Une étude britannique s’intéresse aux sociétés surveillant les échanges P2P
Le marketing s'invite dans le P2P ?
Le 05 septembre 2012 à 15h16
2 min
Droit
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Pendant deux ans, une équipe de chercheurs (Tom Chothia, Marco Cova, Chris Novakovic, and Camilo Gonzalez Toro) de l’Université britannique de Birmingham a observé le trafic de fichiers partagés grâce à des trackers de torrents. S’intéressant plus particulièrement à la surveillance des échanges effectués via des logiciels BitTorrent, ces scientifiques viennent de publier une étude (PDF, signalé par ArsTechnica) qui tente d'appréhender les activités de certaines entreprises qui parcourent par exemple les réseaux P2P pour y constater des atteintes au droit d’auteur.
D’après les résultats de cette étude, ce sont avant tout les contenus les plus populaires qui sont les plus surveillés. « Les agences relevant des infractions au droit d’auteur surveillent seulement les contenus les plus populaires proposés sur des trackers publics », indiquent les chercheurs, qui visent ici le top 100 des fichiers proposés sur The Pirate Bay. Ils précisent par ailleurs que ce sont les films et la musique qui sont les plus fortement traqués.
Il s’avère d’autre part que plus les fichiers sont populaires, plus le repérage peut être rapide d’après les chercheurs. « Lorsque le contenu faisait partie du top 100, il était repéré en l’espace de quelques heures » a expliqué Tom Chothia, l’un des auteurs de l’étude, à la BBC.
Mais l'étude relève que parmi les organismes qui surveillent les échanges de fichiers torrents, il n’y a pas que des entreprises travaillant pour le compte des ayants droit. « Beaucoup d'entreprises conservent simplement les données, explique Tom Chothia. Une telle surveillance est facile à faire et (...) elles pensent qu'elles devraient conserver ces données car elles pourraient être utiles à l'avenir ». Selon le chercheur, l’étude des mouvements des fichiers partagés en P2P a d'autres vertus : « Les données montrent quel contenu est populaire et à quel endroit » a-t-il expliqué à la BBC. Des informations qui pourraient par exemple être utiles d'un point de vue marketing...
Commentaires (18)
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Abonnez-vousLe 06/09/2012 à 09h58
Le 06/09/2012 à 10h03
Le 06/09/2012 à 10h06
Et non, les boules quies ça marche pas, déjà testé " />
Le 06/09/2012 à 10h06
Le 06/09/2012 à 11h19
Le 07/09/2012 à 07h09
c’est un free 2 play? je me suis fais arnaquer alors…..
Le 05/09/2012 à 15h25
Beaucoup d’entreprises conservent simplement les données, explique Tom Chothia. Une telle surveillance est facile à faire et (…) elles pensent qu’elles devraient conserver ces données car elles pourraient être utiles à l’avenir »
Comme un certain cabinet d’avocats Allemands vous voulez dire ?
Le 05/09/2012 à 15h36
edit très tardif : d’ailleurs c’est pas un peu amoral comme source de donnée pour une étude marketing (analogie foireuse over 9000 : ça serait comme regarder le nombre de contaminations chez les toxicos pour marketer des seringues)
bon évidemment on demande rarement l’origine des sources dans une étude marketing… (sauf sur PCI)
Le 05/09/2012 à 15h44
« Les données montrent quel contenu est populaire et à quel endroit » a-t-il expliqué à la BBC. Des informations qui pourraient par exemple être utiles d’un point de vue marketing…
Ah… enfin une étude marketing sérieuse sur la corrélation entre les ISO de Linux, les pornos et les blockbusters/tv-show US chez les adolescents rebelles. " />
Le 05/09/2012 à 15h47
Ce sont toujours les mêmes qui payent, les faibles. Parce que ceux qui ne veulent pas être “traqués” connaissent les solutions.
Le 05/09/2012 à 15h48
les chercheurs qui visent ici le top 100 des fichiers proposés sur The Pirate Bay
Comment faire un étude biaisé… TPB n’a pas le monopole du Tipiak…
Si au moins ils basaient leur étude sur la récolte de plusieurs sites…
Le 05/09/2012 à 15h58
Le 05/09/2012 à 16h26
Le 05/09/2012 à 18h21
Le 05/09/2012 à 19h46
[HS : complément après 1 bouteille de Côtes du Rhône]
Paradoxe : l’HADOPI sanctionne le défaut de sécurisation d’un accès internet, sur la base de constatations de téléchargements via le protocole P2P enfreignant le droit d’auteur,
Alors que toute personne en mesure de sécuriser ses communications personnelles peut esquiver les radars auxquels l’HADOPI se réfère. " />
Comment croire que l’HADOPI m’expliquera un jour comment sécuriser mon accès internet ? Cela va à l’encontre de sa mission.
[/HS]
Le 06/09/2012 à 05h49
Le 06/09/2012 à 06h02
C’est quand même bizarre…… lorsque l’on installe des caméras de vidéo surveillance dans les rues, on hurle “big brother” !
Mais sur le net, en matière informatique, lorsque des boites se revendent ou échangent des coordonnées ou infos sur des particuliers, sans aucun accord de ces particuliers ou que l’on garde des traces d’échanges alors que ce n’est pas l’activité de la dite boite….. rien ne se passe….." />
Le 06/09/2012 à 08h32