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Rolls-Royce va développer un réacteur nucléaire lunaire

Rolls-Royce va développer un réacteur nucléaire lunaire

Le 17 mars 2023 à 06h17

Rolls-Royce a reçu un financement de l'Agence spatiale britannique pour fabriquer un réacteur nucléaire pour assurer la production d'énergie d'une base lunaire, selon le Guardian. Les chercheurs et ingénieurs britanniques de l'entreprise travailleraient sur le développement d'un microréacteur qui permettrait d'assurer la subsistance des équipes d'astronautes qui vont vivre et travailler sur la Lune. Ce projet serait financé à hauteur de 2,9 millions de Livres sterling (3,3 millions d'euros) en vue d'une première démonstration.

« Alors que nous nous préparons à voir l'homme retourner sur la Lune pour la première fois depuis plus de 50 ans, nous soutenons des recherches passionnantes telles que ce réacteur modulaire lunaire avec Rolls-Royce, afin de mettre au point de nouvelles sources d'énergie pour une base lunaire », a déclaré le ministre des sciences britanniques, George Freeman.

L'entreprise planifie que son réacteur puisse être prêt en 2029 et prévoit de collaborer avec des chercheurs de diverses universités et institutions de recherche du pays pour y arriver, dont Oxford ainsi que le Nuclear Advanced Manufacturing Research Centre.

Pour Abi Clayton, directeur des programmes futurs de Rolls-Royce, « Ce financement nous permettra d'aller plus loin dans la concrétisation du microréacteur, dont la technologie présente d'immenses avantages tant pour l'espace que pour la Terre. »

Le 17 mars 2023 à 06h17

Commentaires (33)

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Faut pas jeter le bébé avec l’eau de Bain, comme dirait Landau, mais j’ai déjà vu le film (ou plutôt la série …) !

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C’est les déchets nucléaires qui exploser, et non des réacteurs.

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Justement, je me disais qu’on pourrait envoyer les déchets radioactifs là-haut et utiliser la chaleur produite par le rayonnement pour faire une centrale (ça ne serait pas un réacteur, mais ça revient au même) :transpi:

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La chaleur des déchets nucléaires n’est pas suffisante pour faire de l’électricité de manière efficace, c’est pour ça que c’est des déchets et plus des combustibles.

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Une actu pour Flock :yes:

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Avec 24 ans de retard (cosmos 1999)

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Plutôt 30 ans. Ce n’est pas pour cette année, Mais alors qui sera Alan, ou sont les aigles ? Et le lycra va-t-il remplacer le Tergal des uniformes ? C’était peut-être du nylon. Et la télécommande multifonctions à tube cathdique :ouioui: On a fait mieux depuis. À des cochons dans l’espace ?

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Pour être utilisé sans atmosphère (et sans apport extérieur d’eau pour le refroidissement), il devra fonctionner en cycle fermé, ce qui va poser quelques défis intéressants.
Si en plus il pouvait réutiliser les déchets radioactifs générés sur terre ce serait effectivement parfait :)

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Il est question d’un microréacteur, sans doute un RTG à Plutonium comme sur les sondes Voyager (donc oui, on sait faire).

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non vu qu’un RTG n’est pas un réacteur

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En effet. Il semble que ça ressemble plus aux réacteurs des sous-marins.

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Je comprend l’idée, mais utiliser la décroissance radioactive des déchets de haute activité c’est se poser beaucoup de problèmes pour vraiment pas beaucoup de puissance au final



Sachant qu’une plus ce serait des quantités ridicules par rapport à nos stocks de déchets



Un avantage des microréacteurs c’est que tant qu’ils ne sont pas démarrés ce ne sera pas bien méchant en cas de problème au lancement (enfin selon le taux d’enrichissement, à voir)

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Pour le refroidissement il suffira d’utiliser une surface adéquate de radiateurs, ce n’est clairement pas le plus gros problème :D

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suis le seul à avoir lu Gordon Freeman ?

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Non x)

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auberjine a dit:


Au contraire je pense.
Le refroidissement dans le “vide” spatiale est un vrai challenge.
Il y-a trop peu d’atome pour la convection et tu ne peux compter que sur rayonnement (infrarouge) pour ton refroidissement. Le surfaces nécessaires pour la dissipation d’un réacteur vont être très importantes.



Je me demande bien comment ils compte produire l’électricité d’ailleurs. Le classique “vapeur haute pression / turbinage / condensation” va être bien sportif dans vide. Bon ils pourront compter sur un peu de gravité.
Ou alors comme dit plus haut ce sera un gros RTG.

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Il n’y a rien de particulièrement difficile, il faut juste beaucoup de surface pour rayonner le nécessaire
Et en plus une bonne partie de la chaleur sera probablement utilisée (c’est d’ailleurs le gros avantage du nucléaire sur les panneaux solaires, ça produit énormément de chaleur qui sera extrêmement utile pour loger des humains, et pour les différents process industriels qui seront développés à terme là haut)



Je ne vois pas en quoi ce serait plus compliqué dans le vide, tout est toujours en circuit fermé à l’exception du tertiaire, un REP classique avec un tertiaire fermé et suffisament de radiateurs fonctionnerait (bon avec quelques réserves diverses pour la maintenance et la sûreté évidemment)



La difficulté c’est de tout miniaturiser, tout en ayant une fiabilité énorme et une maintenance minimale, et de préférence un combustible pas trop enrichi

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la_hyene a dit:


Hé ho! Le plus important c’est est-ce qu’il auront de pantalons “pat’d’eph” ?
Le gens ont de ces priorités des fois. Un scandale!




