#Le brief du 05 septembre 2024

Qualcomm officialise deux Snapdragon X Plus 8-core

Le 05 septembre 2024 à 15h34

C’était un secret de polichinelle puisque des revendeurs avaient déjà référencé des machines avec un tel SoC. Mais alors qu’on s’attendait à voir un seul Snapdragon X Plus avec 8 cœurs (au lieu de 10 jusqu’à présent), en voilà deux : les X1P-42-100 et X1P-46-100.

Les deux sont assez proches avec 30 Mo de mémoire cache au total (contre 42 Mo pour ceux avec 10 cœurs), la prise en charge de la LPDDR5x et un NPU avec 45 TOPs. Pour le reste, il y a des différences au niveau de la fréquence maximum, du boost et de la puissance de la partie graphique.

Le tableau ci-dessous résume la situation avec les quatre références de Snapdragon X Plus, avec les Snadragon X Elite en prime :

Cristiano Amon, CEO de Qualcomm, espère que cela permettra à ses partenaires de proposer des machines entre 700 et 900 dollars. Les ordinateurs équipés d’un Snapdragon X Plus 8-core sont disponibles dès aujourd’hui, ajoute la société.

L'introduction de ces nouveaux modèles signifie que l'on peut désormais retrouver des SoC ayant des caractéristiques techniques bien différentes, aussi bien sur la partie CPU que GPU et mémoire cache, sous une même appellation « Snapdragon X Plus ».

Même sur le site de Qualcomm, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Les products briefs par exemple sont au nombre de deux – un pour le Snapdragon X Plus, l’autre pour le Snapdragon X Plus 8-core – avec tous les deux les quatre Snapdragon X Plus listé (8 et 10 cœurs), mais la partie « spécifications » se limite aux caractéristiques des Soc avec 10 et 8 cœurs respectivement.

Bref, prudence si vous voyez passer un Snapdragon X Plus, il faut regarder la suite de la référence… si elle est disponible. Tout cela n’aide pas à comprendre la segmentation de la société, un problème dont nous parlions il y a peu sur la gamme mobile.

Le 05 septembre 2024 à 15h34

Qualcomm officialise deux Snapdragon X Plus 8-core

Plus d’un quart des annonceurs prévoient de réduire leurs dépenses sur X à cause d’Elon Musk

Le 05 septembre 2024 à 12h00

Plus d'un quart des annonceurs prévoient de réduire leurs dépenses sur la plateforme X d'Elon Musk en raison de préoccupations concernant le contenu de la plateforme de médias sociaux et la confiance dans les informations diffusées, rapporte The Guardian.

Une étude réalisée par la société de données Kantar, basée sur des entretiens avec 18 000 consommateurs et 1 000 spécialistes du marketing dans le monde entier, indique que 26 % des spécialistes du marketing prévoient de réduire les dépenses publicitaires sur X en 2025, « ce qui représente le plus grand recul enregistré sur une grande plateforme publicitaire mondiale », souligne Kantar.

La confiance des spécialistes du marketing dans les publicités sur X, qualifiée d'« historiquement faible », est passée de 22 % en 2022 à 12 % en 2024. Et seuls 4 % des spécialistes du marketing pensent que les publicités sur X garantissent la sécurité de la marque, contrairement à Google, qui arrive en tête pour la sécurité de la marque avec 39 %.

« L'accélération brutale de cette tendance au cours des 12 derniers mois signifie qu'un retournement de situation semble actuellement improbable », explique Gonca Bubani, directrice chez Kantar :

« X a tellement changé ces dernières années et peut-être imprévisible d'un jour à l'autre – il est difficile d'avoir confiance en la sécurité de sa marque dans cet environnement. Paradoxalement, la diminution des dépenses des spécialistes du marketing sur X rendra les consommateurs plus satisfaits de la plateforme, car ils seront confrontés à moins de publicités. »

X se situe même en dehors du top 10 mondial en ce qui concerne la confiance et la perception du caractère innovant de la publicité sur la plateforme. Cela contraste avec TikTok, l'éditeur publicitaire le plus innovant pour la cinquième année consécutive, et YouTube, le plus digne de confiance.

Les chiffres d'eMarketer mettent en évidence le déclin commercial rapide de la plateforme, dont les revenus mondiaux avaient atteint un sommet en 2021 à 4,46 milliards de dollars. Depuis qu'Elon Musk a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en octobre 2022, ils ont plus que diminué de moitié, les recettes annuelles de X devant tomber à 1,9 milliard de dollars à la fin de cette année.

