Google et Dropbox améliorent leur compatibilité avec les fichiers Office
Peace n' love
Le 26 août 2014 à 14h40
2 min
Société numérique
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Alors que Microsoft continue de déployer et d'améliorer ses applications Office sur les différentes plateformes mobiles, ses concurrents évoluent eux aussi tout en s'assurant de gérer correctement les fichiers de sa suite logicielle. C'est notamment le cas de Dropbox et de Google.
Fin juin, Google annonçait plusieurs changements concernant Google Drive et ses différents services en marge de sa conférence I/O. On apprenait alors que Slides, son équivalent de PowerPoint, disposait d'une application Android, qui arriverait dans un second temps sous iOS. C'est désormais le cas, et l'on y retrouve bien entendu toutes les fonctionnalités maison, mais aussi une petite nouveauté.
En effet, il est désormais question d'un support des fichiers PowerPoint qui peuvent être ouverts, modifiés et sauvegardés dans ce format. Une compatibilité avec le format de Microsoft qui s'étend aux autres applications du géant du web puisque Docs et Sheets disposent aussi d'une telle amélioration sous iOS, leur permettant désormais de gérer les fichiers Word et Excel. Les versions Android avaient elles aussi été mises à jour dans ce sens ces derniers jours.
Google n'est d'ailleurs pas le seul concerné, puisque Dropbox a dans le même temps diffusé lui aussi une mise à jour de son application iOS. Cette mouture 3.3 apporte le support des GIF animés de grande taille, une meilleure mise en cache, et fait disparaître quelques bugs. Mais surtout, elle permet désormais d'afficher le contenu des documents Word et PowerPoint. Cette fois, il n'est par contre pas question de les éditer, Dropbox étant particulièrement en retard sur la concurrence sur ce point comme nous l'évoquions à l'occasion de l'arrivée de ces fonctionnalités sous Android.
Commentaires (8)
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Abonnez-vousLe 26/08/2014 à 15h25
Bonne nouvelle. Dans l’idéal il faudra que les formats de bureautique puissent être transférés et lus d’une plate-forme à une autre (et d’un logiciel à un autre) de façon réellement transparente… Toute amélioration dans ce sens est bienvenue " />
Le 26/08/2014 à 15h46
Faudrait déjà qu’ils contribuent au Document Liberation Project, plutôt que de réinventer la roue chacun dans leur coin. Malheureusement, comme ils ont les même pratiques que Microsoft, à profiter du fait que les formats de fichiers soient propriétaires, pour tirer un avantage commercial sur les concurrents qui ne les supportent pas aussi bien, l’intérêt de l’utilisateur est bien loin derrière.
Le 26/08/2014 à 16h27
Le 26/08/2014 à 16h42
Le 27/08/2014 à 02h26
Le 27/08/2014 à 10h45
Comment deux logiciels pourraient avoir une interopérabilité parfaite quand ils ont des fonctionnalités différentes ? Quelque chose m’échappe…
Et en quoi est-ce que les fonctionnalites different fondamentalement?
Le 27/08/2014 à 11h34
Si je devais lister les fonctionnalités présentes dans Word 2013 sans l’être dans LibreOffice, il me faudrait plusieurs pages. Ce sont pour la plupart des fonctions dites “avancées”, mais ça ne change rien au problème : comment LibreOffice pourrait afficher correctement un texte en docx qui fait appel à des fonctionnalités qu’il ne possède pas ? Quand bien même il y aurait accord sur le format, les logiciels resteraient incompatibles. En cela, le débat sur le format me semble être un faux débat.
Le 27/08/2014 à 13h50
C’est la même chose pour le web, avec le HTML 5, les CSS et autres technologies que tous les navigateurs doivent implémenter. Effectivement, t’as souvent un navigateur qui a implémenté plus rapidement que les autres telle ou telle fonctionnalité. Ça n’empêche pas que dans l’ensemble, on parle tous la même langue, et on peut se comprendre, peu importe le site fréquenté, le navigateur utilisé, voir l’architecture matérielle ou le système d’exploitation utilisé.
Ben là, ça aurait dû être pareil. Déjà, s’il n’y avait qu’un seul format, on n’aurait pas besoin de se disperser bêtement, à devoir allouer des ressources pour le développement de plusieurs formats concurrents. Tout irait plus vite, et serait mieux supporté.
Pour le reste, tout comme pour le web, on aurait priorisé le développement des fonctionnalités les plus communes, les plus demandées, pour se spécialiser de plus en plus par la suite, histoire que pour la majorité des gens et des usages, ça soit ok. Ce qui semble être loin d’être le cas pour le moment.