Ubuntu 24.04 LTS se profile comme une version majeure, le tour des nouveautés
Lève les bras, snap avec tes doigts
La bêta de la nouvelle version du système est disponible depuis hier soir. Ubuntu 24.04 améliore de nombreux points et ajoute des éléments importants. Faisons le tour du propriétaire.
Le 12 avril à 11h44
11 min
Logiciel
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Ubuntu est l’une de ces quelques distributions Linux donnant le « la ». Bien qu’elle soit elle-même basée sur Debian, elle est reprise par de nombreux autres systèmes, dont Linux Mint. L’arrivée d’une nouvelle mouture est donc toujours à suivre de près, surtout quand il s’agit d’une LTS (Long Term Support), puisqu’elles ne sortent qu’une fois tous les deux ans. Rappelons que les versions LTS sont supportées cinq ans et que l'on peut désormais étendre ce support à 12 ans.
Ubuntu 24.04, nommée Noble Numbat (du nom d'un petit marsupial d'Australie-Occidentale), promet d’être particulièrement importante. Plusieurs projets en préparation depuis longtemps y trouvent leur officialisation, notamment la version 1.0 finale de Netplan. Sans être aussi « moderne » que Fedora, Ubuntu intègre souvent les dernières révisions des paquets et composants. C’est encore une fois le cas ici, dont le passage à GNOME 46.
L’image ISO de la bêta peut surprendre par sa taille : 5,3 Go. C’est la première fois qu’elle dépasse d’ailleurs la barrière des 5 Go. L’installation minimale n’a cependant qu’une empreinte de 8 Go sur le disque et est même sélectionnée par défaut.
Notez que cette bêta est en retard d’une semaine. Elle devait initialement être diffusée le 4 avril, mais l’affaire XZ Utils a contrarié les plans de Canonical. Dans son annonce, l’éditeur indique qu’il n’a pas voulu prendre de risque et a décidé de recompiler l’intégralité des composants de la distribution, comme mesure supplémentaire de sécurité. La version finale du système est prévue le 25 avril.
Un installeur à nouveau amélioré
Ubuntu 23.10 a marqué le grand remplacement de l’ancien installeur par le nouveau. Développé en Flutter (Canonical a activement participé au développement de la version Linux de ce kit de développement Google pour les interfaces), son interface est plus propre et accessible que l’ancien.
Dans Ubuntu 24.04, ce composant a été amélioré. On trouve çà et là quelques petites évolutions graphiques, mais on note surtout l’arrivée, tout de suite après le choix de la langue, d’un panneau destiné à activer des options d’accessibilité. C’est un excellent apport, qui a le mérite de lister toutes les options que l’on ne trouve habituellement sous Ubuntu qu’une fois le système installé, dans l’application Paramètres de GNOME.
D’autres panneaux ont été modifiés ou ajoutés. L’assistant demande par exemple désormais si l’on souhaite une installation interactive ou automatisée. Comprendre, une installation classique, avec choix à chaque étape, ou sur la base d’un fichier (autoinstall.yaml) contenant toutes les étapes de configuration.
On note également une séparation pour les options liées au téléchargement des pilotes tiers pour le Wi-Fi et les GPU et celui des codecs supplémentaires, afin qu’elles soient plus visibles.
Enfin, l’installeur prend en charge, de manière expérimentale, l’installation sur des volumes ZFS ainsi que le chiffrement intégral basé sur la puce TPM (2.0). Canonical demande aux personnes testant la bêta de faire des retours sur ces deux points, même si le statut expérimental ne sera pas levé d'ici à la version finale.
Notez qu’actuellement, Ubuntu 24.04, à l’instar de Fedora 40, rencontre des difficultés à l’utilisation dans une machine virtuelle. La faute à Mesa, dont un bug entraine de gros soucis d’affichage. La seule solution pour l’instant est de désactiver l’accélération graphique.
Améliorations générales
Ubuntu 24.04 intègre bon nombre de nouveautés, dont une bonne partie d’améliorations générales, auxquelles on peut s’attendre. Par exemple, GNOME passe à la version 46. Nous ne reviendrons pas en détail sur les apports de cette mouture, que nous avons vus dans notre article sur Fedora 40.