Kantar relève dans le même temps que près de la moitié des consommateurs (47 %) se disent aujourd'hui réceptifs aux publicités, alors qu'ils n'étaient que 24 % en 2020.

Le 05 septembre 2024 à 12h00

Plus d’un quart des annonceurs prévoient de réduire leurs dépenses sur X à cause d’Elon Musk

Android Auto et application tierces : Google pourrait avoir abusé de sa position dominante

Le 05 septembre 2024 à 11h00

Android Auto est une version du système d’exploitation de Google pour les voitures, permettant aux utilisateurs d’accéder à certaines de leurs applications sur l’écran de leur voiture.

Les développeurs tiers peuvent créer des versions Android Auto de leur application, « en ayant recours à des templates fournis par Google ». Le groupe Enel lance en 2018, JuicePass, « une application qui offre une série de fonctionnalités pour la recharge des véhicules électriques ». En septembre de la même année, elle demande à Google de la rendre compatible avec Android Auto.

« Google a refusé de le faire, en déclarant que, dans la mesure où il n’existait pas de template spécifique, les applications de médias et de messagerie étaient les seules applications de tierce partie compatibles avec Android Auto. Google justifiait son refus par des préoccupations de sécurité et par la nécessité d’allouer les ressources nécessaires pour la création d’un nouveau template », explique la Cour dans son communiqué.

L’affaire se déroule en Italie, et l’autorité de la concurrence locale a jugée que c’était une infraction aux règles de la concurrence de l’Union européenne et que « Google avait abusé de sa position dominante ». Le géant du Net a contesté devant le Conseil d’État italien, qui a ensuite saisi la Cour de justice de l’Union européenne.

Pour l’avocate générale, « une entreprise abuse de sa position dominante si elle adopte un comportement consistant à exclure, entraver ou retarder l’accès à la plate-forme par l’application développée par un opérateur tiers ».

La conclusion est donc que « le refus opposé par Google de fournir aux tiers un accès à la plate-forme Android Auto peut constituer une infraction aux règles de la concurrence », explique la Cour de justice de l’Union européenne.

Rappel important dans ce genre de situation : « Les conclusions de l’avocat général ne lient pas la Cour de justice. La mission des avocats généraux consiste à proposer à la Cour, en toute indépendance, une solution juridique dans l’affaire dont ils sont chargés. Les juges de la Cour commencent, à présent, à délibérer dans cette affaire. L’arrêt sera rendu à une date ultérieure ».

Le 05 septembre 2024 à 11h00

Android Auto et application tierces : Google pourrait avoir abusé de sa position dominante

Corée du Sud : Telegram supprime des contenus pornographiques à la demande des autorités

Le 05 septembre 2024 à 10h29

L’annonce est rare de la part de Telegram.

Alors que la Corée du Sud essuie une vague de deepfakes pornographiques visant principalement des écolières et des étudiantes, la plateforme sociale et de messagerie a supprimé certains contenus sur requête de la Commission coréenne des normes de communication (KCSC en anglais), d’après l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Une décision prise alors que son dirigeant est poursuivi en France, notamment pour son manque de collaboration avec la justice.

Au total, Telegram aurait supprimé 25 publications sur plusieurs milliers, « présenté ses excuses pour avoir mal communiqué sur la question », et fourni une adresse mail spécifique pour de futures communications avec le régulateur des médias, indique Yonhap, citée par l’AFP.

Le 05 septembre 2024 à 10h29

Corée du Sud : Telegram supprime des contenus pornographiques à la demande des autorités

L’IA générative ferait pire que les humains dans les tâches de résumé

Le 05 septembre 2024 à 09h40

Selon des tests réalisés pour l’autorité australienne de régulation des entreprises, la Securities and Investments Commission (ASIC), l’intelligence artificielle produit de moins bons résultats que les humains dans toutes les tâches de résumé. Au point que ces technologies pourraient créer du travail supplémentaire plutôt qu’en enlever.

L’expérimentation a été réalisée par Amazon, en s’appuyant sur des documents soumis à un comité parlementaire lors d’une enquête sur les entreprises d’audit et de conseil. Selon Crickey, il s’agissait d’abord de tester plusieurs modèles, de sélectionner le plus prometteur, puis de soumettre à ce dernier cinq des réponses fournies au Parlement australien.

