#Le brief du 06 juin 2024

Starship : le 4ᵉ vol d’essai était le bon, avec deux « splashdowns »

Le 06 juin 2024 à 17h45

Le premier vol de Starship a déjà plus d’un an et s’était soldé par une explosion après trois minutes de vol. Lors du second vol en novembre dernier, la séparation a bien eu lieu, mais le test a ensuite été brutalement interrompu par une explosion. Lors du troisième essai, Starship a réussi à se mettre en orbite, mais ce n’était pas encore ça sur le retour de la fusée.

Avec son quatrième vol, SpaceX réalise un carton plein, ou presque. En tout cas, les deux principaux objectifs sont remplis : le retour du premier étage après un peu plus de sept minutes, puis du second étage au bout d’une heure, sans exploser et avec la bonne position dans les deux cas.

On peut voir sur la vidéo de lancement qu’un des 33 moteurs Raptor n’a pas fonctionné, ce qui n’a pas empêché la fusée de décoller.

La séparation entre les deux étages s'est correctement faite. Super Heavy (premier étage) est ensuite venu se « poser » à la surface de l’eau, avec l’aide de trois moteurs pour ralentir la chute. Pas de barge cette fois-ci, mais c’était prévu ainsi.

SpaceX explique avoir profité de ce lancement pour réaliser quelques tests de résistance sur l’étage supérieur Starship. Deux tuiles du bouclier ont par exemple été enlevées pour mesurer la température à ces endroits.

« Malgré la perte de nombreuses tuiles et un volet endommagé, Starship a réussi à atterrir en douceur dans l'océan ! », se réjouit Elon Musk. Il ajoute qu’une tentative de récupération du booster aura lieu lors du prochain lancement. Bill Nelson, administrateur de la NASA, félicite aussi SpaceX pour cet essai.

Le 06 juin 2024 à 17h45

Starship : le 4ᵉ vol d’essai était le bon, avec deux « splashdowns »

NVIDIA dépasse Apple et devient la deuxième capitalisation boursière au monde

Le 06 juin 2024 à 14h04

Hier, en clôture de la bourse, NVIDIA a atteint les 3 019 milliards de dollars de capitalisation boursière, a relevé CNBC. Profitant d’une hausse de 5,6 % de son action (à 1 240,40 dollars), elle a dépassé Apple pour venir s’installer à la deuxième place. Microsoft reste en tête, avec 3 150 milliards de dollars.

Depuis un an, l’entreprise jouit d’une explosion de ses résultats, aussi bien financiers qu’en bourse. Le 22 mai, elle avait ainsi annoncé un chiffre d’affaires de 26 milliards de dollars, très loin devant les 7,19 milliards réalisés un an plus tôt. La publication de ces résultats avait provoqué une envolée de 24 % de l’action. NVIDIA prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 28 milliards de dollars pour ce trimestre, qui se terminera fin juillet.

Ce nouveau classement des plus grosses capitalisations boursières reflète une actualité dominée par l’intelligence artificielle. Avec ses investissements massifs dans OpenAI et les datacenters, Microsoft est à la pointe, même si des produits comme Recall peuvent entacher sa réputation.

NVIDIA, bien sûr, est de son côté l’empereur actuel des puces dédiées à l’IA. De nombreuses entreprises s'arrachent ces dernières, dans une croissance portée par l’IA générative. Ses GPU dédiés se retrouvent dans tous les centres de données, qu’ils soient de Microsoft (Copilot), OpenAI (GPT) ou encore Google (Gemini).

Le 06 juin 2024 à 14h04

NVIDIA dépasse Apple et devient la deuxième capitalisation boursière au monde

Starliner a (enfin) décollé… mais déjà trois fuites détectées sur la capsule

Le 06 juin 2024 à 10h57

Après un mois avec plusieurs reports du décollage de la capsule Starliner de Boeing avec deux astronautes américains à bord : Butch Wilmore et Sunita Williams. Elle a finalement pris son envol hier et fait route vers la Station spatiale internationale. Mais, ce n’est pas un long fleuve tranquille, loin de là.

L’allumage et la séparation des boosters se sont réalisés avec succès, comme la libération de la capsule et l’insertion sur une orbite stable. Les deux astronautes ont ensuite pu retirer leur combinaison. Ils ont également procédé à quelques tests de navigation manuels pour vérifier que la capsule se comporte normalement. Là encore, rien à signaler.

Trois fuites, dont une déjà connue

Cette nuit, à 2h54, Boeing annonce « que Butch Wilmore et Sunita Williams sont entrés dans la période de sommeil de l'équipage », et que cela devrait durer jusqu’à 10h30 heure française.

