#Le brief du 16 décembre 2021

Deezer ajoute automatiquement une option et… en profite pour augmenter ses prix

Deezer ajoute automatiquement une option et… en profite pour augmenter ses prix

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Cette chanson, on la connait très bien chez les opérateurs de téléphonie mobile, notamment Bouygues Telecom et SFR qui sont des experts du genre. La plateforme de streaming n’a rien à leur envier : la manière de faire est tout aussi détestable.

Dans un mail envoyé aux clients (voir ce tweet de Julien Garderon), tout commence bien : « à partir du 18/01/2022, lors de votre prochain paiement, nous ajouterons automatiquement le son Haute Fidélité à votre offre ». 

On vous fait grâce du blabla marketing pour plonger directement quatre paragraphes plus loin : « nous allons augmenter le prix de votre abonnement », à partir du 18/01/2022 là aussi. Le forfait Premium passera de 9,99 à 10,99 euros, le Famille de 14,99 à 17,99 euros, soit respectivement 10 et 20 %. Ne cherchez pas cette annonce sur le blog officiel de Deezer, elle n’y est pas

Sur Twitter, le compte Deezer Help se contente du minimum : « Nous savons que les informations sur la Hifi et nos nouveaux tarifs pour l'année prochaine ont suscité l'inquiétude de certaines personnes. L'équipe d'assistance client de Deezer est toujours là pour vous, veuillez nous envoyer un DM si vous voulez en parler ».

Sur France Info, Louis-Alexis de Gemini, responsable marketing du groupe au niveau mondial, justifie cette hausse : « Après douze ans, nous avons besoin de continuer d’investir dans l’application, dans ses contenus, et pour ça nous avons besoin de nos clients ». 

Capital, qui a contacté Deezer, explique que la plateforme « assume cette pratique ». Si ce n’est pas le premier (et certainement pas le dernier) service à augmenter ses tarifs, on ne peut que regretter la forme : l’ajout d’une « option » obligatoire et la hausse placée en toute fin du message.

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Deezer ajoute automatiquement une option et… en profite pour augmenter ses prix

AWS : une nouvelle (petite) panne hier

AWS : une nouvelle (petite) panne hier

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Une semaine après sa panne de plusieurs heures, Amazon Web Services était de nouveau confronté à un souci technique sur la connexion à Internet des zones en Californie du Nord et dans l’Oregon. 

Entre 16h14 et 16h59 (heure française), « les clients ont subi une perte élevée de paquets réseau, qui a eu un impact sur la connectivité d’un sous-ensemble vers Internet. Le trafic au sein des régions AWS, entre les régions AWS et vers d’autres destinations sur Internet n’a pas été affecté », affirme Amazon.

Le 16 décembre 2021 à 08h53

AWS : une nouvelle (petite) panne hier

Dark web : lourdes peines de prison pour l’hébergeur CyberBunker

Dark web : lourdes peines de prison pour l'hébergeur CyberBunker

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Sept hommes et une femme ont été condamnés lundi à des peines « inhabituellement élevées » en Allemagne pour avoir exploité un centre informatique et de données pour des clients criminels dans un ancien bunker de l'OTAN, raconte Der Spiegel.  

Les accusés avaient dit aux clients que leur « Cyberbunker » hébergeaient tout, à l'exception du matériel pédopornographique et du terrorisme, et leur garantissaient l'anonymat et une protection étendue, « à l'épreuve des balles ». Deux d'entre eux étaient d'importantes places de marché du darknet : Wall Street Market et Fraudsters.

Le principal accusé néerlandais, Herman X., a été condamné à cinq ans et neuf mois de prison. Six autres accusés ont été condamnés à des peines allant de deux ans et quatre mois à quatre ans et trois mois de prison. Le huitième accusé à un an de prison avec sursis. Le tribunal a acquitté tous les accusés de l'allégation de complicité d'environ 250 000 crimes qui auraient été commis sur les pages hébergées.

650 agents de police avaient été impliqués dans l'enquête, qui dura cinq ans et demi et déboucha sur la saisie de 403 serveurs et deux millions de gigaoctets de données confisquées.

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Dark web : lourdes peines de prison pour l’hébergeur CyberBunker

Cybersurveillance : 18 députés états-uniens veulent sanctionner NSO et Nexa

Cybersurveillance : 18 députés états-uniens veulent sanctionner NSO et Nexa

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Un groupe de députés démocrates états-uniens demande au Département du Trésor et au Département d'Etat de sanctionner les sociétés de cybersurveillance NSO Group, DarkMatter, le français Nexa Technologies et sa filiale Trovicor, a appris l'agence Reuters.