L’expérience s’est portée sur le modèle de Meta Llama2-70 B, auquel a été soumis la requête de résumer les interventions, en s’attachant à repérer les mentions et les recommandations de l’ASIC, les références à d’autres régulations, et d’inclure une page de référence et de contexte.

En parallèle, dix membres de l’ASIC de divers degrés de séniorité ont rempli la même tâche.

Puis une équipe de contrôle a examiné en aveugle les résumés ainsi produits, en les évaluant autant sur leur cohérence, leur longueur, leurs références à l’ASIC, à d’autres régulations, et l’identification des recommandations essentielles. Cette dernière équipe n’avait pas été informée que certains des documents avaient été produits par un modèle génératif.

Les examinateurs ont conclu que les textes produits en interne, par des humains, étaient meilleurs que ceux produits par le modèle génératif sur tous les critères. En moyenne, les premiers ont obtenu 81 % des points de la grille d’évaluation, contre 47 % pour les productions par IA.

Parmi les principaux défauts de ces dernières, le modèle peine à produire de la nuance et du contexte, inclut des informations inutiles, en oublie d’autres plus importantes, et tend à se focaliser sur des sujets auxiliaires.

Trois des cinq examinateurs ont déclaré avoir deviné durant l’exercice qu’ils se penchaient sur des textes produits par IA. Et de souligner leur inquiétude que l’usage de telles machines ne crée du travail supplémentaire, puisqu’elle nécessiterait de fact-checker les textes produits en les comparant précisément aux documents initiaux.

Parmi les limitations soulignées par le rapport de l’ASIC à sa propre expérimentation, le modèle choisi avait entre temps été dépassé par d’autres, qui pourraient se montrer plus efficaces sur ce type de tâche. Par ailleurs, Amazon avait amélioré les résultats en affinant ses requêtes, ce qui laisse la possibilité que des progrès supplémentaires soient possibles en travaillant encore sur le prompt.

Le rapport conclut néanmoins sur l’importance de considérer l’IA générative comme un outil pour augmenter, et non remplacer, les tâches réalisées par des humains.

Le 05 septembre 2024 à 09h40

L’IA générative ferait pire que les humains dans les tâches de résumé

X n’entrainera plus son IA Grok avec les données de ses utilisateurs européens

Le 05 septembre 2024 à 09h20

La Data Protection Commission (DPC), l'équivalent de la CNIL en Irlande, a annoncé mercredi 4 septembre avoir trouvé un accord avec le réseau social X. Celui-ci s'est engagé à arrêter d'entrainer Grok avec les données publiques (en clair, les tweets) de ses utilisateurs européens.

En aout, l'entreprise d'Elon Musk avait déjà suspendu ce traitement suite à la saisie de la Haute cour irlandaise par la DPC sur les bases de la loi irlandaise de protection des données votée en 2018.

La DPC explique avoir adressé parallèlement une demande d'avis au Comité européen de la protection des données (CEPD) pour éclaircir les modalités légales encadrant l'entrainement des modèles d'IA, notamment à propos de la base juridique invoquée par le responsable du traitement des données pour fonder ce traitement.

Le mois dernier, le responsable de la DPC, Des Hogan, expliquait vouloir étudier la compatibilité de ce traitement avec le RGPD : « mon collègue, le commissaire Dale Sunderland, et moi-même nous félicitons que la société X ait accepté de suspendre le traitement des données pendant que la DPC, en collaboration avec nos homologues de l'UE et de l'EEE, continue d'examiner dans quelle mesure le traitement des données est conforme au RGPD ».

Depuis le mois de mai, X a mis en place un système d'opt out pour tous ses utilisateurs, tout en restant discret sur le sujet.

Le 05 septembre 2024 à 09h20

X n’entrainera plus son IA Grok avec les données de ses utilisateurs européens

La recherche Google prend en charge les images AVIF

Le 05 septembre 2024 à 08h40

Comme nous l’indiquions dans notre article en février dernier, l’AVIF est un format d’image reprenant les algorithmes de compression d’AV1. Il s’inspire également du HEIF (structure du fichier et du stockage des informations, dont les métadonnées).

