Voici l’Eco-score, la « note environnementale des produits alimentaires »
Le 08 janvier 2021 à 09h20
2 min
Internet
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Ce projet est une initiative d’une dizaine d'acteurs du numérique et du secteur alimentaire : La Fourche, Yuka, FoodChéri, Seazon, Marmiton, Etiquettable, Open Food Facts, ECO2 initiative, ScanUp, Frigo Magic.
L’Eco-score prend la forme d’une « note de A à E pour évaluer les impacts des aliments sur l'environnement », avec un logo dont la couleur va de vert foncé pour un A (faibles impacts), à rouge pour un E (forts impacts).
« L'Eco-Score est calculé sur la base des analyses de cycle de vie (ACV) de la base environnementale Agribalyse de l'ADEME et de l'INRAE pour 2500 catégories de produits. Ce score est modulé pour chaque produit en fonction de leurs labels (bio, labels de qualité etc.), de leurs ingrédients et de leurs origines, et des matériaux utilisés pour leur emballage », explique Open Food Facts.
Le collectif appelle « les fabricants à nous transmettre directement les informations dont ils disposent déjà via [leur] plateforme gratuite pour les producteurs, afin de permettre un calcul plus précis de l'Eco-Score ».
Le collectif espère que son Eco-score sera adopté par un nombre croissant d'acteurs et qu’il apparaîtra sur les emballages des produits, comme c’est le cas pour le Nutri-Score. Open Food Facts « rend dès aujourd'hui le calcul de l'Eco-Score disponible pour les plus de 100 applications et services qui utilisent [sa] base ».
Vous pouvez en profiter dès maintenant sur l’application de l’association (Android, iOS et Microsoft Store). De plus amples informations sur l’Eco-score sont disponibles par ici.
Le 08 janvier 2021 à 09h20
Commentaires (9)
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Abonnez-vousLe 08/01/2021 à 11h36
BFM dit que c’est nul… donc c’est surement pas vrai…
BFM TV
Un piège ? C’est possible. Un complot ? Nous verrons…
Le 08/01/2021 à 11h57
Ils (avec l’AFP) ne disent pas que c’est nul, mais que cela pourrait être affiné.
Mais en fait, une échelle linéaire de A à E ne permet pas de différencier “les fruits exotiques venus en bateau et les fraises bio plantées en France ” parce que le transport en bateau ne coûte pas cher d’un point de vue environnemental.
En fait, cette échelle est donc bien faite parce qu’elle permet de se rendre compte que le transport par bateau n’est pas aussi nocif pour l’environnement que cela et que les serres chauffées en France le sont plus.
Le 08/01/2021 à 13h04
Cette fois, je suis bien d’accord avec fred42
Je ne pense pas que ce soit mal fait ou que les critères soient mauvais, c’est juste qu’on n’a pas forcément les tenants et les aboutissants sur l’impact environnemental. D’ailleurs ils précisent bien dans le lien du commentaire que le voyage en avion aurait dégringolé la note.
Par contre, je n’ai pas essayé l’application, mais sur des produits genre rayon frais, je ne vois pas comment ils vont savoir comment ils sont arrivés. Ca doit fonctionner qu’avec les produits emballés je suppose ? (c’est l’exemple de l’ananas qui me titille
) Et uniquement ceux qui jouent le jeux de fournir les infos d’après la news. Vu qu’il n’y a aucune obligation légale (comme c’est le cas sur la composition des produits qui à fait le succès de Yuka), la fiabilité de l’information est assez relative je pense.
Le 08/01/2021 à 18h50
Cool. Un nouvel indicateur avec lequel on va pouvoir faire davantage de statistiques, de data-mining, de classification, de benchmarking, de comparaison, de fact-checking…
Si avec cela la planète ne va pas mieux, c’est à désespérer de l’être humain.
Le 09/01/2021 à 07h57
J’espère que ça prend en compte les saisons : une tomate ou courgette en hiver c’est forcément mauvais (pour l’env mais aussi en goût ou pour la santé).
En été elle a peut-être eu les pieds dans de la terre avec une vue dégagée sur le ciel…
Concernant le débat sur l’ananas je pense que c’est une vraie question à se poser :
En CO2 se sera probablement le premier qui gagnera : un cargo pollue énormément mais transporte énormément de marchandises. Donc par produit le bilan n’est pas si mauvais.
En gout le second gagnera probablement déjà simplement parce que le fruit aura été cueilli à maturité. (par contre une serre chauffée c’est une catastrophe écologique !)
Le 09/01/2021 à 09h03
Mouais, j’ai essayé ce genre d’appli comme Open Food Facts (+ dérivés) et Yuka et après un certains temps d’utilisation, j’en ai conclu que c’est inutile, que ça ne m’apprend rien et que ce n’est pas ça qui va faire changer mon mode de consommation sur le long terme, donc désinstallés.
Le 09/01/2021 à 09h33
Pour le goût oui, pour la santé on ne va quand même pas refuser de consommer des molécules qu’on a pas en hiver si on tombe malade ! Si on appliquait ce classement aux médicaments on serait surpris du coût environnemental de big pharma !
Le 11/01/2021 à 10h49
Les indicateurs sont envoyés par les marques ?
Comment ils font pour éviter la fraude (pas vu sur leur site) ?
J’ai quand même un doute sur les marques (aller on va dire Nutella blindé d’huile palme pour l’exemple) qui préféreront sûrement soit ne pas envoyer, soit ne pas mettre à jour (on fabrique un truc avec un bon indice une année puis on change les ingrédients discret), soit mentir…
Et après un ou deux mensonges et le passage d’Elise Lucet (méga lol le label PEFC) le scandale se profile…
Si c’est fiable, très bien
Le 12/01/2021 à 08h44
Tout dépend de la source de chaleur.
Les Islandais produisent leur propre banane dans des serres chauffées naturellement (géothermie).
Près de certaines centrales, des serres utilisent la chaleur résiduelle des circuits de refroidissement …