La distribution embarque également le noyau Linux 6.8. On peut être surpris de ce choix, car cette version n’est pas LTS. Comme toute version très récente du noyau, celle-ci apporte de nombreux avantages, sous la forme notamment d’un support matériel étendu. On y trouve notamment un pilote Xe pour les GPU Intel, un meilleur support des GPU Turing et Ampere dans le pilote Nouveau pour NVIDIA, de grosses améliorations pour le pilote AMDGPU, ou encore la prise en charge de nombreux matériels, comme le GPU Broadcom VideoCore 7.1, les contrôleurs Thunderbolt/USB4 d’Intel, des manettes de jeu NSO et Adafruit…
Comme toujours, la totalité des paquets ou presque est mise à jour. On trouve par exemple GCC 14, Python 3.12 par défaut, OpenJDK 21 LTS, LLVM 18, Rust 1.76, Golang 1.22 ou encore .NET 8. Ce dernier peut surprendre, mais Canonical a clairement annoncé son intention de supporter pleinement cette version de la technologie de Microsoft. Ajoutons BlueZ 5.72, Cairo 1.18, NetworkManager 1.46, Pipewire 1.0.4, Poppler 24.04 et xdg-desktop-portal 1.18.
Concernant les applications habituelles, Firefox 124 fait son entrée dans une version intégralement compatible avec Wayland. LibreOffice 24.2 et Thunderbird 115 sont également présents.
Cette mouture de Thunderbird est désormais au format Snap, avec un fonctionnement identique. Pas étonnant, quand on sait que l’entreprise fait tout ce qu’elle peut pour intégrer un maximum d’applications sous cette forme, malgré les levées de boucliers habituelles. C’est déjà le cas pour Firefox depuis plusieurs versions par exemple. Rappelons que Mozilla a fini par proposer un paquet Deb pour les distributions Linux basées sur Debian.
Signalons enfin l’arrivée de l’application Firmware Updater, désormais indépendante. On la trouve déjà dans quelques autres distributions, dont Fedora. Comme son nom l’indique, elle est responsable de la mise à jour des micrologiciels dans les accessoires compatibles.
Déclinaisons d’Ubuntu : le calme (presque) plat
Si vous attendez plutôt une déclinaison d’Ubuntu avec un autre environnement de bureau, vous serez peut-être déçu(e). Il n’y a pas eu de nouvelle version majeure des autres environnements depuis Ubuntu 23.10.
En ce qui concerne Kubuntu, Plasma 6 n’est même pas présent, à cause d’un trop grand nombre de régressions. Les environnements n’étant pas mis à jour vers leurs versions majeures au sein des révisions mineures d’Ubuntu, il faudra attendre au minimum la version 24.10 du système pour profiter de Plasma 6. Il sera toujours possible de porter Plasma 6 dans Ubuntu 24.04 via un PPA quand il sera disponible.
Précisons tout de même que les déclinaisons, quelles qu’elles soient, incluent les autres nouveautés d’Ubuntu 24.04.
Netplan inclus par défaut
Netplan est un outil réseau, en développement chez Canonical depuis plus de sept ans. La version 1.0 a été publiée le 29 février, avec à son bord tout ce que l’on pouvait en attendre : stabilité ABI/API, support simultané de WPA2 et WPA3, prise en charge de Mellanox VF-LAG, une meilleure stabilité générale, la gestion d’un plus grand nombre d’interfaces réseau (veth, dummy, VXLAN, VRF et InfiniBand)…
Netplan permet de générer des configurations réseau à partir de fichiers de description YAML. Ces derniers peuvent être créés par des administrateurs, des installeurs et plus généralement par d’autres outils liés aux déploiements système. Ils intègrent une description des interfaces réseau requises et de ce qu’elles sont censées faire.
Durant les premières phases du démarrage, Netplan va chercher ces éventuels fichiers dans /etc/netplan/ et génère les configurations spécifiques, placées ensuite dans /run. L’outil agit comme une couche d’abstraction, pouvant s’interfacer avec Network Manager ou systemd-networkd.
Il s’agit d’un outil spécifique, clairement pensé pour le monde de l’entreprise et autres structures. Canonical l’a déclaré prêt à intégrer officiellement Ubuntu 24.04. Il est intégré aussi bien dans l’édition Desktop que dans celle pour les serveurs.
Une révision de la boutique
Ubuntu 24.04 contient une nouvelle version du Centre d’applications. Pour les personnes venant de la mouture 22.04 LTS, le changement sera plus que visible, puisque Canonical a abandonné entre-temps la boutique intégrée Logiciels de GNOME, pour créer la sienne propre, en Flutter. Pour celles venant de la version 23.10 du système, les modifications seront plus discrètes.
Dans cette nouvelle variante, les paquets snap sont bien plus mis en avant que les paquets traditionnels. En fait, Canonical a même décidé d’effacer la frontière entre les deux, la boutique ne précisant même plus le type de paquets que l’on souhaite installer. Un changement qui ne sera pas du goût de tout le monde. Rappelons que le support des Flatpak a été abandonné dans Ubuntu 23.10, bien qu’il soit possible de le réinstaller facilement.