(quote:2124831:alex.d.)
Il est question d’un microréacteur, sans doute un RTG à Plutonium comme sur les sondes Voyager (donc oui, on sait faire).


ouip! Il est encore vivant Voyager ? Aux dernière nouvelles il sortait du système solaire.

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Ouaip, elles sont toujours vivantes elles parviennent encore à nous transmettre des données

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Un exemple de réacteur pour le spatial ici. La vue d’artiste visible sur le site du Guardian est très similaire à la vue d’artiste de celle de kilopower (surnom KRUSTY).



La surface nécessaire pour refroidir le fluide caloporteur est d’autant plus importante que le réacteur est puissant. Mais y réfléchir, une radiateur à panneaux rayonnant d’une puissance de 1kW n’occupe pas une surface énorme chez soi.



Les RTG avec le plus gros thermocouple possible actuellement s’approche des 500We à ~38V en courant continu. Un défaut des RTG est qu’ils sont non pilotables: la puissance délivrée est une courbe linéaire décroissante dans le temps, contrairement à celle d’un réacteur nucléaire qui est pilotable.




(quote:2124878:alex.d.)
En effet. Il semble que ça ressemble plus aux réacteurs des sous-marins.


Non, pas vraiment, voire pas du tout. Si on prend KRUSTY comme référence, les cycles thermodynamiques ne sont pas les mêmes. La seule similitude vient du fait qu’ils utilisent tous les deux une source d’énergie nucléaire.

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Questions bêtes :
quelqu’un connais la propagation des rayonnements alpha / béta/ gamma dans un presque vide ?
(je dis presque car il semble que les poussières aient posé quelques problèmes y-a maintenant tout plein d’années et comme sur terre la ionisation / activation des matériaux est un pb )
Je ne comprends pas la référence aux déchets … ça ne fait pas partie de la news



Edit : euhhh …les vues d’artistes sur des sujets sérieux ben euhhh …

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(reply:2124899:Srg2) Le rayonnement gamma se déplace à la vitesse de la lumière, les rayonnements alphas et beta, ayant une masse, se déplacent moins vite que la vitesse de la lumière.


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Uther a dit:


La chaleur des déchets nucléaires n’est pas suffisante pour faire de l’électricité de manière efficace, c’est pour ça que c’est des déchets et plus des combustibles.


Et non, on sait faire. Ça s’appelle une batterie atomique. La seule contrainte c’est que les puissances électriques délivrées sont suffisantes pour uniquement des « petits » appareils.

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Non, une batterie nucléaire, ça n’est pas du tout la même chose. Déjà ça n’est pas fait a partir de déchets, et l’énergie ne vient pas de la chaleur.

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Srg2 a dit:


Je ne comprends pas la référence aux déchets … ça ne fait pas partie de la news


Ca fait référence à ça fr.wikipedia.org Wikipedia

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Tandhruil a dit:


Ca fait référence à ça fr.wikipedia.org Wikipedia


Quand on dit que le mieux est l’ennemi du bien:



“la seconde saison, affichant plus - voire trop - de spectacle, pour toucher le public américain qui n’avait pas accepté la première version, a contribué à la fin de la série”
(Wiki)



Quel dommage ! Ha ces Américains, il faut toujours que ça claque à l’écran ! (comme le pop-corn) :bravo:



(Note: Cosmos Space 1999 est une série UK)

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(reply:2124833:al_bebert) Ce Gordon Freeman ?


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bien évidement :)

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Ca me rappelle Assault Suilt Valken. A la fin ça se termine en bagarre générale avec la défaite de l’Union Européenne.

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Il vont finir par réussir à détruire l’astre comme dans “la machine à remonter le temps”.
ça me gonfle de laisser faire des pistolets gérer notre univers. :mad: :plantage:

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L’heure exquise en période exemplaire il fallait oser. :windu:

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Uther a dit:


Non, une batterie nucléaire, ça n’est pas du tout la même chose. Déjà ça n’est pas fait a partir de déchets, et l’énergie ne vient pas de la chaleur.


Euh, soit on ne parle pas de la même chose, soit on n’utilise pas la même définition. Ces trucs produisent bien l’électricité à partir de l’énergie produite par la désintégration radioactive des isotopes présents dans la batterie (et ça chauffe du fait de la désintégration de ces isotopes).



Enfin, définir ce qu’est un déchet est une bonne question. Si on considère que c’est tout ce qui n’est pas valorisable alors oui tu as raison, ce ne sont pas des déchets. En revanche, ce sont des produits radioactifs que l’on traite habituellement comme des déchets de l’industrie nucléaire (tritium, césium-137, strontium-90, actinides mineurs, etc.)

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Bah oui, on ne parle pas du tout de la même chose. A la base je répondait à :




Mihashi a dit:


Justement, je me disais qu’on pourrait envoyer les déchets radioactifs là-haut et utiliser la chaleur produite par le rayonnement pour faire une centrale (ça ne serait pas un réacteur, mais ça revient au même) :transpi:


La chaleur émise par les déchets de réacteurs n’est pas suffisante pour faire une centrale électrique, et les piles nucléaires un minimum efficaces ne se basent pas sur la chaleur mais sur les effets électrostatiques ou radio-voltaique.



Enfin, extraire précisément de déchet nucléaire les matériaux nécessaire à une pile nucléaire est une opération beaucoup trop couteuse et ça nécessite une industrie complexe. L’exploitation des combustibles nucléaires usés est déjà très partiel sur Terre. Dans le cadre d’une base lunaire, les combustibles utilisés sur la lune resteront à 100% des déchets.

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