Alors que l’AVIF est pris en charge dans la plupart des applications depuis plus ou moins longtemps, il manquait un élément essentiel à son support : sa reconnaissance dans la recherche Google. C’est désormais chose faite, la société ayant annoncé récemment que le format est maintenant reconnu, les images pouvant être indexées.

Comme elle l’indique dans une note, les personnes ou entreprises disposant de sites avec des images dans ce format n’ont rien à faire. En revanche, Google recommande de ne pas toucher aux images existantes dans d’autres formats, du moins sans une bonne raison.

« Il est déconseillé d'apporter des modifications radicales aux images d'un site Web sans réfléchir. Prenez le temps d'évaluer le format qui répond le mieux à vos besoins spécifiques. Si vous choisissez de modifier les formats de fichier d'image pour certaines de vos images, et si cela entraîne une modification des noms de fichiers ou des extensions, veillez à configurer des redirections côté serveur », précise ainsi Google.

À voir désormais si le format va véritablement prendre son envol. Il dispose de capacités modernes et est open source, mais le JPG et le PNG sont très utilisés et le WEBP de Google est employé sur un nombre croissant de sites web.

Le 05 septembre 2024 à 08h40

La recherche Google prend en charge les images AVIF

Firefox 130 facilite les expérimentations, dont une boite de dialogue IA

Le 05 septembre 2024 à 08h22

Bien que ce soit un « compte rond », Firefox 130 ne laissera pas un souvenir impérissable dans les mémoires. Les nouveautés sont peu nombreuses et circonstancielles.

On note d’abord la possibilité de traduire des sélections de texte en différentes langues quand une traduction a déjà été appliquée à toute la page. Puisque l’on parle de traduction, de nouvelles langues sont prises en charge, dont le catalan, le croate, le tchèque, le danois, le roumain, le serbe ou encore le vietnamien.

L’autre « grande » nouveauté est l’ajout d’une nouvelle section dans les paramètres. Nommée « Firefox Labs », elle permet de tester facilement les fonctions expérimentales ajoutées dans le navigateur.

Plusieurs expériences sont en cours, dont une boite de dialogue pour plusieurs IA génératives : Claude, ChatGPT, Gemini, HuggingChat et Mistral. Deux autres expérimentations sont disponibles, l’une pour activer automatiquement l’incrustation vidéo (PiP) quand on change d’onglet, l’autre pour conserver les suggestions dans la barre d’adresse avec certains IME (Input Method Editor).

Firefox 130 corrige également neuf failles de sécurité, dont quatre de sévérité haute.

Le 05 septembre 2024 à 08h22

Firefox 130 facilite les expérimentations, dont une boite de dialogue IA

[Màj] Le dernier vol du lanceur européen Vega est un succès, Sentinel-2C en orbite

Mise à jour le 5 septembre à 7h30 : L’Agence spatiale européenne annonce que « le troisième satellite Copernicus Sentinel-2 a été lancé aujourd’hui à bord de la dernière fusée Vega ». C’était le dernier vol de cette dernière, remplacée par une version plus récente : Vega-C.

Le 05 septembre 2024 à 07h32

Le décollage de la dernière fusée européenne Vega était prévu la nuit dernière (du 3 au 4 septembre) à 3h50 heure française (CEST), mais il a été décalé de 24 heures à cause de problèmes électriques sur des connexions au sol, selon Arianespace. L'agence spatiale européenne (ESA) propose toujours d'y assister en direct sur sa webTV.

Vega embarquera le satellite Sentinel-2C, le troisième des satellites Sentinel-2 du programme d'observation de la Terre de l'Union européenne « Copernicus ».

Les satellites Sentinel fournissent des images optiques de haute résolution, notamment pour la surveillance des terres, des océans et de l'atmosphère. Copernicus fonctionne sur une constellation de deux satellites envoyés en orbite à 786 km d'altitude, mais positionnés à 180 ° l'un de l'autre. De fait, Sentinel-2C va venir remplacer le premier satellite de la constellation, Sentinel-2A.

Après ce dernier vol de Vega, Vega-C prendra le relai le 15 novembre pour le lancement du satellite Sentinel-1C. Ariane 6, quant à elle, doit faire son premier lancement commercial avant la fin de l'année.

Le 05 septembre 2024 à 07h32

[Màj] Le dernier vol du lanceur européen Vega est un succès, Sentinel-2C en orbite

Fermer