Bien qu’un nombre croissant d’applications soient disponibles au format Snap, on peut regretter que Canonical fasse ce type de « forcing ». La boutique s’est transformée en Mac App Store, avec uniquement les applications dument approuvées par Canonical, dans un jardin clos rappelant l’univers Apple.
Précisons que le Centre d’applications prend en charge les mises à jour du système via son onglet Gérer en bas à gauche. Pour le reste, les différentes rubriques permettent de retrouver plus facilement des catégories d’applications. Un effort particulier a été fait sur la lisibilité des informations, l’organisation et les descriptifs des applications. Une section Jeux fait aussi son apparition.
Puisque l’on évoque les jeux, sachez que plus aucun n’est inclus dans Ubuntu, dans aucun des deux modes d’installation.
Des outils pour mesurer les performances
Voilà un point intéressant. Pour la première fois, Canonical inclut dans Ubuntu des outils destinés à la mesure des performances dans divers scénarios. On y trouve ainsi bpfcc-tools, bpftrace, trace-cmd, sysroute ou encore iproute2, selon les besoins. Objectif, permettre aux administrateurs et développeurs d’avoir sous la main les programmes nécessaires pour mesurer les performances dans différents scénarios.
Point intéressant, ces outils expliquent en bonne partie le gonflement de la taille de l’image ISO. Chacun apporte en effet des dizaines de Mo, par exemple 43 Mo pour bpfcc-tools et 80 pour bpftrace. Ils en consomment plusieurs centaines une fois installés, ce qui est le cas avec l’installation complète du système.
Support des installations NVMe-Over-TCP
Ubuntu 24.04 prend en charge l’installation dans un disque distant via NVMe-over-TCP. Ce protocole permet notamment de créer de vastes pools de stockage NVMe dans les centres de données et répond donc à des besoins spécifiques.
Un mot sur les performances
Nous avons suivi le développement d’Ubuntu 24.04 LTS sur les dernières semaines à travers ses versions Nightly, compilées chaque nuit. La plupart des nouveautés étaient présentes, mais l’installation était capricieuse, avec de longues phases de blocage.
Si l’on compare la bêta avec ces versions de développement, la différence de performances est largement perceptible. Canonical a travaillé de nombreux aspects de son système et la distribution se montre particulièrement réactive. Même le lancement de Firefox Snap semble avoir reçu un nouveau traitement, son temps de lancement se rapprochant de la version DEB classique (que Mozilla fournit depuis quelques mois maintenant).
Soyons cependant précis et parlons de « performances ressenties », car nous n’avons pas mené de benchmark particulier. En installation native comme en machine virtuelle, le système répond rapidement et lance aussi vite les applications que ce que l’on peut en attendre. En machine virtuelle, l’obligation de désinstaller l’accélération graphique, à cause du bug dans Mesa, réduit la sensation de fluidité, mais n’affecte en rien le temps de lancement des applications.
Ubuntu 24.04 LTS se profile comme une version majeure, le tour des nouveautés
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Un installeur à nouveau amélioré
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Améliorations générales
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Déclinaisons d’Ubuntu : le calme (presque) plat
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Netplan inclus par défaut
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Une révision de la boutique
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Des outils pour mesurer les performances
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Support des installations NVMe-Over-TCP
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Un mot sur les performances
Commentaires (33)
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Abonnez-vousLe 12/04/2024 à 12h28
Je viens de faire l'upgrade d'une version serveur LTS 22, et c'est passé sans problème, qui est ma machine de test//dev et c'est super réactif.
J'ai installé 3 autres VM serveurs qui seront en prod d'ici un mois pour des services Web et rien a signaler tout fonctionne au poil!
Une bonne cuvée cette 24.04 !!!!!
Le 12/04/2024 à 13h37
Pour gcc, ça devrait arriver fin avril / début mai. Mais pour une LTS où on s'attend surtout à de la stabilité, c'est peut-être un peu prématuré de prendre directement une nouvelle version.
Le 13/04/2024 à 12h52
Erreur de l’article, ou alors ils sont joueurs chez ubuntu ?
Le 13/04/2024 à 12h55
Le 12/04/2024 à 13h51
Le 12/04/2024 à 14h49
Le 12/04/2024 à 14h51
Le 12/04/2024 à 14h57
Le 12/04/2024 à 15h06
Le 12/04/2024 à 16h29
Le 12/04/2024 à 16h39
Modifié le 12/04/2024 à 17h04
Après, pas impossible que Snap se réinstalle de lui-même si un logiciel comme Thunderbird était installé via les dépôts Ubuntu car si les dépôts de la 24.04 contiennent bien un paquet deb de Thunderbird, c'est pour faire la migration sur Snap.
