L’affaire avait fait grand bruit en 2017 : des tests avaient montré que les iPhone perdaient en performances lorsque l’état de la batterie venait à se dégrader. Les premiers modèles concernés étaient alors les iPhone 6 (Plus), 6 s (Plus), SE et 7 (Plus).
La version 10.2.1 d’iOS avait introduit le changement, qu’Apple avait fini par expliquer. Depuis cette époque, la puce du téléphone devient sous-cadencée quand la capacité de charge passe sous les 80 %.
Rappelons que ce chiffre n’indique pas le « remplissage » de la batterie, mais la puissance qu’elle est capable de fournir. Aussi, quand elle ne peut plus fournir au moins 80 % de l’énergie initiale – par l’usure chimique habituelle d’une batterie Li-Ion – la vitesse du processeur est automatiquement ajustée pour que sa consommation baisse.
Avant la mise à jour, il pouvait arriver que le manque de puissance entraine un plantage et une extinction de l’appareil. Apple a donc privilégié un fonctionnement prolongé et continu, ce type d’arrêt pouvant survenir à n’importe quel moment, dès qu’une opération un peu plus gourmande était demandée à la puce, ou quand le niveau de batterie affichait entre 20 et 30 %.
Problème : la société n’avait pas pris la peine d’expliquer ce fonctionnement. Apple s’en était excusée et avait proposé le remplacement de batterie en boutique pour 29 dollars pendant toute l’année 2018.
S’en était quand même suivi un recours collectif. En 2020, Apple avait accepté de payer entre 310 et 500 millions de dollars, la fourchette dépendant du nombre de réclamations inscrites dans le recours. Le nombre exact n’est pas connu, mais se situerait entre 2,2 et 3 millions de personnes aux États-Unis.
Par MacRumors, on apprend que deux personnes ont reçu un paiement de 92,17 dollars, en compensation pour le préjudice subi.
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