[MàJ] Le Conseil d’État examinera jeudi le recours de Google contre la CNIL
Le retour du Jeudi
Le 03 février 2014 à 13h10
3 min
Droit
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Google vient d’annoncer qu’il faisait appel de la décision prononcée à son égard la semaine dernière par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Pour rappel, le géant de l’internet a écopé d’une amende record de 150 000 euros et s'est vu imposer la publication d'un communiqué faisant état de cette condamnation sur sa page d’accueil pendant 48 heures. En l'occurrence, ce sont deux recours qui viennent d'être déposés devant le Conseil d’État.
Google nous l’avait confié la semaine dernière : le géant de l’internet n’excluait pas de faire appel de la sanction prononcée à son égard par la CNIL. C’est désormais chose faite. « Nous nous sommes pleinement impliqués tout au long des échanges avec la CNIL afin d'expliquer notre politique de confidentialité et la façon dont elle nous permet de créer des services plus simples et plus efficaces. Nous faisons appel de sa décision » nous a indiqué ce matin un porte-parole de Google.
Pour l’heure, le géant de l’internet refuse d’en dire davantage sur les détails de cette action. Mais selon Le Figaro, Google a déposé ce lundi deux recours devant le Conseil d'État. Jointe par PC INpact, la haute juridiction administrative nous a confirmé avoir été saisi par Google, « à la fois via une procédure de référé-suspension et une procédure sur le fond ».
L'institution a tenu à préciser que le référé-suspension permet d’obtenir la suspension de l’exécution d’une décision administrative. En clair, il s’agit dans un premier temps pour Google de ne pas avoir à payer cette amende, ni à afficher le fameux communiqué. « Le juge des référés se prononce dans un délai variant de 48 heures à un mois ou plus en fonction de l’urgence » nous a-t-on précisé, même si aucune date d’audience publique n’a été encore fixée. Ce n'est qu'ensuite, dans le cadre du second recours, que le juge examinera le fond de la décision contestée par l'entreprise américaine.
Pour rappel, après avoir été condamné en décembre dernier à une amende de 900 000 euros en Espagne, Google a écopé en France d’une sanction moins lourde, mais qui demeurait malgré tout le maximum théorique que pouvait lui infliger la CNIL. En cause : les nouvelles règles de confidentialité instaurées par la firme de Mountain View en mars 2012. Aux yeux de la gardienne des données personnelles, celles-ci portent atteintes à plusieurs dispositions de la loi « Informatique et Libertés ». Pour en savoir plus, voir notre analyse : « Pourquoi la CNIL a infligé une amende de 150 000 euros à Google ».
Commentaires (26)
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Abonnez-vousLe 03/02/2014 à 14h17
Le 03/02/2014 à 14h42
Moi je pige pas, assez souvent on a le refrain de cnil “aucun pouvoir on est désolé” mais là ils ont pu infliger une amende ?
Difficile à cerner…
Le 03/02/2014 à 18h26
Évidement que la Cnil a des pouvoirs, ils augmentent petit à petit et l’amende max à 150k est une bonne raison pour montrer qu’ils ne sont pas suffisants. Après Google va sûrement se battre sur la publication de la décision qui doit bien les emmerder. D’autant plus que c’est la première fois que la Cnil,semble utiliser cette sanction. Réponse en fin de semaine. À tous les mauvais commentateurs, je vous invite à assister à l’audience pour constater ce qu’il en est.
Le 03/02/2014 à 18h52
Le sou-titre m’a stoppé net….. " />
Le 03/02/2014 à 23h26
Le 08/02/2014 à 14h50
Le 08/02/2014 à 15h13
Le 08/02/2014 à 15h35
Ce que je veux dire, c’est qu’il y a une différence entre publier sur le site de la CNIL et faire publier à ses frais sur son propre site une décision, après ça dépend de ce qu’on entend par publier sur un support. Est ce la rendre publique ?
Effectivement, c’est une pratique courante dans les tribunaux classiques, mais bon la CNIL n’est pas un tribunal classique.
Le 15/01/2014 à 11h24
Conseil d’état ? On devrait avoir leur verdict avant ce soir ! #Dieudonné
Le 15/01/2014 à 11h29
J’espère que Mr klarsfeld n’a des part chez Google… " />
Le 15/01/2014 à 11h54
A mon avis, ils sont plus gênés par “la publication d’un communiqué faisant état de cette condamnation sur sa page d’accueil pendant 48 heures” que par l’amende qui est d’ailleurs loin d’être une “amende record”.
Le 15/01/2014 à 12h16
Pas certain que l’argument du “oui on fait quelquechose que la Cnill Refuse, mais c’est pour faire de meilleurs services” passe " />" />
Le 15/01/2014 à 13h15
Rien de tout ça : c’est juste une gueguerre financière. En faisant appel, Google force la CNIL à bouffer son budget «Justice». Pas sûr que la CNIL ait les moyens de se battre sur le terrain juridique pendant 20 ans pour réclamer 150000€. Google oui.
Le 15/01/2014 à 13h19
Nous nous sommes pleinement impliqués tout au long des échanges avec la CNIL afin d’expliquer notre politique de confidentialité et la façon dont elle nous permet de créer des services plus simples et plus efficaces.
" /> Plus à côté de la plaque que ça tu meurs.
La CNIL veut simplement que vous vous mettiez en conformité avec la loi.
À propos de l’amende en Espagne, google l’a déjà payée ?
Le 15/01/2014 à 13h22
Le 15/01/2014 à 13h27
Si Google a de bonnes “relations” dans le milieu, tel Valls, alors le Conseil d’Etat sera une simple formalité.
Le 15/01/2014 à 13h33
J’ai l’impression que le fan-club de Dieudo va être aussi chiant que la manif pour tous " />
Le 15/01/2014 à 13h49
Le 15/01/2014 à 13h50
Le 15/01/2014 à 14h01
Le 15/01/2014 à 14h25
Le 15/01/2014 à 14h54
Le 15/01/2014 à 15h15
Le 15/01/2014 à 15h17
Hop stop le HS ici. En plus vous avez une news Dieudonné qui vient d’arriver allez y si vous voulez en parler " />
Le 15/01/2014 à 16h25
Le 15/01/2014 à 16h33