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Nokia veut racheter le français Withings pour 170 millions d’euros

Withings, connecting people

Nokia veut racheter le français Withings pour 170 millions d'euros

Le 29 avril 2016 à 13h50

Nokia prévoit d'acquérir Withings dans les prochains mois. L'équipementier télécom finlandais souhaite en effet diversifier ses activités en se tournant vers le marché des objets connectés, faisant de l'entreprise française une cible de choix.

Depuis la revente de sa branche mobilité à Microsoft en septembre 2013 pour 5,44 milliards de dollars, Nokia se concentre principalement sur le marché professionnel et s'impose comme un des principaux équipementiers pour les réseaux mobiles du monde entier.

Le constructeur ne souhaite cependant pas se cantonner à cela et tente de revenir sur ce qui était auparavant son activité de prédilection : la conception de terminaux mobiles. En attendant un retour sur le marché des smartphones qui ne pourra – pour des motifs contractuels avec Microsoft – arriver au mieux qu'au quatrième trimestre 2016, la société avance petit à petit ses pions

Des investissements dans l'internet des objets

En février dernier, Nokia a annoncé la mise en place d'un fonds d'investissement doté d'un milliard de dollars, ayant pour objectif de financer des projets liés à l'internet des objets. La moitié de cette somme doit être consacrée à des prises de participation dans plusieurs entreprises à fort potentiel.  

L'une d'entre elles pourrait bien être Withings, une pépite française que le géant finlandais estime à 170 millions d'euros. Nokia a en effet annoncé cette semaine son souhait d'acquérir l'entreprise. La transaction devrait être réglée en cash et finalisée au début du troisième trimestre, si les différentes autorités de la concurrence donnent leur feu vert.

L'entreprise scandinave espère grâce aux produits de Withings mettre un pied dans le domaine de la santé connectée (balances, traqueurs d'activité...), un secteur qui selon elle devrait afficher une croissance de 37 % par an en moyenne entre 2015 et 2020.

Une acquisition qui survient après d'importants licenciements

Cette annonce ne survient que quelques semaines après la mise en place d'un plan de licenciements, visant à la suppression de 10 000 à 15 000 postes chez Nokia, d'ici à la fin 2018. Un évènement lié au récent rapprochement entre la société nordique et Alcatel-Lucent, une autre entreprise française.

Ces licenciements doivent être la source de 900 millions d'euros d'économies chaque année, que le fabricant compte mettre à profit pour « orienter ses ressources vers des technologies d'avenir comme la 5G, le cloud et l'internet des objets ». Un objectif dans lequel le rachat de Withings et l'intégration de ses 200 employés s'intègre parfaitement.

Commentaires (13)

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Haha, de même, mes montres se prenaient dans les chambranles ou les murs…



Pas pour moi tout ça, de toutes manières mon N808 tourne avec le dernier souffle de Symbian.

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Withings fait aussi des balances (plutôt sympa d’ailleurs)

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Je comprends pas pourquoi Nokia a revendu sa branche mobile à Micrisift si c’est pour se relancer là dedans…

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zogG a écrit :



Dire que j’ai été surpris apres avoir commandé sur leur boutique (withings) d’être livré depuis la France <img data-src=" />



Bizarre qu’on en parle pas plus, ça a l’air d’être une réussite et dans le numérique les exemples ne sont pas si nombreux…





C’est d’autant plus bizarre qu’ils ont un nom anglais, que personne ne comprend de suite et tout aussi impressionnable correctement; clairement le côté marketeux est pensé pour réussir, et pourtant….


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Nokia, connecting companies.

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Nokia HR, disconnecting people.

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Question montres connectées (histoire de réagir à l’illustration)… J’attends tjrs d’en voir un (de fabriquant) qui réussira à m’en faire porter une alors que j’ai tiré un trait il y a des années sur le port de la montre classique.



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Dire que j’ai été surpris apres avoir commandé sur leur boutique (withings) d’être livré depuis la France <img data-src=" />



Bizarre qu’on en parle pas plus, ça a l’air d’être une réussite et dans le numérique les exemples ne sont pas si nombreux…

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C’est vrai que le dernier bracelet connecté “Go” présenté au dernier CES semblait prometteur vu l’autonomie annoncée.



Mais depuis janvier, peu d’infos sont communiquées à ce sujet…

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Il me semble douteux que le but soit de se cantonner à des trackers d’activité, surtout que ce marché est bien limité. Les trackers seront certainement au catalogue mais je le sens plus comme un vrai pari ambitieux vers la santé connectée au sens plus médical, une sorte de iHealth sur le sol européen. Sinon ça n’a aucun intérêt et surtout aucun avenir.

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Vraiment dommage de perdre une super start up, j’aime bien leur produits.

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Le probléme de la E-santé en France est surtout la communication des info medicale inter-pro et particulier-pro d’ou l’echec du dmp, de plus tout activité de diagnostique ne peut etre faite que par un professionnel de santé (une appli ne peut meme ps dire que vous avez de la fièvre même si elle relève votre température)

Or il faut savoir qu’avec 3 instuments (stetoscope, termomètre et balance ) il est tout à fait possible d’émettre un premier diagnostique indicatif à un patient qui peut l’orienté vers une action pertinente (voir médecin, prevention etc ) mais la encore la réglementation a bloqué le lancement d’une start up en ce sens. L’inertie en france pour la e-santé nous releguera vraiment dans un avenir proche

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NeedSumSleep a écrit :



Le probléme de la E-santé en France est surtout la communication des info medicale inter-pro et particulier-pro d’ou l’echec du dmp, de plus tout activité de diagnostique ne peut etre faite que par un professionnel de santé (une appli ne peut meme ps dire que vous avez de la fièvre même si elle relève votre température)

Or il faut savoir qu’avec 3 instuments (stetoscope, termomètre et balance ) il est tout à fait possible d’émettre un premier diagnostique indicatif à un patient qui peut l’orienté vers une action pertinente (voir médecin, prevention etc ) mais la encore la réglementation a bloqué le lancement d’une start up en ce sens. L’inertie en france pour la e-santé nous releguera vraiment dans un avenir proche







Nous reléguera (tu voulais dire “nous reléguera au camps des retardataires”, j’imagine), ou nous protégera ?

Il est absolument normal qu’un diagnostic médical soit fait par quelqu’un d’assermenté et un minimum compétent. Hors de question que, par exemple, on voit apparaître un “marché du diagnostic” où les applications sur smartphone de “santé électronique” soient mises en concurrence et où la “qualité” du diagnostic ou du bilan de santé soit potentiellement mise en retrait face à des intérêts plus économiques.

Sinon, c’est une direction assurée vers la vente de la vie privée (vente d’infos médicales privées à des sociétés d’assurance sans contrôle, par exemple) et vers de trop nombreux mauvais diagnostics médicaux, ou orientés en faveur de solutions financièrement intéressantes pour ceux ayant donné le diagnostic.



C’est peut-être un peu de paranoïa, mais, bizarrement, je ne suis pas enchanté par la perspective que des magouilles, alors que la vie et la santé des gens est en jeu, soient le prix à payer pour être à la mode et avoir une FancyWatch ™ dernier cri inutile au poignet.


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