Hélas, à 5h10, la NASA indique que ses équipes « ont identifié trois fuites d'hélium sur le vaisseau spatial », dont l’une avait déjà été identifiée avant le décollage. Elle n’a pas été réparée, un plan d’action avait simplement été mis en place : « Nous pouvons gérer cette fuite, même si le taux devait être 100 fois plus important », avait expliqué Steve Stich, haut responsable de la NASA.

« Les deux autres sont nouvelles depuis le passage en orbite. Deux des valves à hélium concernées ont été fermées et le vaisseau spatial reste stable », ajoute l’Agence spatiale américaine. Elle ne précise cependant pas les conséquences. Boeing ne dit rien de son côté, si ce n’est que l’équipage vient de sortir de sa période de sommeil et se prépare à l’arrimage.

Arrivée toujours prévue cet après-midi à l’ISS

Quoi qu’il en soit, la NASA ajoute que Starliner « reste en bonne voie pour un amarrage à 18h15 », heure française à la Station spatiale internationale. L’Agence rencontrera néanmoins les équipes de Boeing avant cela pour « examiner les données ». Boeing aussi vise toujours un arrimage à l’heure prévue.

On espère que les astronautes vont pouvoir rejoindre l’ISS sans encombre. Il faudra ensuite voir comment ils vont en repartir : à bord de la capsule Starliner ou bien d’un autre engin ? Après des années de retard, c’est dans tous les cas un coup dur pour l’image de Boeing.

Starliner doit pour rappel être une alternative au Crew Dragon de SpaceX, qui enchaine les allers-retours sans problème depuis maintenant plusieurs années.

Le 06 juin 2024 à 10h57

Starliner a (enfin) décollé… mais déjà trois fuites détectées sur la capsule

  • Trois fuites, dont une déjà connue

  • Arrivée toujours prévue cet après-midi à l’ISS

Google lance son application mobile Gemini en Europe

Le 06 juin 2024 à 10h15

L’application pour Android et iOS a été lancée en janvier aux États-Unis. Depuis hier, elle est en déploiement en Europe et au Royaume-Uni.

Sur Android, on parle bien d’une application dédiée, à installer depuis le Play Store. Elle réclame un smartphone doté d’au moins 2 Go de mémoire et fonctionnant sur Android 10 ou version ultérieure. Sur iPhone, Gemini est intégré dans l’application Google sous forme d’onglet. La société précise cependant dans son billet qu’il faudra attendre quelques semaines sur cette plateforme.

Les fonctions mises en avant sont l’aide à l’écriture, la synthèse et la recherche rapide des informations dans Gmail et Drive, la possibilité d’appeler « Hey Google » pour obtenir de l’aide ou encore la planification de voyages avec Google Maps et Flights. Comme Google l’avait également montré durant sa conférence I/O, on peut également « utiliser du texte, votre voix, des photos et votre appareil photo pour obtenir de l'aide de différentes façons ».

Dans la présentation qui en avait été faite, Google montrait comment on pouvait prendre une photo de son appareil photo et demander pourquoi le bouton ne fonctionnait plus. Gemini proposait alors une série de conseils. « Vous pouvez prendre une photo de votre pneu crevé et demander des instructions pour le changer, ou obtenir de l'aide pour écrire un mot de remerciement », indique également l'entreprise dans son billet.

Gemini a vocation à remplacer Google Assistant avec le temps. Elle n’est cependant pas capable d’en reprendre une partie des attributions, comme tout ce qui touche au contrôle des médias, aux rappels et aux routines.

Le 06 juin 2024 à 10h15

Google lance son application mobile Gemini en Europe

Le choix de repreneur d’Atos repoussé

Le choix de repreneur d’Atos repoussé

Le 06 juin 2024 à 09h00

Atos a annoncé repousser « jusqu’à la semaine du 10 juin » le choix de son repreneur, qu’il devait initialement annoncer ce jour.

Lourdement endetté, le groupe informatique aux 95 000 salariés a reçu le week-end dernier deux offres « révisées » de restructuration financière de la part de Daniel Křetínský (EPEI, avec le fonds Attestor) et de David Layani, patron de OnePoint et menant un consortium de plusieurs créanciers. Le conseil d’administration de l’entreprise vise un accord final « pour juillet 2024 ».

Si l’État n’a pas ouvertement pris parti, le camp Layani voudrait croire que le ministère de l’Économie le soutient, rapporte Le Monde. La lettre d’intention formulée par Bruno Le Maire pour racheter les activités sensibles du groupe (cybersécurité, systèmes militaires et supercalculateurs) sonne, du côté de M. Kretinsky, comme la levée d’éventuels obstacles politiques.

