#Le brief du 07 septembre 2021

Nextcloud lancera Sync 2.0 avant la fin de l’année, jusqu’à dix fois plus rapide

Nextcloud lancera Sync 2.0 avant la fin de l’année, jusqu’à dix fois plus rapide

Le 07 septembre 2021 à 06h53

La société allemande n’y va pas par quatre chemins, après avoir résumé une année 2021 riche en nouveautés majeures : « Une énorme amélioration de la vitesse de synchronisation pour les petits fichiers, avec des conséquences significatives sur la vitesse générale de synchronisation et réduisant encore la charge serveur ».

Pour Nextcloud, les améliorations sont telles qu’un changement de version s’imposait. Sync 2.0 est en effet capable d’envoyer les petits fichiers par lots. Jusqu’à présent, 1 000 fichiers de 1 ko réclamaient 1 000 connexions. L’augmentation de vitesse constatée doit fluctuer d’un facteur 2 à 10, diminuant d’autant la charge du serveur.

L’entreprise ajoute que les améliorations cumulées cette année se rapprochent nettement de l’objectif fixé, à savoir que la limite de performances pour la synchronisation des fichiers dans une structure ne devrait être imposée que par son matériel, non par la solution logicielle adoptée.

Sync 2.0 sera présenté dans la version 23 de Nextcloud, qui arrivera « plus tard cette année ». Comme toujours, elle sera utilisable par les particuliers appréciant héberger leurs fichiers sur un serveur à la maison.

Le 07 septembre 2021 à 06h53

Nextcloud lancera Sync 2.0 avant la fin de l’année, jusqu’à dix fois plus rapide

Les exportations européennes d’outils de cybersurveillance devront être rendues publiques

Les exportations européennes d'outils de cybersurveillance devront être rendues publiques

Le 07 septembre 2021 à 06h53

« L'UE renforce le contrôle des logiciels espions », titre le mensuel consacré au droit des technologies Expertises. Un nouveau règlement européen, qui entre en vigueur ce 10 septembre, « institue un régime européen modernisé de contrôle des exportations de courtage, d’assistance technique, de transit et de transfert en ce qui concerne les biens à double usage civil ou militaire ».

La principale innovation d'un précédent règlement datant de 2009 « réside dans la mise en place d’un strict renforcement des contrôles des exportations de technologies de surveillance dont l’utilisation abusive violerait gravement les droits humains ».

Seront en effet désormais concernés les biens à double usage (BDU) permettant de « surveiller des personnes physiques en contrôlant, extrayant, collectant ou analysant les données, y compris des données biométriques ».

Plus largement, le texte impose un contrôle plus strict des exportations de BDU qui « sont ou peuvent être destinés, entièrement ou en partie, à une utilisation impliquant la répression interne et/ou la commission de violations graves et systématiques des droits de l’homme et du droit humanitaire en général ».

Le règlement prévoit en outre une obligation pour les autorités de l’UE de rendre publiques des informations détaillées sur les licences d’exportation qui ont été approuvées ou refusées.

Il met également en place un mécanisme de coordination renforcée entre les États membres, invités à partager avec la Commission et les autres États membres les avancées technologiques nationales en matière de cybersurveillance. « Cette coopération a pour objectif d’exercer une vigilance accrue sur l’exportation de ses biens », précise Expertises.

« Si cette réglementation représente un réel progrès, elle ne résout pas tous les problèmes », conclut notre confrère. « En effet, les Etats restent décisionnaires sur les autorisations à délivrer car cela relève de la souveraineté nationale », ce qui « pose la question de la dépendance des Etats producteurs à l’exportation de ces technologies très coûteuses en développement ».

Les marchés nationaux étant généralement trop étroits pour couvrir les frais de R&D, Expertises note que cela « oblige la France à faire le grand écart entre une affirmation de la sauvegarde des droits humains et ses intérêts économiques et régaliens ».

Le 07 septembre 2021 à 06h53

Les exportations européennes d’outils de cybersurveillance devront être rendues publiques

Le Salvador devient le premier pays à autoriser le bitcoin comme monnaie légale

Le Salvador devient le premier pays à autoriser le bitcoin comme monnaie légale

Le 07 septembre 2021 à 06h53

« Pour la première fois de l’histoire, tous les yeux seront braqués sur le Salvador », lâche le président du pays sur Twitter. Il ajoute que le Salvador a acheté 200 bitcoins supplémentaires, portant son portefeuille à 400.

Ce changement de paradigme ne fait pas l'unanimité dans le pays, loin de là, comme l’explique Le Monde : « plus des deux-tiers des 6,5 millions de Salvadoriens s’opposent pour la première fois à une décision du très populaire président Bukele ».

« Ce bitcoin, c’est une monnaie qui n’existe pas, c’est une monnaie qui ne va pas profiter aux plus pauvres, mais aux plus riches », ajoute José Santos Melara (vétéran de la guerre civile).

Le 07 septembre 2021 à 06h53

Le Salvador devient le premier pays à autoriser le bitcoin comme monnaie légale

La fusée Alpha de Firefly explose, la société parle d’un « premier vol très réussi »

La fusée Alpha de Firefly explose, la société parle d’un « premier vol très réussi »

Le 07 septembre 2021 à 06h53

Malgré cet échec, la société y voit du positif : « Firefly a effectué le premier test en vol de son véhicule Alpha le 2 septembre 2021. Bien qu’il n'ait pas été en orbite, la journée a marqué une avancée majeure pour l’équipe ».

« Nous avons acquis une mine de données de vol qui augmenteront considérablement la probabilité qu'Alpha atteigne l'orbite lors de son deuxième vol. Bref, nous avons eu un premier vol très réussi », affirme la société.

