ont déjà fait des déclarations d’intention à Informa’truck.
« Le deuxième truck sera probablement dans le nord ou l’ouest de l’Oise » en fonction des demandes et des retours des mairies, et il prendra la route début 2022. « On a reçu des demandes de l’Aisne, la Somme, la Normandie et… des Pays de Loire. On compte couvrir la France ces prochaines années… d’autant qu’il y a des départements bien plus impactés que l’Oise ». Le lancement de nouveaux camions pourrait donc être rapide.
Mais « on ne sait pas sur quel modèle [économique…], tout est envisagé », que ce soit en propre ou via une franchise. En tout cas, la demande semble au rendez-vous : « Je n’étais pas prêt au décollage qui est en train de se faire »… même si la campagne Ulule stagne à 8 % seulement. « On n’est même pas sur un camion fini qu’il faut penser au deuxième […] D’ici cinq ans on estime qu’il faudrait une cinquantaine de camions ».
La tournée du premier truck débutera officiellement le 2 novembre. Le camion sera visible pour la première fois le 13 octobre au salon de l'emploi de la communauté de communes du Cantilien qui se déroule à Lamorlaye (Oise). Le lendemain, il sera à Toulouse pour le concours de start-ups Axonaut booster.
Ce déplacement sera l’occasion de faire des escales dans les Pays de Loire et ailleurs en fonction des demandes et des déclarations d’intention (si elles sont sur la route).
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Financement et campagne Ulule
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Quel matériel dans le camion ?
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Le prix des prestations, qui commencent par un audit
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Et maintenant ?
Commentaires (23)
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Abonnez-vousLe 08/09/2021 à 15h43
C’est très sympa comme business. Et c’est sympa à NXi d’en avoir fait une couverture :)
Le 08/09/2021 à 15h55
Superbe idée de business !
Je me suis toujours posée la question : Il y a vraiment tant de machine qui tombe en panne ?
Parce que l’aspect conseil j’en doute pas, mais pour l’aspect panne je ne serais pas me prononcer.
Le 08/09/2021 à 17h41
Pour te donner une idee, dans mon bled d’a peine 10k habitants, ce sont environ une dizaine de depots de PC par jour pour des reparations. La plupart du temps des disques durs HS, des Windows en vrac, des nettoyages virus, ou des problemes de boites mails.
Rien qui necessite du materiel particulier, juste chronophage, donc effectivement se caler sur le marche dans un camion ca peut avoir du sens.
Je ne doute pas trop que ca fonctionne, meme si une tournee hebdomadaire facon camion de pizza me paraitrait plus logique (avec une base/boutique pour les trucs plus velus)
Le 08/09/2021 à 16h01
Tout pareil, excellent !
Le 08/09/2021 à 16h08
“Check Noury Technology”, j’adore !
Le 08/09/2021 à 16h16
Excellente initiative même si j’ai du mal à douter de la rentabilité de la chose.
Le 08/09/2021 à 17h00
Voilà un truc que je pourrais aimer faire quand j’aurai quitté mon nid de vipères actuel…
Le 08/09/2021 à 19h44
+1
Le 08/09/2021 à 19h31
C’est très rare d’avoir une panne définitive. Les disques lâchent, les alims parfois, les rétro éclairage aussi, les écrans cassent…
Il y a aussi des clavier dont les touches sautent.
Mais dans 90% des cas, c’est lent à cause de (faux) antivirus, windows update en boucle depuis 18mois (pas facile celui-là), outils bien pourris type ccleaner qui démarrent tous au début et veulent tous faire une maintenance…
Le 09/09/2021 à 08h39
Le 09/09/2021 à 11h22
Je dirais u moins une CM HS par jour, mais rien a faire dans ce cas la. Sur un PC portable c’est jamais rentable a remplacer, et pour les PC de bureau, ce sont soit des saloperies d’AMD Vision bonne a jeter dans tous les cas, soit des PC relativement recents (genre Haswell/Skylake), mais dans ce cas la un changement de CM, c’est aussi remplacer le CPU et la RAM,
Le parc installe est trest tres vieux, bien plus que ce que les amateurs peuvent imaginer.
Le 09/09/2021 à 11h31
Je vois, merci.
Le 08/09/2021 à 19h50
Merci Sébastien pour la découverte de cette initiative géniale!
Le 09/09/2021 à 00h05
Le soucis, c’est que ces pannes matérielles prennent plus ou moins de temps de main d’oeuvre. Une alim, ca va super vite. Changer un disque dur… et réinstaller une machine un peu plus déjà (même si on peut automatiser l’installation). Quant à changer un rétro-éclairage d’écran ou changer un clavier (de PC portable, vu les leurs sont bien plus fragiles), il faut d’abord trouver la pièce, et pour l’écran opérer un démontage assez chronophage et donc couteux. Dans ces cas là, ca revient vite très cher… et peu intéressant de réparer. A moins de le faire soit même (ou de se montrer très gentil avec un “pote qui sait faire”)
Ceci dit, pour en revenir à l’article, ca me parait pas bête… à voir si la mayonnaise prend.
Le 09/09/2021 à 06h23
L’idée est super intéressante, super initiative.
Si il n’y a pas Jamy, il n’y aura pas Fred, donc il n’y a pas la voie de Sabine. C’est de la sorcellerie !
Le 09/09/2021 à 06h33
Je suis le seul a être intrigué par ce fameux “défibrilateur à disque dur” ?
quelqu’un a des infos là dessus ? ou le “vrai” nom de la machine en question ?
Le 09/09/2021 à 16h29
ça m’intrigue aussi .
Le 09/09/2021 à 06h55
Belle initiative !
Le 09/09/2021 à 07h35
Tout à fait… c’est pourquoi j’ai un doute sur la pérennité économique de la chose tout en saluant cette belle initiative.
En revanche, faisant partie d’une association qui agit modestement sur le même domaine en mode faites le vous même, il y a une réelle demande de réparation de matériel. Mais souvent issu d’un public pour qui 30 € est une somme trop importante pour ce type de dépenses.
Le 09/09/2021 à 07h51
L’initiative est belle en effet. Heureusement qu’il y a des gens qui pensent un peu aux autres :)
Après sur le coté “sympa comme business” je reste perplexe, déjà sur la durée, j’ai des doutes. Comme il le dit, il ne vas pas faire fortune.
Et le tech, il faut qu’il aime le contact client, la journée ne va pas être folichonne. Tu fais la même chose en vendant des baguettes, tu vois pleins de clients, tu échanges beaucoup.
Dans le cas présent, tu en vois bien moins et tu es tout seul à faire des taches assez Chronophages dans une camionnette. L’hiver et en pleine canicule ca doit être sympa aussi ;)
Ils ne vont que dans les villes avec couverture 4G/5G par contre ?
Le 09/09/2021 à 08h18
Très beau projet ! En espérant que cela sera une réussite 🙂
Le 09/09/2021 à 08h50
La réparation du matériel est une évidence écologique.
Le soucis est le prix… Car ça prend du temps et souvent la main d’œuvre coûte cher.
Du coup, le remplacement par du neuf arrive très vite dans l’équation. Surtout sur du matériel “bureautique”.
Le 10/09/2021 à 13h51
je plussoies, y a quelque années on nous avait parlé d’un taux de retour d’environ 5% sur le total des ventes (je bosse dans un gros SAV, pas sur d’avoir le droit de donner la marque)
Et parmi ces 5% y a bien la moitié ou c’est l’OS ou le client qui est en cause
en plus c’était avant l’arrivé des SSD donc c’était beaucoup de HDD H.S.