Pour éviter ça, plusieurs solutions: désinstaller Thunderbird au moins pour la mise à niveau (après avoir fait un backup) ou passer par l'application Flatpak ou par un dépôt externe puis donner la priorité sur les mises à jour à ce dépôt. Personnellement, j'avais migré de moi-même sur la version flatpak de Thunderbird.
Le 12/04/2024 à 20h20
Le 12/04/2024 à 18h19
Le 12/04/2024 à 20h46
Le 12/04/2024 à 15h43
Le 12/04/2024 à 15h55
Le 12/04/2024 à 16h17
autoinstall.yaml
lors de l'installation, j'ai compris que on pouvait pointer un fichier distant. Utile en entreprise lorsqu'il faut faire des fresh install !Le 12/04/2024 à 16h25
Le 12/04/2024 à 20h43
Le 12/04/2024 à 19h20
Le 12/04/2024 à 21h50
Le 13/04/2024 à 16h21
Ou c'est toujours possible avec le mot de passe de chiffrement du disque ?
Le 14/04/2024 à 12h31
Il faudrait faire des tests en conditions réelles pour évaluer la fiabilité et la simplicité du processus de récupération. Mais je ne peux que conseiller de sauvegarder régulièrement les données.
Le 15/04/2024 à 10h34
Modifié le 15/04/2024 à 11h37
In Ubuntu 24.04, Thunderbird was moved to a Snap.
Since we don’t want to ship with Snaps we had to choose between removing Thunderbird from the default software selection or packaging it. We decided to package it.
Thunderbird will continue to be available in Linux Mint 22 as a native .deb package.
Source : Blog Monthly News – March 2024
Le 16/04/2024 à 11h18
Tel le téléchargement de Firefox à chaque installation de Windows, Snap est le premier paquet que je désinstalle à chaque mise à jour d'Ubuntu Mate :)
Déjà que c'est galère à trouver les APT firefox "non snap" et à paramétrer sa machine pour que la mise à jour se fasse sans réinstaller le paquet d'installation de snap.
Le 17/04/2024 à 13h24
Modifié le 17/04/2024 à 17h09
Tu connais la blague ...
"Ubuntu" se traduit en français par :
"J'ai installé ça car je ne savais pas installer Debian"
Le 17/04/2024 à 17h32
Pourquoi pas Debian+Mate, ou LinuxMint Mate (LMDE n'étant plus proposée qu'avec Cinnamon) ?
Le 18/04/2024 à 10h03
Mate reste ce qu'il y a de plus proche de Gnome 2.
Et Gnome 2 reste à mes yeux le meilleur compromis entre réactivité et employabilité / paramétrabilité / support dans une machine virtuelle VirtualBox. Un bol que l'évolution de Mate ingtégrant petit à petit la base Gnome 3 ne le transforme pas en Gnome 3.
Pourquoi Debian plutôt que Ubuntu ?
Pour les manips en ligne de commande, c'est moins pratique : pas les mêmes services par défaut etc.
Je suis plus paumé dans les lignes de commande sur mon Raspberry pi en raspbian que sous un env Ubuntu.
Tant que je peux me débrouiller avec apt-get, je resterai sous Ubuntu.
Le 18/04/2024 à 10h25
En tout cas, sans snap !
Pour info, ma LinuxMint Mate 21.3 : 11,5 Go sur la partition racine / et 1 Go de RAM au repos.
Convient très bien à mon Core i5 plus très jeune !
Modifié le 18/04/2024 à 12h00
df -h / > 11 Go aussi (dont 1,4Go dans /opt car il y a des softs lourds type edge, chrome, mattermost ...)
Je viens de faire la maj via synaptic.
380 Mo de RAM
Je déconnecte et passe sous un autre compte, qui lui lance 3 dropbox :
980 Mo de RAM une fois lancé et les Dropbox rafraîchies (chacune lancée dans son propre profil sur bien entendue 3 comptes différents).
Si je kill les 3 dropbox ..
328 Mo de RAM
T'arrivais à booter Windows 95 OSR 2 en moins d'1 minute et d'avoir 1203 Mo de highmemory en jouant sur himem.sys et emm386 sous DOS 6 ?
Mint est sympa, mais Je l'avais trouvée moins facile de réduire l'usage mémoire et les services lancés. Mate reste pour moi le meilleur compromis des WM, mais c'est encore à base ubuntu qu'on l'allège le mieux.
Par contre, le "sans snap" est vendeur.*