La cause est connue : le moteur 2 (il y en a 4) s’est éteint après la fermeture des vannes d’arrivée du propergol (le moteur en lui-même n’a pas eu de défaillance). La poussée était alors insuffisante pour se placer en orbite. La mission s’est terminée par le déclenchement du Flight Termination System (FTS), entraînant l'explosion.

S’agissant d’un test, la société peut aller de l’avant. Pour rappel, SpaceX a aussi connu de nombreux déboires pour ses premiers lancements, et c’est encore le cas avec Starship.

Firefly compte désormais revenir avec un « Flight 2 » pour sa fusée Alpha « dès que possible ».

Le 07 septembre 2021 à 06h53

La fusée Alpha de Firefly explose, la société parle d’un « premier vol très réussi »

Sci-Hub a 10 ans et s’enrichit de plus de 2 millions de publications supplémentaires

Sci-Hub a 10 ans et s'enrichit de plus de 2 millions de publications supplémentaires

Le 07 septembre 2021 à 06h53

La plateforme vient de fêter son anniversaire. Comme l’indique Wikipédia, ce site propose un « accès libre à des articles scientifiques obtenus par web scraping en contournant les paywalls ("péages") classiques des éditeurs académiques ».

Pour souffler sa 10e bougie, la créatrice de Sci-Hub (Alexandra Elbakyan) annonce l’ajout de 2 millions d’articles supplémentaires. Pour rappel, la plateforme est bloquée en France chez les quatre FAI nationaux, suite à une demande d’Elsevier et de Springer Nature.

En France, un mouvement pour atteindre un maximum de publications scientifiques en open access se met en place depuis plusieurs années. Marin Dacos, conseiller scientifique pour la science ouverte auprès du directeur général de la recherche, expliquait il y a quelque temps l’importance de la science ouverte :

« En open access on pourrait fluidifier considérablement la circulation de la connaissance, ce qui peut sauver des vies. Il faut bien comprendre qu'on met en danger la société puisqu'elle ignore ce qu'elle a produit comme connaissance. On peut parler d'Ebola où on comprend qu'il faut aller vite, mais on peut parler de la crise de l'euro, de l'épidémie de la vache folle... On a besoin de toute la connaissance scientifique pour produire des solutions rapidement ».

Le 07 septembre 2021 à 06h53

Sci-Hub a 10 ans et s’enrichit de plus de 2 millions de publications supplémentaires

Fuite de données personnelles sur la plateforme France-visas

Fuite de données personnelles sur la plateforme France-visas

Le 07 septembre 2021 à 06h53

« Le 10 août 2021, un module de la plate-forme France-visas a été l'objet d'une attaque informatique qui a pu être rapidement neutralisée. Des données personnelles enregistrées lors de la saisie d'une demande de visa (adresses mails et données d'identité) ont néanmoins pu être dérobées», explique le ministère de l’Intérieur.

Dans le lot, on retrouve des adresses emails, noms, prénoms, numéro de passeport ou carte d'identité, date de naissance et/ou nationalité. « Ces données pourraient donner lieu à des utilisations détournées mais limitées dans leur effet, notamment parce que les renseignements ne comprennent pas de données financières ou sensibles au sens du règlement général sur la protection des données (RGPD) ».

Le ministère précise que ces informations ne « permettent pas non plus d'engager des démarches administratives au nom de la personne dont les données ont été divulguées, que ce soit sur le portail France-visas ou sur tout autre site institutionnel français ».

Les personnes concernées ont été contactées et la brèche évidemment bouchée. La CNIL a été informée et une plainte déposée.

Le 07 septembre 2021 à 06h53

Fuite de données personnelles sur la plateforme France-visas

Free met à jour OQEE TV sur de nombreuses plateformes

Free met à jour OQEE TV sur de nombreuses plateformes

Le 07 septembre 2021 à 06h53

L'équipe vient d'annoncer de nouvelles versions destinées à la Freebox Pop, Android, iOS/iPad OS, tvOS et aux TV connectées de Samsung

Les améliorations sont propres à chaque appareil, mais tiennent principalement des corrections de bugs et autres petites améliorations.

Le 07 septembre 2021 à 06h53

Free met à jour OQEE TV sur de nombreuses plateformes

Une association veut préserver une collection d’appareils des années 70

Une association veut préserver une collection d'appareils des années 70

Le 07 septembre 2021 à 06h53

WDA « consacre ses activités à la préservation, la conservation et la restauration du patrimoine numérique dans toute sa diversité, depuis les premiers ordinateurs des années 1950 jusqu'aux jeux vidéos et aux téléphones mobiles » depuis 1988.

Elle a récupéré en début d'année du matériel datant des années 1975 à 1995, dont un IMSAI 8080 qui « constitue à lui-seul une pièce particulièrement remarquable puisqu'on recense seulement une centaine d'exemplaires conservés au monde, sur les 17 à 20 000 produits de 1975 à 1978 », connu pour être apparu dans le film WarGames.

Mais l'équipe fonctionne avec 300 euros de trésorerie annuelle, elle cherche donc des financements pour organiser le transport de ces machines et « libérer un autre site de dépôt sur la capitale pour aider nos bénévoles locaux dans leurs missions de collecte et d'entraide ». Elle fait donc un appel à soutiens sur KissKissBankBank.

Il lui reste 10 jours pour trouver 630 euros des 1 000 euros demandés pour ce projet. Les montants sont libres, les contributeurs pourront « visiter sur simple demande, notre collection. Vous serez également avertis du calendrier de nos ateliers découvertes et autres festivités ! » et sur demande à « l’entrée de nouvelles pièces disponibles en doublon ».

Le 07 septembre 2021 à 06h53

Une association veut préserver une collection d’appareils des années 70

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