Leur lettre, signée par le président de la commission des finances du Sénat, Ron Wyden, le président de la commission du renseignement de la Chambre, Adam Schiff, et 16 autres députés démocrates, demande également des sanctions contre leurs dirigeants.

Les législateurs ont demandé des sanctions dites « Global Magnitsky », qui punissent ceux qui sont accusés d'avoir permis des violations des droits humains, en gelant les comptes bancaires et en interdisant les voyages aux États-Unis. L'objectif serait de « les punir de manière significative et envoyer un signal clair à l'industrie des technologies de surveillance ».

« Ces mercenaires de la surveillance ont vendu leurs services à des régimes autoritaires avec de longs antécédents de violations des droits humains, donnant de vastes pouvoirs d'espionnage aux tyrans », a déclaré Wyden à Reuters. « L'administration Biden a la possibilité d'éteindre le robinet des dollars américains et de les aider à faire faillite pour de bon ».

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Cybersurveillance : 18 députés états-uniens veulent sanctionner NSO et Nexa

Voici l’« European Alliance for Industrial Data, Edge and Cloud »

Voici l’« European Alliance for Industrial Data, Edge and Cloud »

Le 16 décembre 2021 à 08h53

La Commission européenne explique que son but est de « favoriser le développement et le déploiement de technologies de nouvelle génération pour le cloud et le edge ». Il s’agit de piliers sur lesquels l’Europe doit se renforcer pour rester dans la course à l’intelligence artificielle, l’Internet des objets et la 5G.

Cette alliance regroupe à la fois « des entreprises, des représentants des États membres et des experts », aussi bien dans le secteur privé que public. Elle « servira de plateforme d’échange sur les questions de gouvernance du cloud, par exemple en ce qui concerne les marchés publics ».

La première réunion s’est tenue il y a deux jours, avec le commissaire européen Thierry Breton comme président de séance. C’était l’occasion de rappeler que « la tâche principale de l’Alliance sera de réunir un large éventail d’acteurs industriels prêts à travailler ensemble pour renforcer la position de l’UE ».

L'Alliance compte à ce jour 39 membres, dont plusieurs opérateurs et hébergeurs français. La Commission ajoute que « toute organisation ayant des activités d’une importance significative pour la fourniture de cloud hautement sécurisé et le traitement des données peut rejoindre l’Alliance à tout moment en signant la Déclaration de l’Alliance, à condition qu’elle réponde aux critères d’éligibilité tels que déterminés dans le Mandat ».

Il est en outre précisé que « l’Alliance sera exclusivement ouverte à la participation des entreprises qui ont un représentant légal établi dans l’Union européenne. Les entités qui sont soumises au contrôle d’un pays tiers […] devront fournir des preuves supplémentaires des mesures juridiques, organisationnelles et techniques qu’elles ont prises pour assurer le plein respect du cadre de protection des données de l’UE ». Pour postuler, c’est par ici que ça se passe.

En lisant le communiqué d’annonce de cette Alliance, une question taraude : qu’en est-il de Gaia-X ? Ce projet n’est mentionné qu’une seule fois, dans la Déclaration de l’Alliance, quand elle précise qu’elle « préservera les principes d'ouverture des marchés et de compétitivité », notamment « en se coordonnant avec les initiatives internationales pertinentes, telles que Gaia-X, le cas échéant ».

Le projet européen Gaia-X a été lancé l’été dernier, mais il a depuis été la cible de plusieurs critiques, notamment du fait de son intégration d’acteurs hors d’Europe. Scaleway, un des membres fondateurs, a d’ailleurs décidé de partir. On retrouve le français dans la liste des membres de l’Alliance.

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Voici l’« European Alliance for Industrial Data, Edge and Cloud »

Au Sénat, des amendements remettent en cause la protection des lanceurs d’alerte

Au Sénat, des amendements remettent en cause la protection des lanceurs d'alerte

Le 16 décembre 2021 à 08h53

De nombreux amendements soumis à la commission des lois remettent en cause les dispositions progressistes de la loi tout juste votée par l’Assemblée, mais aussi les avancées les plus notables de la loi Sapin 2 votée en 2016, écrit Mediapart.

