Axel Springer et 32 autres médias déposent une plainte à 2,1 milliards d’euros contre Google
Le 29 février à 06h54
1 min
Droit
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Accompagné de 32 autres médias européens, le groupe allemand Axel Springer a déposé plainte le 28 février contre Google, dénonçant ses pratiques publicitaires. Ils demandent 2,1 milliards d’euros de dommages et intérêts.
Aux côtés de l’éditeur allemand du tabloïd Bild, du journal Die Welt ou du média spécialisé Politico, Reuters rapporte la présence de groupes médias implantés en Autriche (comme Krone), en Belgique (DPG Media), en Bulgarie, en République Tchèque, au Danemark (TV2, Danmark A/S), en Finlande, en Hongrie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Norvège, en Pologne, en Espagne (Prensa Iberica), en Suisse (Ringier) et en Suède.
Leurs avocats déclarent que « les entreprises de médias concernées ont subi des pertes dues à la moindre compétitivité du marché », cette dernière étant « le résultat direct de l’inconduite de Google ».
Ils citent par ailleurs l’amende de 220 millions d’euros prononcée par l’Autorité de la concurrence française contre Google en 2021, ainsi que les travaux de la Commission européenne sur ses pratiques anti-concurrentielles dans le domaine publicitaire.
Le 29 février à 06h54
Commentaires (6)
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Abonnez-vousLe 29/02/2024 à 08h42
Si c'est à cause de ça, pourquoi google ne coupe pas ce service aux éditeurs mécontents ?
Le 29/02/2024 à 09h53
Le 29/02/2024 à 10h50
Google a "Uberisé" le marché de la pub en créant une plateforme qui met en relation les annonceurs (les marques) et les diffuseurs (les sites). La gestion de cette plateforme permet à Google d'influencer le marché = qui diffuse quoi, pour quel prix, et pour quelle rémunération.
Spoiler: Comme pour les casinos, c'est la maison qui gagne toujours.
Le 29/02/2024 à 08h44
Le 29/02/2024 à 08h53
En l’occurrence, la plainte prenant exemple sur celle française, il est bien de relire l'article de Next sur le sujet: cela évitera les sempiternelles: Google le gentil n'a qu'à s'occuper des vilains éditeurs afin de les faire plier.
Pour résumer, il s'agit d'une pratique anti concurrentielle dans le secteur de la publicité en ligne dont dépendent les revenus de beaucoup d'éditeur de presse. D'autant plus que Google n'a pas nié, ni fait appel du jugement.
Le 01/03/2024 à 12h52
Puis, en regardant la source, j'ai fini par comprendre que c'était une plainte pour abus de position dominante en pointant du doigt l'imprévisibilité des tarifs au bon vouloir de la plateforme avec des coûts d'accès élevés pour des revenus moindres.