Toutes les applications ProtonMail sont maintenant open source
Le 24 avril 2020 à 09h20
1 min
Société numérique
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L’éditeur n’est pas peu fier d’annoncer que tous les clients permettant de se connecter à son service sécurisé de courrier électronique sont maintenant open source, avec le dernier ajout en date : la version Android.
Le code est non seulement libéré (sous licence GPLv3), mais il a en plus fait l’objet d’un audit indépendant, comme toutes les autres applications. Pour rappel, le passage en open source avait débuté en 2015 avec l’application web, suivie par celle pour iOS. La version desktop du Bridge et les applications ProtonVPN sont elles aussi en open source.
Le 24 avril 2020 à 09h20
Commentaires (12)
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Abonnez-vousLe 24/04/2020 à 09h48
Je suis très content de Proton. Reste que leurs applications sont un poil désuètes.
Ce passage à l’open-source est une bonne chose seulement les modifications par d’autres développeurs sont acceptées.
Le 24/04/2020 à 10h21
Excellente nouvelle :)
Le 24/04/2020 à 10h41
Et le backend ?
Le 24/04/2020 à 11h02
Pourquoi une entreprise irait donner ce qui constitue la base de son économie ?
Autant demander à NextInpact de donner le code source de son système éditorial.
Le 24/04/2020 à 11h24
Le 24/04/2020 à 11h42
Le 24/04/2020 à 12h54
La version FDroid ne devrait plus tarder alors !
Le 24/04/2020 à 13h06
Tout comme l’article, je parlais bien du logiciel et le parallèle porte uniquement sur cette partie. Évidemment qu’il existe une quantité importante de ressources similaires et on pourrait croire que n’importe qui peut le faire. Évidemment qu’il n’y a pas que le logiciel qui affiche ou traite les données derrière tout ça. Évidemment que le support n’est pas généré que par des robots ou des FAQ.
Mais oui le logiciel qui compose la partie backend de ProntonMail est l’une des bases de leur modèle économique. Il en va de même pour la partie éditorial d’un journal sur le web et il n’y a rien d’insultant à le dire.
Comment diffuser et se faire
référencer sans une bonne brique logiciel ? Peu importe le nombre de serveurs qu’il y a
derrière s’il n’y a pas d’API à laquelle s’interfacer.
Donner le code reviendrait à donner son savoir-faire et son temps pour que d’autres face concurrence sans toute la R&D, les développeurs, ergonomes ou que sais-je pour le faire.
Le 24/04/2020 à 13h40
Pourtant d’autres le font bien, donc je ne crois pas qu’ils se tireraient une balle dans le pied en libérant le code de la partie serveur.
Fun fact : il est possible de gagner de l’argent en faisant du libre. Ce n’est pas Red Hat qui dira le contraire…
Le 24/04/2020 à 16h36
Qui ? Microsoft Outlook ?
Le 24/04/2020 à 16h50
Vekin votre exemple avec red hat est un mauvais exemple. Red hat propose des services aux entreprises avec des solutions payantes dont une partie n’est pas ouverte. Vous confondez avec Fedora qui est effectivement ouvert.
Moi non plus je ne connais pas services du type ProtonMail qui libèrent la partie backend. Google, microsoft et consorts gardent ça précieusement et à juste titre. Ça ne veut pas dire qu’il n’utilisemt pas du code libre (ils contribuent grandement d’ailleurs)
Le 25/04/2020 à 15h40
Manque un “si” dans ta phrase, non?