La rapporteure du texte, Catherine Di Folco, sénatrice Les Républicains (LR) du Rhône et vice-présidente de la commission des lois, en a déposé « une rafale d’une grande gravité », précise notre confrère, pour qui « la majorité LR du Sénat voudrait mettre le texte en charpie et organiser une véritable régression démocratique ».

L'un d'entre eux vise à remettre en cause l’avancée démocratique la plus forte de la loi Sapin 2 de 2016, qui dispose en effet qu’un lanceur d’alerte peut profiter de la protection accordée par la loi non seulement lorsqu’il dénonce une violation de la loi dans un cadre professionnel, mais aussi quand il révèle un fait qui constitue un « préjudice pour l’intérêt général ». 

Un autre propose que la protection accordée aux lanceurs d’alerte ne joue que pour les personnes qui ont saisi leur hiérarchie en interne, avant toute alerte extérieure. Un troisième veut ouvrir la possibilité pour des holdings de ne pas mettre en place dans chaque société ou filiale une ligne d’alerte interne, mais de mutualiser le système au niveau du groupe ou de prévoir qu’une seule des sociétés gère cette ligne.

Mediapart reconnaît cela dit qu'« il y en a même quelques-uns qui constituent incontestablement des avancées ». Les amendements 22 et 23 visent ainsi à étendre aux facilitateurs, qui viennent en aide aux lanceurs d’alerte, les mêmes protections que celles dont jouissent ces derniers.

Cette disposition, qui était l’une des demandes clés de la Maison des lanceurs d'alerte et de nombreux syndicats, « va donc beaucoup plus loin que ce qui a été voté le mois dernier à l’Assemblée nationale », et constituerait « une importance avancée ».

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Au Sénat, des amendements remettent en cause la protection des lanceurs d’alerte

​​Un moratoire sur la vidéosurveillance utilisant la reconnaissance faciale en Italie

​​Un moratoire sur la vidéosurveillance utilisant la reconnaissance faciale en Italie

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Le Parlement italien a instauré un moratoire sur les systèmes de vidéosurveillance utilisant des technologies de reconnaissance faciale, se félicite l'ONG EDRi, tête de pont de la coalition Reclaim Your Face, qui réclame depuis un an l'interdiction à l'échelle européenne de ce type de technologie.

Cette loi introduit, pour la première fois dans un État membre de l'UE, une interdiction temporaire pour les entités privées d'utiliser ces systèmes dans les lieux publics ou accessibles au public. Le moratoire sera en vigueur jusqu'au 31 décembre 2023 au plus tard, à moins qu'une nouvelle loi ne soit introduite en matière de surveillance biométrique avant cette date.

Les lieux tels que les magasins, les salles de sport et les transports en commun ne seront pas autorisés à utiliser des systèmes de vidéosurveillance avec reconnaissance faciale et s'exposent à des amendes administratives similaires à celles du Règlement général sur la protection des données (RGPD) s'ils ne se conforment pas. 

Le moratoire s'applique également aux autorités publiques, telles que les municipalités et autres départements gouvernementaux. Il permet cela dit à la police d'utiliser de tels systèmes, sous réserve d'une approbation au cas par cas par l'Autorité italienne de protection des données (DPA), et exempte les autorités judiciaires et les procureurs de tout type de contrôle préventif.

Le 16 décembre 2021 à 08h53

​​Un moratoire sur la vidéosurveillance utilisant la reconnaissance faciale en Italie

La sonde Solar Parker Probe de la NASA a « touché le Soleil »

La sonde Solar Parker Probe de la NASA a « touché le Soleil »

Le 16 décembre 2021 à 08h53

C’est « la première fois dans l'histoire » qu’un engin spatial a « volé à travers la haute atmosphère du Soleil – la couronne – et a récupéré des échantillons de particules et des champs magnétiques », affirme la NASA.

« Comme l’atterrissage sur la Lune a permis aux scientifiques de comprendre comment elle s’est formée, toucher la matière même dont le Soleil est fait et aidera les scientifiques à découvrir des informations critiques sur notre étoile la plus proche et son influence sur le système solaire ».

Ce premier passage dans la couronne sera suivi d’autres pendant la mission de la sonde. Pour rappel, elle est en train de battre des records de vitesse : plus de 585 000 km/h.