Début mai, Atos avait indiqué avoir besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidité et chercher à réduire de 3,2 milliards d’euros une dette brute qui s’approche des 5 milliards.

Le 06 juin 2024 à 09h00

Le choix de repreneur d’Atos repoussé

Talkie-walkie : le ministère de l’Intérieur met en garde contre Ten Ten

Le 06 juin 2024 à 08h30

Ten Ten est une application française dont le principe est simplissime : transformer le smartphone en talkie-walkie. Comme ce dernier, les messages envoyés sont lus sur le haut-parleur du téléphone, même quand il est verrouillé, écran éteint.

Lancée il y a à peine deux mois sur Android et iOS, le succès de l’application a été quasi immédiat. Elle a été téléchargée quatre millions de fois, dont un million en France. Cependant, divers aspects de son fonctionnement font lever des sourcils, notamment au ministère de l’Intérieur. Camille Chaize, porte-parole du ministère, met ainsi en garde contre « de sérieux dangers pour la vie privée et la sécurité en ligne ».

Deux points sont particulièrement mis en avant. D’abord, pour la vie privée, car l’application récupère les noms, numéros de téléphone, pseudos et contact.

Précisons que l’application réclame également plusieurs accès – dont les contacts et le microphone – sans lesquelles elle ne peut pas (ou ne veut pas) fonctionner. La politique de confidentialité de Ten Ten étant « en cours de rédaction », le risque existe, même si la société française affirme qu’elle ne vendra jamais les données et que les conversations sont éphémères, donc non enregistrées.

Deuxième point, l’aspect intrusif du fonctionnement. La réception d’un message n’est pas soumise à validation. En clair, l’audio se déclenche dès la réception. Où que l’on soit, un contact pourra faire émettre sur votre téléphone – même verrouillé – le message de son choix. Celui-ci pourra contenir sa voix ou n’importe quel son à portée de son micro.

Cet aspect intrusif est renforcé par le fonctionnement par pseudos. Ces derniers s’échangent vite. Les enfants et adolescents, qui semblent plébisciter l’application, pourraient donc ajouter des individus malintentionnés.

La porte-parole du ministère de l’Intérieur donne plusieurs recommandations. Notamment, conseiller aux enfants la plus grande prudence sur les personnes ajoutées, ainsi que la désactivation des notifications la nuit. Un réglage permet en outre de limiter l’envoi de messages audio aux seules personnes autorisées.

Le 06 juin 2024 à 08h30

Talkie-walkie : le ministère de l’Intérieur met en garde contre Ten Ten

GDDR7 : les premiers échantillons de Micron sont disponibles

GDDR7 : les premiers échantillons de Micron sont disponibles

Le 06 juin 2024 à 08h01

En mars, le JEDEC officialisait la nouvelle génération de mémoire pour les cartes graphiques : la GDDR7. Les changements sont nombreux : PAM-3, quatre canaux, ODECC, etc. Nous avons déjà détaillé les nouveautés dans une précédente actualité.

Les fabricants n’avaient pas attendu bien sûr la finalisation de la norme par le JEDEC pour parler de GDDR7. Dès juillet 2023, Samsung annonçait par exemple avoir « terminé le développement de la première DRAM GDDR7 de l’industrie », avec une puce de 16 Gb.

Micron profite du Computex pour annoncer que les premiers échantillons de sa GDDR7, là encore avec des puces de 16 Gb (2 Go) sont disponibles pour ses partenaires. Le fabricant ajoute que cette nouvelle génération sera disponible « lors du second semestre de l’année civile 2024 ».

Cette GDDR7 propose un débit de 32 Gb/s par broche. C’est moins que la limite haute de la norme (48 Gb/s), mais davantage que la GDDR6(X) à 24 Gb/s. La bande passante totale est ainsi de plus de 1,5 To/s sur un bus de 384 bits. La fiche technique est disponible par ici.

Micron annonce aussi que sa « GDDR7 propose une amélioration de l’efficacité énergétique de plus de 50 % par rapport à la GDDR6 ». En outre, « le nouveau mode veille réduit la consommation en veille jusqu’à 70 % », toujours comparé à la GDDR6.

Pour rappel, Micron prévoit d’augmenter la densité cette année et en 2025 avec des puces de 24 Gb. En 2026, il est question de passer à 36 Gb/s par broche et de rehausser encore la capacité.

La GDDR7 pourrait être la mémoire utilisée par la prochaine génération de cartes graphiques, mais il faudra attendre les annonces des constructeurs pour en avoir le cœur net.

Le 06 juin 2024 à 08h01

GDDR7 : les premiers échantillons de Micron sont disponibles

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