Le 16 décembre 2021 à 08h53

La sonde Solar Parker Probe de la NASA a « touché le Soleil »

Le lancement du Webb Space Telescope encore repoussé, au 24 décembre cette fois-ci

Le lancement du Webb Space Telescope encore repoussé, au 24 décembre cette fois-ci

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Le télescope qui doit « remplacer » Hubble n’en finit pas d’être repoussé. Après des années de retard, on touche au but, mais des petits couacs de dernières minutes obligent à revoir une nouvelle fois la date de lancement.

« L'équipe du télescope spatial James Webb travaille sur un problème de communication entre l'observatoire et le système de lancement », explique la NASA. Elle promet de donner plus de détails le 17 décembre.

Dans tous les cas, « cela retardera la date de lancement au plus tôt le vendredi 24 décembre ». Il avait déjà été reporté du 18 au 22 décembre suite à un incident sur une « sangle ».

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Le lancement du Webb Space Telescope encore repoussé, au 24 décembre cette fois-ci

Pluton : une explication sur la formation « des polygones plats délimités par des creux étroits »

Pluton : une explication sur la formation « des polygones plats délimités par des creux étroits »

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Le CNRS rappelle que la région Sputnik Planitia est un bassin rempli de glace d'azote à la surface de la planète (naine) qui porte ces étonnantes marques. Il s’agit de « marqueurs d’une convection thermique de la glace qui renouvelle la surface en permanence », mais dont le moteur « était jusqu’à ce jour une énigme ».

Dans une étude publiée le 15 décembre 2021 dans Nature, des chercheurs donnent des explications : « Malgré un faible ensoleillement, la glace d’azote est régulièrement sublimée, c’est-à-dire qu’elle se transforme directement en gaz. La sublimation entraîne un refroidissement local qui provoque des mouvements de la couche de glace sur des échelles de temps d’environ 100 000 ans, une vitesse comparable à celle des plaques tectoniques sur Terre ».

« Ce nouveau type de dynamique ressemble plus à celle des océans sur Terre qu’à celle des couches de glace des lunes de Jupiter et de Saturne. Elle pourrait intervenir à la surface d’autres objets planétaires tels que Triton, la lune de Neptune, ou Eris et Makemake, qui font partie des plus gros corps de la Ceinture de Kuiper », explique le CNRS.

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Pluton : une explication sur la formation « des polygones plats délimités par des creux étroits »

Au CEA, un reportage en immersion dans une salle blanche

Au CEA, un reportage en immersion dans une salle blanche

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Le Commissariat rappelle que « la mise au point de puces électroniques innovantes [est] l’une de ses spécialités. Pour cela, les équipes disposent d’une infrastructure indispensable : la salle blanche, permettant de traiter les plaques de silicium dans un environnement ultra propre et ultra contrôlé ».

L’objectif n’est évidemment pas la production industrielle, « mais la mise au point de prototypes innovants pour différents partenaires industriels ». Le CEA propose une visite guidée de ses installations de Grenoble, en commençant évidemment par enfiler la tenue adéquate :

«  une charlotte, des gants, et enfin une combinaison intégrale (qui recouvre même la charlotte) et des surbottes. Sans oublier, bien sûr, le masque chirurgical. Pour la prise de notes, pas question d’utiliser un cahier : des feuilles de papier bleu spéciales (du papier « salle blanche ») nous sont fournies. Elles ont pour particularité de ne pas émettre de particules, et donc de ne pas être des sources de contamination supplémentaires ».

Pour le reste, c’est à lire dans le reportage du CEA

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Au CEA, un reportage en immersion dans une salle blanche

La Livebox 6 (Safran) d’Orange arrive chez les premiers testeurs

La Livebox 6 (Safran) d'Orange arrive chez les premiers testeurs

Le 16 décembre 2021 à 08h53

Selon nos informations, que nous avons pu confirmer auprès de différentes sources, le fournisseur d'accès Internet passe à une nouvelle phase de la préparation de sa prochaine box devant être distribuée en France, certainement en 2022.

Connue sous le nom de code « Safran », elle commence à être utilisée par quelques membres triés sur le volet, arborant un design particulier, qui ne mise pas forcément sur la compacité.

Pour le moment, nous n'avons pas encore obtenu de détails techniques précis. Mais si jamais vous avez accès à ce projet et que vous voulez nous en dire plus, n'hésitez pas à nous contacter.

Le 16 décembre 2021 à 08h53

La Livebox 6 (Safran) d’Orange arrive chez les premiers testeurs

Fermer